Balade en scooter

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Plus loin, le scooter s’arrêta sur le parking du supermarché à proximité du lieu de vie de Sébastien.

— Ça va le transport ? Pas trop secouée à l’arrière ?

— Non, je me tiens bien au chauffeur.

— Viens, j’en profiterai pour faire quelques courses pour ce soir et demain matin.

— Ok, je te suis, tu connais ton supermarché mieux que moi.

Les courses finies ils remontèrent sur le scooter pour se rendre chez Sébastien. Une fois sur place, il lui expliqua ;

— Alors, j’ai un appart au rez-de-chaussée avec une petite terrasse et un bout de jardin.

Il retroussa le nez et lui indiqua,

— Je n’ai pas fait le ménage… J’espère que tu ne trouveras pas que c’est trop le foutoir …

— Sébastien, chez moi aussi c’est le foutoir, je ne me permettrais pas de faire de critiques.

Il la fit entrer dans son appartement, sobre, des tons clairs, avec des toiles de peinture très colorées. Valentine les observa alors que Sébastien rangea rapidement ce qu’il avait acheté au supermarché.

— Oh, ces tableaux sont très vivants, c’est de qui ?

— D’un artiste local, un ami. Tu aimes ?

— Oui, peut-être certaines moins que d’autres, mais ce doit dépendre de la luminosité je pense.

— Je te fais visiter le reste ?

— Oui, je te suis !

— Viens…

Il lui tendit la main, elle lui donna la sienne, leurs doigts se croisèrent. Il lui indiqua salle d’eau et lieux d’aisances, la cuisine, le séjour et la chambre.

C’est dans cette pièce que Valentine l’enlaça par la taille et se rapprocha pour l’embrasser. Une fois repue de baisers, elle lui proposa,

— Et si on se mettait à l’aise ?

— Qu’entends-tu par-là ?

Un sourire lui dévora le visage.

— Je te propose d’en venir au fait et de tenter ce pourquoi nous avons faussé compagnie à ta famille.

— Je suis d’accord avec ce programme.

En disant cela, il ôta son t-shirt, Valentine l’aida puis commença à se déshabiller elle aussi. Une fois nus, il la prit dans ses bras puis la posa sur le lit, délicatement.

— Tu as toujours envie ?

— Oui Seb, j’ai envie de te connaître de cette façon-là aussi, et toi ? Tu hésites ?

— Non, j’en ai envie aussi Val, mais je n’ai pas envie d’aller trop vite si tu n’es pas prête.

— Seb… Dès que nous nous embrassons, j’ai les jambes en coton. Quand je suis à côté de toi, j’ai des papillons dans le ventre…

— Et moi, quand je t’embrasse, j’ai une bonne érection…

Ils éclatèrent de rire, ce qui brisa un peu la glace de cette première fois qui s’annonçait entre eux deux.

— Viens, nous verrons bien où ça nous mènera, on n’est forcé de rien… Mais j’ai envie de connaitre comment tu caresses monsieur le kiné.

— Oui, mais ici, ce n’est pas le kiné qui a envie de toi…

— Non, c’est l’homme…

Elle lui caressa la joue et s’allongea contre lui sur le lit.

Installés l’un contre l’autre, il posa une main sur son ventre puis la remonta en caressant le corps de Valentine du bout des doigts. Des frissons la parcoururent, elle se laissa faire et le caressa délicatement elle aussi.

Après s’être redressé, il commença à l’embrasser dans le cou, puis à descendre pour embrasser le reste de son corps. Elle aussi goûta son corps, à demi assis l’un en face de l’autre, elle lui embrassa le torse tout en lui caressant le dos. Au bout d’un bon moment de caresses, elle lui demanda,

— Seb, où sont les préservatifs ?

— Oh, j’en ai mis dans la poche de mon pantalon, attends !

Il sauta du lit et attrapa son pantalon puis fouilla dans ses poches et lança trois emballages vers Valentine qui les attrapa.

Lorsqu’il retourna sur le lit en la dévorant des yeux, elle l’attendait avec un préservatif qu’elle tenait dans une main, de l’autre, elle lui fit signe de se rapprocher d’elle.

Assis sur le lit, Valentine entre ses jambes il se laissa habiller le sexe de latex. Une fois apprêté, Valentine l’embrassa puis lui demanda de s’allonger.

— Tu veux me chevaucher ?

— Je veux d’abord t’introduire en moi.

Elle sourit

— Puis j’ai envie qu’on soit assis tous les deux… A moins que tu aies envie de rester couché ?

— Je ferais bien les deux, d’abord rester couché à te regarder pendant que tu t’habitues à ma présence en toi, et puis t’enlacer, avant de te chevaucher à mon tour.

Sans lui répondre, elle lui poussa l’épaule, il se laissa glisser sur le matelas mais ne se coucha pas complètement, il se retint sur ses avant-bras. Valentine l’enjamba et l’introduisit en elle puis s’installa sur lui en bougeant pour bien le sentir en elle.

Sébastien ne resta pas très longtemps à ne rien faire, il s’assit et lui malaxa les cuisses et les fesses tout en embrassant ses seins. Lorsqu’elle se cambra un peu plus, il plaça ses mains sur ses hanches pour accompagner ses mouvements. Il se laissa retomber sur le dos, Valentine plongea vers lui et prit appui sur ses avant-bras pour pouvoir l’embrasser et continuer à bouger avec lui. Lui, continua à lui caresser la chute de rein et les fesses, puis, il remonta ses mains et lui proposa de passer, elle, sur le dos. Elle acquiesça et ils roulèrent sur le côté pour que Sébastien puisse prendre le dessus.

Elle l’accueillit entre ses jambes, lui montrant le chemin tout en se caressant le clitoris. Sébastien passa aussi un peu de temps à découvrir le sexe de Valentine. Mais la vue qu’il avait sur son corps lui donnait envie de plonger vers elle et de se laisser aller, même s’il aurait voulu qu’elle ait du plaisir avant lui.

Il lui glissa,

— Valentine, je… Je ne sais pas où tu en es, mais perso, je pense que je ne saurais plus tenir très longtemps.

Elle lui tendit les bras, lui indiquant de se rapprocher d’elle.

— Viens Sébastien, viens !

Ni une ni deux, il plongea vers elle, l’embrassa et intensifia des va-et-vient jusqu’à l’orgasme.

Il resta en elle et sur elle, reprenant sa respiration, elle lui embrassa le front tout en l’enlaçant et en lui caressant le dos.

— Je ne t’écrase pas trop ?

— Non, tu ne m’écrases pas.

— Désolé, mais je ne tenais plus …

— Hé ! Pas de souci Sébastien !

Elle le serra plus fort, il se détendit et lui embrassa le cou.

— Je n’en ai pas fini avec toi…

Il se dégagea pour retirer le préservatif puis continua à lui embrasser tout le corps et découvrit son sexe du bout des doigts, puis de façon plus franche dans ses caresses, en fonction des réactions de Valentine.

Valentine se laissa faire, en confiance, et finit par sentir qu’elle allait elle aussi avoir un orgasme, elle lui indiqua qu’il pouvait maintenir la cadence actuelle et explosa, elle aussi.

Sébastien continua à lui embrasser la poitrine puis lui demanda,

— T’as aimé ?

Elle l’invita à revenir à hauteur de son visage et lui dit,

— Oui, j’ai aimé ? Et toi ?

— J’ai adoré… Et je suis content qu’on l’ait fait, finalement.

— Moi aussi, même si nous avons mis du temps à nous l’autoriser.

Ils s’embrasèrent encore longuement, puis finirent par aller grignoter quelque chose avant de remettre le couvert dans le lit et ensuite dormir enlacés.

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