Contemplation
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Flottant dans l'eau étoilée,
Un paysage nocturne infini
Se dessine petit à petit,
Se mouvant par ondées
Gracieuses autour du corps apaisé,
Suspendu entre les deux eaux
De ce lac aux facettes inversées,
Nuit perpétuelle et jour sous les flots.
Tout gonflé d'une mystique eau,
La matière est comme un bateau
Ne pesant guère plus qu'un fétu,
Ses soucis et douleurs se sont tues.
L'oeil n'est jamais rassasié,
Admirant ce champ d'astres lointains,
Et glissent les belles pensées,
Proches d'une apogée sereine, sans fin.
Si loin de la lumière, mais si près du divin !
Observant les forces gravitationnelles,
L'homme se trouve modeste, soudain,
Face à ces flammes aux lueurs éternelles.
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