La vie, la mort. Tout est une question d'envie.

Le déclencheur.

C'est le jour ou vous voyez votre vie dans le creu de votre main, vous filer entre les doigts, doucement, lentement, inévitablement.

A ce moment vous cherchez un échappatoir et vous vous dite : "mourir ?".

Dans votre tête se mélangent vos projets, vos amours, votre famille, vos amis, votre avenir. Et vous pensez "Quel est le plus important ?". Troublé par cette eau profonde, vous commencez à vous imaginer mourir d'un pseudo accident, que evidemment vous avez provoqué. Vous continuez par vous imaginer mourir dans un véritable accident. C'est alors qu'a chaque fois que vous prenez la voiture vous vous imaginez perdre le contrôle et vous priez de plus en plus pour que ça arrive au plus vite. Mais la réalité vous rappelle à l'ordre : la disparition serait trop brutale encore.

Et là, la solution s'offre à vous : la maladie.

On vous annonce, un jour de soleil, ciel bleu, un jour supposé être beau, une nouvelle qui doit changer votre vie et celle de vos proches. Vous êtes malade. Il vous reste 6 mois à vivre. Vous auriez dû à ce moment lâcher une petite larme, avoir le coeur palpitant non pas de joie mais de crainte, de désespoir.

Vous annoncez la dite nouvelle à vos proches. Ils tombent de si haut, une hauteur qui vous semble être celle d'un simple trottoir...

Alors vous mettez tout en place : sorties, argent, famille, amis, restaurant. Vous faites de votre vie votre plus beau rêve. Vous vivez votre vie entière en 6 mois. Intensément. vivre à 100 à l'heure est votre culture pour le reste de votre vie. Vous laissez mourir, à dire comme il se doit au revoir à vos proches. Vous attendez chaque jour la mort à bras ouvert en vous répétant : "je ne regretterais jamais ma vie".

Pas de temps pour réfléchir, se prendre la tête, juste le temps de vivre une vie remplie de choses simple.

Si seulement la maladie pouvait être aussi belles.

Foutues obligations.