Lundi, dans la nuit

4 minutes de lecture

19h32.

Ce soir, Elodie va me rejoindre pour une autre nuit délicieuse. Ces derniers temps, elle dort tout le temps chez moi, c'est à se demander si elle va finir par emménager ici ! J'ai relaché mes cheveux qui retombent en cascade sur mes épaules et j'ai rapidement fait une toilette de chat, afin d'être assez présentable pour ma belle, qui a d'ailleurs deux minutes de retard.

La sonnerie se fait finalement entendre et je ne peux retenir ma respiration quand je la vois en face de moi, dans sa superbe tenue aiguichante. Je me demande comment elle a pu rester tant de temps célibataire, elle est d'une beauté à couper le couffle, même dans la plus simple des tenues, en l'occurence une longue jupe noire surmontée d'un débardeur blanc d'où j'aperçois déjà ses tétons se durcir.

  • Tu as froid ou je te fais de l'effet ?

Ses joues s'empourprent et quand je la laisse entrer, elle susurre près de mon oreille :

  • C'est toujours toi, Danaé. Il n'y a que pour toi que sont réservés ces excès d'excitation.

Il n'y a pas à dire, elle a beau être prof de physique-chimie, elle manie les mots comme elle manie mon coeur : à la fois avec violence et douceur.

La porte est à peine refermée que je ne peux me retenir plus longtemps et la plaque contre le mur, attrapant avec facilité ses poignets que je relève afin de les maintenir en l'air. Elle plante son regard dans le mien sans le détourner cette fois-ci. Dieu qu'elle est belle ! Je me colle presque à elle, assez près pour entendre les battements frénétiques de son coeur et sentir son souffle chaud dans mon cou. Elle avance son doux minois vers moi sans quitter des yeux mes lèvres mais à sa surprise je me recule.

  • Dis moi à quel point tu m'aimes, ma jolie.

En disant ces mots, je cale mon genou entre ses cuisses en exerçant une pression qui, je le sais, va la faire réagir. Elle se mord la lèvre inférieur et se cambre, appuyant un peu plus sur mon genou. Je me délecte de ce spectacle.

  • Oh Danaé, je t'aime plus fort que les forces qui maintiennent les étoiles en orbite, plus profondément que les racines qui ancrent les plus grands arbres, et plus intensément que les réactions chimiques les plus enflammées. Je t'aime plus que tout.

Cette fois, je fonds sur sa bouche dans un baiser sans retenu, qu'elle me rend tout aussi sauvagement. Ses lèvres au goût de sucre me régalent, j'ai l'impression que je ne pourrai plus jamais les quitter.

Lentement, je finis par lâcher ses mains pour laisser les miennes s'aventurer sous son haut. Elle tressaile quand mon contact froid caresse lentement sa peau chaude. Je laisse un doigt s'aventurer sur ses tétons, jouant doucement avec tandis que sa langue danse avec la mienne, puis mes caresses se font plus aventureuses, plus hardies. Son souffle saccadé me supplie de la prendre en moi, ses jambes s'enroulent autour de mes hanches et mes mains se glissent sous ses fesses afin de la porter jusqu'à mon lit où je l'allonge.

Je m'allonge au-dessus d'elle et avec sa permission, ôte son haut où m'attendent ses seins fermes. J'enlève aussi mon tee-shirt et fonds sur elle. A nouveau, je l'embrasse avec toute la passion possible tandis que nos deux poitrines nues se calinent. Je glisse une main aventureuse le long de sa jambre, où je remonte sa jupe afin d'avoir accès à son intimité. A travers la culotte, je sens déjà son humidité et me réjouis d'en être la cause.

Délicatement, je glisse ma main dans sa culotte et l'entendant s'essoufler davantage.

  • Pitié Danaé...
  • Oui mon ange ? Dis moi ce que tu veux...
  • Je t'en prie, fais moi l'amour.
  • Avec plaisir.

Sans prévenir, j'insère deux doigts en elle tandis qu'elle gémit contre ma bouche et se cambre. De sa main gauche, elle aggripe mes cheveux, me faisant ainsi grogner de plaisir. Alors que je titille son point sensible, je la sens commencer à trembler. Ce qu'elle peut être rapide...

Alors je me détache de sa bouche, en ralentissant les va-et-vient de mes doigts je couvre sa poitrine de baiser et descend tout doucement. Quand enfin mes lèvres rejoignent son intimité, je me fais un plaisir de lui donner son orgasme.

Gémissant de jouissance elle prononce mon prénom avec une douceur infinie. Je me relève pour voir de moi-même l'éclat de son visage et elle se relève afin de m'embrasser brusquement, sans aucune retenue. Je suis un peu surprise, son baiser est plus violent que d'habitude, comme si c'était un réel besoin. Elle m'allonge et m'enlève ma jupe avant de me regarder dans les yeux.

  • Tu sais que tu es belle, toi ?

Oh, si seulement elle savait que je ne suis qu'une pauvre fille à côté de sa beauté phénoménale.

Sans qu'elle me laisse le temps de répondre, elle embrasse mes seins tandis que ses mains se baladent entre mes cuisses. Cette nuit sera-t-elle plus merveilleuse que les autres ?

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Lilas Boulanger ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0