Elle se cachait des autres, mais se montrait à elle même. Le genre de fille qui ne se souciait pas de quand viendrait son heure... Elle aimait la mélancolie du passé, l'intensité du présent, l'inconnu du futur. Petit sourire en coin, lorsque l'aube apparaissait... elle savait elle, que ça allait être une belle journée. Sa tristesse ? Une richesse ! C'est parce qu'elle était triste, qu'elle savait être heureuse. Son surnom était "Para". Ce sont ses amis qui l'appelaient ainsi... car elle n'était que paradoxe. Savez vous ce que c'est ? Quand tu préfères la nuit, mais seulement quand le jour vient, car dans la nuit, tu attends le jour. Quand tu veux danser, mais que tu préfères ne pas le faire. Quand tu veux t'envoler, mais garder les pieds sur terre. Ne me demandez pas, à moi, ce qui l'avait rendu ainsi, le plus important pour moi c'est de savoir que ça ne lui faisait aucun mal. Elle était elle. Elle était telle qu'elle s'aimait. Incompréhensible, rieuse, pleureuse, intelligente et conne. Raisonnable mais folle. Folle des pièces de sa maison. Folle des livres qu'elle lisait. Folle de sa cigarette du matin. Folle de sa folie. Femme de nuances, elle jonglait entre ses milles et une facettes, comme avec un ballon de foot. On aura beau dire, qu'elle se mentait, ou qu'elle mentait aux autres... Moi je n'ai vu que la surface lisse et transparente de sa personne.