Chapitre 8 (3ème partie)

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Une nouvelle perle de sueur coula de mon front et je l'essuyai d'un geste machinal. Même si l'air était devenu bien plus frais depuis quelques jours, cela faisait longtemps que nous marchions et le poids de nos affaires pesait de plus en plus lourd à mes épaules. Il me semblait que la falaise ne diminuait pas de hauteur, et pourtant. Petit à petit, la rive que nous longions s'élargissait et quelques maigres arbres apparaissaient au pied de la falaise, signe que les crues ne montaient pas toujours si haut.

Arouk me dit :

- Arrêtons-nous un moment, Ourga. Tu fatigues.

- Non, ça va encore.

- Tu as failli trébucher deux fois de suite sur les cailloux. Un peu de repos nous fera du bien. On va boire et manger un morceau.

Nous nous assîmes alors sur de gros blocs de rochers. Puis, sur une idée subite, je me relevai et me dirigeai vers la rivière. Je retirai mes jambières et m'installai sur une pierre plate, laissant pendre mes jambes dans le courant. A cet endroit, le lit de la rivière était plus profond qu'en amont et l'eau plus fraîche. Ou peut-être était-ce le fait d'avoir déjà beaucoup marché, toujours fut-il que j'appréciai grandement cette soudaine fraîcheur contre ma peau.

- Oh, que ça fait du bien !

Arouk était resté en arrière, mais il se releva bien vite pour m'apporter une galette aux fruits séchés. Puis il posa ses mains sur mes épaules et les massa un moment.

- C'est lourd, ce que l'on porte. Si besoin, Ourga, on s'arrête là ou pas très loin. On fera une journée de plus de marche.

- Je pense qu'on ne devrait pas tarder à voir la hauteur de la falaise décliner, dis-je. Quand on marche de l'autre côté, il faut environ une demi-journée pour s'en apercevoir. Mais c'est vrai qu'il est plus aisé de cheminer sur l'autre rive. Si nous l'avions suivie, même avec notre chargement, je pense qu'on verrait déjà qu'elle est moins haute.

- En tout cas, tu as eu une bonne idée de mettre ces petites peaux épaisses sur les branches, ça fait une épaisseur sur les épaules, on est moins meurtri.

Je souris. Ces petites peaux me servaient lors de mes périodes sanguines. Je voulais vraiment les avoir avec moi pour parer à toute éventualité.

- Te sens-tu mieux ? me demanda Arouk au bout d'un petit moment.

- Oui.

- Alors, allons-y maintenant avant de ne plus avoir le courage de marcher encore.

- Tu as raison.

Et nous repartîmes avec courage. Cet arrêt m'avait fait du bien. Je portais toujours attention au sol devant moi, car c'était moi qui ouvrais la marche, Arouk pensant qu'il parviendrait mieux à tenir notre chargement en étant en arrière. Les charges plus lourdes avaient aussi été disposées de son côté. Et il portait un grand sac en peau sur le dos, avec une partie de la viande fumée. Nous avions pu emporter grâce à ce système toute notre nourriture, sauf un sac assez volumineux contenant des noisettes. Nous avions laissé près de la falaise la structure de notre abri, une partie des peaux, des outils. Arouk avait gardé ses couteaux et une lance de chasse qu'il avait déposée dans le fond de notre grand panier. Et, bien entendu, nous avions emporté aussi avec nous nos pierres à feu et nos fourrures.

Au bout d'un moment, je me rendis compte que j'avais l'impression que le soleil ne descendait plus dans le ciel : ce n'était pas le cas, mais c'était bien le signe que la falaise que nous longions perdait de la hauteur. Alors que l'après-midi était déjà bien avancé et que je voyais maintenant les ombres des arbres de l'autre rive s'allonger, nous arrivâmes enfin à l'endroit où elle devenait douce colline. Là s'étendait maintenant un grand bois et la rive était aussi plus haute. Au-delà du bois, si on le traversait, on pouvait voir une vaste plaine, presque aussi vaste que celle où nous avions chassé.

Avant de pénétrer dans le sous-bois, nous déposâmes notre chargement.

- Cela pourrait être bien de trouver un endroit adéquat par ici, dis-je. Nous pourrions profiter de l'abri des arbres, on trouve aussi plus facilement des petits animaux à chasser durant l'hiver, et la rive n'est pas encore trop haute, la rivière reste accessible.

- Oui, me répondit Arouk. La rive devient plus haute ensuite, c'est cela ?

- Au-delà du bois, oui. Je pense que c'est inutile de le traverser et de vouloir gagner la plaine de l'autre côté.

Il hocha la tête et observa les lieux. Le sol était devenu plus plat, depuis un moment, on n'avait plus à escalader des amas de roches ou à contourner des empilements de troncs, de branches, charriés par les eaux du printemps. Les flancs de la falaise que nous pouvions encore nettement distinguer étaient aussi moins marqués par les chocs de tout ce que la rivière entraînait avec elle.

- Reste-là, Ourga. Repose-toi un moment, je vais explorer le sous-bois. Je ne vais pas loin, ajouta-t-il comme pour me rassurer.

Je m'assis alors près de notre chargement et observai les lieux, surtout la rive. Je me souvenais très bien des conseils de prudence de Grak et de Gourn, de veiller à ne pas nous trouver trop près de la rivière. Tant que l'hiver durerait, ce ne serait pas un souci, mais quand la fonte des neiges commencerait, il ne faudrait vraiment pas être trop proches. Et, bien souvent, à cette période de l'année, nous étions tous plus faibles et peu enclins à constuire un autre abri, à nous éloigner. Mais je ne notai pas de signes, dans la végétation, de crues printanières, du moins, sur l'étendue plate entre la rive, la fin de la falaise et le bois.

La rivière, quant à elle, était effectivement assez aisément accessible, comme je l'avais fait remarquer à Arouk. Un peu plus vers l'aval, avant que la rive ne remonte brusquement, je pouvais distinguer comme une petite plage de sable. Certes, il fallait y accéder en passant sous les arbres et à travers un épais taillis de buissons, mais nous pourrions peut-être y créer un chemin.

J'en étais là de mes réflexions quand Arouk revint.

- Je crois que j'ai trouvé un endroit qui pourrait convenir, Ourga. Mais je voudrais ton avis. On va faire un feu ici et laisser nos affaires. Ce n'est pas loin, mais le feu éloignera les animaux.

- D'accord, dis-je simplement.

Et, quelques instants plus tard, nous avancions à l'ombre des feuillus. Le bois s'élevait en grande partie sur la pente douce qui menait à la falaise. Je compris que, bien vite, nous pourrions sur cette pente être totalement à l'abri des crues du prochain printemps, sans pour autant nous éloigner trop de la rivière. Après avoir cheminé sans grande difficulté sous les arbres, je vis bientôt se dessiner devant nous un immense chaos rocheux. Deux énormes rochers semblaient avoir surgi de la terre et s'être appuyés l'un contre l'autre. Une faille étroite se dessinait entre les deux. Si l'arrière des rochers se perdait dans l'humus et que sur l'un d'entre eux un arbre avait laissé courir ses racines, le pan de roche qui nous faisait face était assez lisse et haut, plus élevé qu'Arouk.

- Il n'y a presque pas de pente devant les rochers, me fit remarquer Arouk. On pourrait utiliser le pan de roche pour fermer un côté de notre abri et appuyer une partie des troncs sur le haut, notamment en les accrochant aux racines et au tronc de l'arbre. En plantant de grands morceaux de bois à peu près par-là, précisa-t-il en montrant le sol à environ trois grands pas des rochers, on aurait alors un abri assez vaste. Qu'en penses-tu ?

- C'est une bonne idée. Et la faille entre les deux blocs pourra nous servir pour entreposer des affaires, et notamment garder du bois sec, des mousses, à l'abri de l'humidité. On pourra aisément installer un foyer.

- Alors, allons chercher nos affaires et on montera notre tente provisoire ici.

- Mais il va être plus difficile de laisser la nourriture hors de portée des animaux, fis-je remarquer. A moins de grimper dans un arbre...

- Et encore, dit-il en fronçant un instant les sourcils d'un air soucieux. Les lynx sont capables de monter au tronc... Je crois qu'il faudra que tu restes là, Ourga, et que je fasse seul le trajet pour ramener nos autres affaires. Nous trouverons des branches en quantité, je ne ramènerai pas la structure de ton ancien abri. Je prendrai juste les outils, les peaux et le sac de noisettes. Je pourrai porter tout cela, quitte à prendre un sac aussi sur mon torse.

Je hochai la tête. Même si je n'étais pas tranquille d'être séparée pour une journée de lui, c'était effectivement le plus raisonnable. Durant son absence, je pourrais dégager les alentours, nettoyer le sol de notre futur abri et partir en exploration tout autour pour voir ce que je pouvais trouver comme nourriture ou matériaux utiles.

**

Assise sur la petite plage de sable, je fixais la rivière qui coulait franchement devant mes yeux. Le courant n'était pas trop fort à cet endroit, du moins en cette période de l'année, et je pourrais certainement pêcher dans les prochains jours. C'était l'heure la plus chaude de la journée et je profitais de ce moment pour me reposer un peu. J'étais parvenue assez aisément à ouvrir un passage entre les buissons pour atteindre la petite plage et j'avais emmené avec moi un peu de nourriture. Arouk était parti très tôt ce matin, dès que les premières lueurs du jour avaient offert assez de clarté pour lui permettre de retourner à l'endroit où nous avions laissé nos dernières affaires. En cheminant assez vite, il pouvait espérer être revenu ici ce soir, mais il m'avait dit qu'il serait plus vraisemblablement de retour le lendemain. Je m'étais donc préparée à passer une journée et une nuit seule.

Mais je n'avais pas été inactive cependant, car, dès mon propre lever, finalement peu après lui, j'avais alimenté notre feu et j'en avais créé un deuxième pour protéger nos affaires des animaux. Puis j'avais dégagé le petit chemin pour accéder à la rivière et j'avais remonté de l'eau dans une outre en peau étanche. Ensuite, j'avais commencé à nettoyer tout l'espace devant les rochers, empilant les quelques gros blocs de roches que je trouvais ça et là : ils pourraient nous être utiles pour consolider les bases des appuis de notre abri. Enfin, j'avais ramassé du bois pour entretenir les feux toute la journée et au cours de la prochaine nuit.

Et, maintenant, je me trouvais au bord de la rivière et contemplais la rive en face. A environ deux jours de marche, là-bas, vers le levant, se trouvait le grand campement d'hiver de mon clan. Même aux beaux jours, nous venions rarement par ici, préférant chasser dans la plaine qui s'étendait autant sur cette rive que sur celle où nous nous trouvions, seulement traversée par la rivière qui s'élargissait à nouveau, alors, plus libre de tracer son chemin à travers l'étendue plate qui s'offrait à elle.

J'espérais que le parcours d'Arouk se déroulait sans accroc. A l'heure qu'il était, il ne devait plus être très loin de notre petit campement d'hier. Je pris le temps de manger tranquillement, puis je remplis à nouveau l'outre d'eau fraîche avant de revenir vers notre futur abri. Nous avions dormi à même le sol, dressant juste une tente sommaire. Je décidai de ramasser des mousses pour agrémenter notre couche.

La fin de journée passa ainsi, entre activités diverses. Je trouvai, en cherchant la mousse, des noisetiers et des châtaigniers. Je revins avec un de mes sacs et le remplis autant que possible. Je déroulai aussi toutes les peaux que nous avions pu ramener avec nous et notamment, celles qui avaient constitué notre grand panier pour bien les étendre. Certaines nécessiteraient d'être à nouveau un peu travaillées pour retrouver de la souplesse. Ne sachant pas trop ce qu'Arouk avait imaginé pour construire notre abri, je n'entamai aucun travail à ce sujet, repérant seulement quelques arbres aux branches basses que nous pourrions couper. Puis, le soir approchant, je retournai à la rivière non sans avoir soigneusement remis du bois dans nos deux foyers. Je n'avais pas eu à croiser de carnassiers, mais je préférais être prudente : certains n'entamaient la chasse qu'à la nuit tombante.

A la rivière, je me dévêtis entièrement et j'entrepris de pêcher. Je parvins à attraper deux belles truites, puis je nageai un peu pour me détendre, mais sans m'attarder. Je remontai à notre campement tout en regardant fréquemment vers l'amont, espérant apercevoir la silhouette d'Arouk. J'attendis encore un peu, mais mon ventre émettant de drôles de gargouillis, je décidai de manger. Je dévorai une des truites et une galette de fruits séchés. Il nous en restait encore de quoi tenir deux jours, après, nous n'en aurions plus. Je prévoyais déjà d'arpenter l'espace un peu dégagé entre le bois et la falaise pour voir ce que je pourrais y trouver, en tubercules, fruits ou grains.

Je guettai vers l'amont aussi longtemps qu'il y eut de la lumière, mais, avec le soir tombant, je dus bien renoncer à ce qu'Arouk soit de retour ce soir. Je préparai alors ma couche, remis du bois dans les deux feux, puis je m'allongeai, le regard toujours tourné vers l'amont. Je ne m'étais jamais retrouvée seule, le soir. La présence des miens me manquait. J'étais habituée aux bruits de la nuit, mais ils me parurent comme amplifiés par ma solitude. A intervalles réguliers, je rouvrais les yeux et fixais les foyers. Leur lumière douce me rassurait un peu et j'espérais alors m'endormir. Mon sommeil fut cependant agité. Je fis des rêves étranges, d'animaux, de neige, de chasse. Arouk aussi était très présent dans mes rêves, plus qu'il ne l'avait jamais été au point que je crus, à un moment, qu'il était de retour et je me réveillai avec impatience pour constater avec un certain désappointement que j'étais bel et bien seule.

Il faisait encore nuit, néanmoins, je pus discerner au-delà de l'autre rive, dans le ciel, une pâleur naissante : le jour allait bientôt se lever et cela me rassura. Je tentai de me rendormir, mais en vain. Je me sentais un peu fébrile, inquiète et aussi pleine d'espérance. Je décidai finalement de me lever complètement et je remis du bois dans le foyer le plus éloigné de moi qui s'était presque éteint. Je mangeai un morceau de viande séchée et un fruit, puis je recommençai à m'activer dans le petit jour. Je ramenai d'abord d'autres mousses et un peu de bois, puis, quand la lumière fut suffisante pour me permettre d'aller à la rivière, j'y retournai et entrepris de pêcher. Deux nouvelles truites nous serviraient de prochain repas.

Le soleil brillait doucement, mais j'étais à l'abri des arbres et je n'avais pas trop chaud, d'autant que le vent était frais. Il n'était pas encore parvenu à son point le plus haut qu'à un moment, tournant à nouveau la tête vers l'amont, je vis se dessiner la silhouette d'Arouk, marchant encore le long de la falaise. Je quittai notre abri et m'élançai jusqu'à lui, marchant plus lentement pour franchir la dernière distance nous séparant, car il y avait là encore des éboulis. Son sourire me réchauffa le coeur et je me jetai contre lui. Il avait posé ses deux sacs et ses armes à terre et m'avait ouvert les bras.

- Tout va bien ? me demanda-t-il avant d'écraser sa bouche sur la mienne sans attendre ma réponse.

- Oui, pus-je seulement articuler quand nous parvînmes à nous écarter l'un de l'autre.

Je me collai à lui ou peut-être était-ce lui qui me serra fort dans ses bras, toujours fut-il que nous restâmes un moment ainsi, enlacés. Enfin, il s'écarta légèrement et me dit :

- Ca a été cette nuit ?

- Oui... Enfin, je n'ai pas très bien dormi. Cela faisait bizarre d'être toute seule...

- Pour moi aussi. Et j'étais inquiet pour toi. Allons, il me tarde d'arriver.

Je l'aidai à porter ses charges jusqu'à notre futur abri. Il me félicita pour le travail accompli et nota avec justesse que j'avais bien fait de mettre les pierres de côté. Durant sa marche, il avait réfléchi à la façon de construire un abri le plus solide possible. Il avait pu rapporter nos dernières provisions, les outils que nous avions récupérés sur le campement, un sac de peaux et de petites fourrures, ainsi que deux sagaies.

Il avait à peine déposé ses affaires qu'il m'enlaçait à nouveau et bien vite, nous tombâmes à genoux, avides de retirer nos vêtements et de nous caresser. Sa tunique fut la première ôtée et je posai mes mains bien à plat sur son torse, faisant tourner lentement mes paumes sur ses tétons. Ils se firent durs sous ma main et le regard d'Arouk devint plus perçant alors qu'il me fixait en cherchant à ôter ma propre tunique. Sentir la peau frotter à mes seins, avant même qu'ils ne soient découverts, fit se dresser mes mamelons et la tunique n'avait pas encore touché le sol que la bouche d'Arouk s'emparait de l'un d'entre eux, le suçotant avec gourmandise. Je poussai un petit cri de surprise qui devint aussitôt plainte de plaisir et fermai les yeux pour mieux apprécier encore cette succion experte. Sa langue tournoyait, léchait, s'interrompant à peine pour que ses lèvres prennent le relais et déposent de simples baisers, avant de revenir entourer ma pointe durcie.

Mes mains étaient remontées de son torse à ses épaules, se perdaient dans ses cheveux. Les mains d'Arouk dénouaient déjà ma ceinture et mes jambières tombèrent sur mes genoux fichés en terre. Puis ce furent les siennes qui glissèrent de même. Je rouvris les yeux à cet instant, en proie à un étrange sentiment : j'avais retrouvé mon compagnon, l'homme de mon foyer, qu'en bien même Nema aurait voulu me l'enlever. Et nous allions nous retrouver pour partager le plaisir.

Mon regard se posa sur son épaule, où le muscle faisait rouler la cicatrice laissée par les dents de l'ourse. Je songeai alors au collier que je portais, à cette dent qui l'ornait. Une dent similaire l'avait marquée dans sa chair. Pour le mener jusqu'à moi, aussi. Et nous serions désormais l'un à l'autre, au cours de cet hiver à venir, comme des prochains étés. Comme de toutes les saisons que les esprits nous accorderaient de vivre côte à côte.

Puis mon regard descendit jusqu'à se poser sur son membre déjà dressé et mon envie devint alors plus forte : je sentis l'onde humide se répandre entre mes cuisses, ce qui m'arracha un nouveau gémissement. Mes mains prirent son sexe entre leurs deux paumes, l'entourant et le câlinant doucement, et ce fut à Arouk de gémir sur mon sein. Ses mains s'emparèrent alors de mes fesses, les pressant, les cajolant en retour, sans cesser d'embrasser mon téton de plus en plus sensible, m'arrachant maintenant de petits cris de plus en plus rapprochés.

Soudain, j'abandonnai son sexe, le repoussai doucement, lui retirant mon sein et je me retournai vivement pour lui offrir ma croupe. Il lâcha un grognement rauque et fis totalement glisser nos jambières, avant de poser sa tête dans le creux de mes reins. Ses mains remontèrent le long de mes cuisses, avant de s'insinuer entre elles. Après avoir goûté à ma poitrine, sa bouche se perdit sur mes fesses, embrassant, mordillant, suçant et léchant leur arrondi musclé. J'avais posé mes paumes bien à plat sur ma tunique et je savourais ses nouvelles caresses enlevoppantes, m'ouvrant au fur et à mesure que ses mains remontaient entre mes cuisses.

- Ourga... Tu es belle de partout... Je n'ai pas pris mon plaisir sans toi... J'ai tant envie de toi !

- Moi aussi..., lui répondis-je haletante. Viens... Viens... Arouk !

Sa tête glissa jusqu'à ma nuque, il m'embrassa près de ma tresse, frôla mon oreille alors que son pubis se collait à mes fesses et que son membre dur prenait la place de ses mains. Il se frotta là, entre mes cuisses, sans s'approcher encore de ma fente pourtant avide de l'accueillir.

- Parfois... Je voudrais prendre le temps... Encore plus..., me murmura-t-il.

- Nous pourrons... Une autre... fois...

Cet aveu le décida tout à fait. Et je sentis son gland frôler mes lèvres humides, les caresser un instant, avant de s'insinuer entre elles et de plonger totalement dans mon antre. Sa poussée me fit me cambrer, avant de retomber alors qu'il me couvrait de son corps, puis se redressait et il commença alors à imprimer un rythme de va-et-vient plus rapides.

- Oh ! Arouk ! Oh que c'est bon ! Oui !

Mes cris m'échappaient sans que je puisse les retenir. Je le voulais encore et encore, plus fort et plus loin, plus vite et plus haut. Chaque coup de reins me faisait me cambrer, chaque retrait me faisait retomber pour mieux me creuser à nouveau. J'avais les yeux ouverts mais je ne voyais plus rien, comme si tout autour de moi avait disparu et n'était plus qu'une intense lumière aveuglante.

- Ourga ! Ourga ! Prends... prends... Ourga...

Il murmura mon prénom une dernière fois en un gémissement qui m'émut intensément et je sentis alors que je partais, que le plaisir explosait en moi. Je jouis dans un grand cri et, avant de retomber totalement au sol, je sentis la liqueur d'Arouk se répandre dans mon antre et j'entendis son cri de plaisir rejoindre le mien. Il s'écroula sur moi, me couchant sur nos vêtements épars.

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