Une décision à prendre !

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Cette voix résonne dans ma tête ! Je pensais ne jamais la réentendre. Je me doutais bien, que mon évasion n'aurait pas été acceptée par cet homme. Mais qu'il me retrouve ? Non.

Je ne suis plus ce gamin. Je suis un adulte, je me suis construit une vie. J'ai des amis. Bon, c'est vrai à bien regarder, ce ne sont pas de vrais amis. Juste des compagnons de jeux. Jeux qui ont fait de moi un "dominant prédateur !".
Lucie ! Pourquoi vient-elle toujours se frayer un chemin dans ma tête ? Lucie ! Je ne devrais plus penser à elle. Mais l'appel de mon oncle me montre bien que son enlèvement à sûrement un rapport avec moi. J'espère qu'il ne lui feront pas de mal. Je sais de quoi ils sont capables. Je l'ai subi pendant des années. Suis-je capable de faire quelque chose ? Je réfléchis et pense à la seule personne qui pourrait m'aider Wolfgang !

Rien que son nom ferait frissonner. Je sais qu'il est connu dans les affaires de la mafia, c'est la raison pour laquelle je me suis un peu éloigné. C'est un milieu qui me faisait peur. Mais il est droit dans ses manières de faire. Il m'a pris sous son aile quand je suis arrivé ici. Même si on se voit moins souvent, je pense pouvoir lui demander de l'aide. Je ne me sortirai pas de là tout seul.

Mon portable sonne pour m'indiquer que j'ai reçu MMS. Je regarde le message, et je manque de laisser tomber celui-ci, quand je vois Lucie accrochée à une poulie. Mon cœur s'emballe, et je commence à avoir envie de vomir, au fur et à mesure que je regarde les images. Ma Lucie, non ! Pas ça ! Je vois ses larmes, j'imagine ses mots. Un haut le cœur me prend quand je regarde la vidéo ou ces deux montres la violent en même temps. La dernière scène me fait tellement mal, que je ne me rends pas compte qu'une larme glisse sur ma joue. Ho Lucie, que t'ont-ils fait ? Je ressens une colère et une rage m'envahir. J’essaie de me calmer. Je pourrai faire une erreur et exploser mon portable. Celui-ci sonne à nouveau. Même numéro que tout à l'heure. Je souffle un bon coup.

— Ouais ! 

— Mon cher neveu, as tu ... 

— Comment m'avez vous retrouvé ??

— Choisis mieux tes compagnons de jeux ! Tout s'achète aujourd'hui ! 

— Mais comm... !!??

— As tu reçu les photos de notre invitée ? As-tu vu la joie et le plaisir qu'elle a vécu avec mes fils ? Ne trouves-tu pas que cette salope à ce qu'il faut pour donner satisfaction à un homme voir deux ?
Son rire me fait bouillir. Mais je dois rester calme si je veux la sortir de là.

— J'ai vu, en effet ! Très intéressant ! Je ne la savait pas aussi salope. Mais j'imagine que cette mise en scène signifie autre chose ?

— Oh, mon neveu !  Que vas tu chercher ? Comment oses tu me donner d'aussi mauvais mobiles ?  — Très bien ! Alors donnez-moi vos raisons ? Que vous a fait cette fille ? Je n'en ai rien à faire d'elle ! C'est pour cela que je l'ai laissé s'échapper ! Et vous, couillons que vous êtes, vous avez imaginé que cette pute pouvait m'intéresser ?   

— Stop ! Tu mens ! Je te donne 24 h pour me ramener l'argent que tu m'as volé, et revenir l'esclave que tu étais !

Le silence me fait comprendre qu'il a raccroché. Je me laisse choir sur le canapé. Ma tête tombe dans mes mains. Je me tire les cheveux, et essai de remettre de l'ordre dans tout ça.
Je n'ai pas d'autre choix que de demander de l'aide à Wolfgang !
Je sors mon téléphone et pianote ces chiffres que je ne pensais pas réutiliser de nouveau.

_______
PDV Lucie

J'ai froid. J'ai mal partout. Mes épaules sont encore douloureuses. Mes bras, me font mal aussi. Je ne veux penser à rien d'autres. Juste mes épaules et mes bras. Je ne veux pas que les souvenirs reviennent. Je veux oublier, tout oublier ! C'est ça, Jacques Brel, vient chanter ta chanson, et fais moi penser à autre chose. Malheureusement Jacquot, n'est pas assez fort ! J'aurais dû penser à Morten de Ah-A, ça aurait été mieux. Lol !
Une larme glisse sur mes joues. Puis une deuxième. J'essaie de chanter une chanson de mon groupe préféré. D'imaginer le clip, pour que mon cerveau féminin à double emploi me fasse retrouver mon optimisme à toutes épreuves. Une troisième puis une quatrième larmes s'échappent, et c'est le torrent. Allez mon humour revient ! J'ai besoin de toi. Me laisse pas tomber. Puis tout à coup leurs mots reviennent : Marc ! Vengeance !
Comment est-ce possible ? Je sens une colère arrivé avec force ! Mes larmes se stoppent immédiatement. Ce crétin est responsable de ce que j'ai vécu ! Pourquoi ? Qui est-il ? Viendra-t-il ?

Tout à coup j’entends des pas ! Des pas terrifiants qui s'approchent. Mon dieu, non !

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