Tourment

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Vous voyez ce que c’est un ralenti badass dans un film ? Quand un personnage fait un truc stylé au ralenti sur une musique rock rythmée et y’a des beaux plans sur son regard de héros. Fex avait un putain de look d’éruption solaire actuellement. Un immense mur de flammes se dressait alors devant Lazor, toujours impassible et immobile. C’est alors que le temps sembla reprendre son cours, l’immense masse enflammée s’écrasa sur le sol et on n’y aperçu même plus Fex. Les autres adolescents étaient pétrifiés devant ce spectacle orangé. Seul Xoya semblait encore un minimum vivant tandis que les autres étais presque aussi blanc que le mystérieux endroit où ils se trouvaient. Les flammes semblèrent se dé-densifier et on commença à y apercevoir des ombres. Mais il y avait un problème : parmi les ombres on distinguait une seule silhouette humaine et non deux. La panique s’est plutôt bien lue sur la majorité des visages, même celui de Fex qui se tourna vers ses amis et, débarrassé de toute forme de combustion, les fixa d’un regard horrifié et profondément apeuré. Mais quelque-chose clochait dans le comportement de leur ami. Il ne les fixait pas, il fixait un point derrière eux. Eleka fut le premier à se retourner et, dans un cri qui relevait pleinement d’une fin de puberté et d’une peur panique, fit se retourner tous ses camarades vers Lazor. Frais comme un gardon, le vieux et sa calvitie étaient là, debout, toujours ce gênant sourire aux lèvres et tout le gros tas de glauqueries avec.

-Sa mère… cria Xoya.

-La pute ! enchaîna Tria.

Lazor se mit à doucement à rire avant de commencer à cracher ses poumons dans des exclamations surnaturelles et carrément flippantes qui ne semblaient cacher une quelconque forme de rire normal.

-Bravo Fex ! continua Lazor toujours en convulsion, im-pré-sio-nnant ! J’avais pas vu un tel pouvoir depuis un bail ! On va faire de toi un sacré monstre mon petit bonhomme !

Fex était toujours livide et immobile, toute forme de courage et de haine avait été annihilée lorsque le feu avait disparu. Ne restait plus qu’un adolescent à moitié courbé, le regard fixe et rempli de peur en direction de Lazor, la mâchoire décroché et un léger tremblement.

-Mais bordel arrêtez de vous marrer et laissez-nous partir ! s’écria Xoya qui avait pris son courage à deux mains pour ouvrir la bouche et sortir un son un minimum audible, et puis putain ! Pourquoi Fex flippe comme je l’ai jamais vu flipper ?! Pourquoi il fait tout blanc et on est où hein ?! Et puis espèce de gros taré, COMMENT T’AS FAIT POUR TE PUTAIN DE TELEPORTER SUR 20 METRES ?!

Vous voyez ce que c’est un ralenti badass dans un film ? Quand un personnage fait un truc stylé au ralenti sur une musique rock rythmée et y’a des beaux plans sur son regard de héros. Fex avait un putain de look d’éruption solaire actuellement. Un immense mur de flammes se dressait alors devant Lazor, toujours impassible et immobile. C’est alors que le temps sembla reprendre son cours, l’immense masse enflammée s’écrasa sur le sol et n’y aperçu même plus Fex. Les autres adolescents étaient pétrifiés devant ce spectacle orangé. Seul Xoya semblait encore un minimum vivant tandis que les autres étais presque aussi blanc que le mystérieux endroit où ils se trouvaient. Les flammes semblèrent se dé-densifier et on commença à y apercevoir des ombres. Mais il y avait un problème : parmi les ombres on distinguait une seule silhouette humaine et non deux. La panique s’est plutôt bien lue sur la majorité des visages, même celui de Fex qui se tourna vers ses amis et, débarrassé de toute forme de combustion, les fixa d’un regard horrifié et profondément apeuré. Mais quelque-chose clochait dans le comportement de leur ami. Il ne les fixait pas, il fixait un point derrière eux. Eleka fut le premier à se retourner et, dans un cri qui relevait pleinement d’une fin de puberté et d’une peur panique, fit se retourner tous ses camarades vers Lazor. Frais comme un gardon, le vieux et sa calvitie était là, debout, toujours ce gênant sourire aux lèvres et tout le gros tas de glauqueries avec.

-Sa mère… cria Xoya.

-…la pute ! enchaîna Tria.

Lazor se mit à doucement à rire avant de commencer cracher ses poumons dans des exclamations surnaturelles et carrément flippantes qui semblaient cacher une quelconque forme de rire normal.

-Bravo Fex ! continua Lazor toujours en convulsion, im-pré-sio-nnant ! J’avais pas vu un tel pouvoir depuis un bail ! On va faire de toi un sacré monstre mon petit bonhomme !

Fex était toujours livide et immobile, toute forme de courage et de haine avait été annihilée lorsque le feu avait disparu. Ne restait plus qu’un adolescent à moitié courbé, le regard fixe et rempli de peur en direction de Lazor, la mâchoire décroché et un léger tremblement.

-Mais bordel arrêtez de vous marrer et laissez-nous partir ! s’écria Xoya qui avait pris son courage à deux mains pour ouvrir la bouche et sortir un son un minimum audible, et puis putain ! Pourquoi Fex flippe comme je l’ai jamais vu flipper ?! Pourquoi il fait tout blanc et on est où hein ?! Et puis espèce de gros taré, COMMENT T’AS FAIT POUR TE PUTAIN DE TELEPORTER SUR 20 METRES ?!

Après avoir récupéré une quelconque forme de respiration, Lazor releva la tête et regarda un à un les adolescents dans les yeux. Fex détourna les yeux quand son tour venu et commença à pleurer entre ses mains. Tria se rua vers lui pour lui consoler et lui demander ce qui n’allait pas.

-Oh regardez-moi ça comme c'est mignon tout plein, le petit Xoya s'énerve, dit-il d'un ton maternelle et arrogant. Va falloir commencer à capter un truc les gars, vous sortirez pas d'ici tant que je connaîtrai pas les capacités de chacun ok ? Donc si vous voulez continuer à faire les clowns, faîtes, moi perso je m'éclate hein. Après, si vous voulez passer à autre chose et éviter de tomber dans la folie en restant trop longtemps ici, bah grouillez-vous hein, vous avez pas vraiment tout votre temps.

-Comment ça la folie ? Pas tout notre temps ça veut dire quoi ça ?! gueula Tria.

-Mais voyons ! Voyons les enfants, répondit-il toujours avec ce petit ton de merde, si je vous dis tout ça n'aura plus aucun intérêt. Ok ça va peut-être être long, mais moi je m'amuse là, c'est la joie et le bonheur. J'ai tout mon temps contrairement à vous...

-Ouais parce que t'es d'jà timbré hein, lança Wablo avec un soupçon de courage.

20 mètres, c'est environ la distance que parcourra Wablo au-dessus du sol avant de s'écraser dans un mouvement artistique et dynamique à la fois.

-Ouais bon je suis gentil mais faut pas jouer avec le feu, vous avez intérêt à vous dépêchez où j'vous jure que ça va être clairement plus douloureux que ce qu'il vient de se passer, gronda Lazor.

-Donc c'est ça votre pouvoir ? La téléportation et... les ondes, les forces, la gravité, enfin ce truc-là quoi ? dit Xoya pendant que ses amis couraient vers Wablo.

-Roh si seulement tu savais, j'peux te dire que t'essaierai de trouver le tien et vite fait, répondit le vieux avec excitation.

-Très bien. Et bien on va faire ça.

Xoya s'assis alors en tailleur par terre et ferma les yeux.

-C’est ça fais le malin petit con, on va faire de vous des monstres, JE vais faire de vous des monstres, des machines inépuisables et invincibles, vous allez me servir de bélier pour exploser la porte du Monde et une fois entré j’y règnerai en impitoyable Maître, que dis-je, EN DIEU, JE SERAI UN DIEU.

-Putain il pète complètement Papy hein, lança Wablo relevé et chaud comme la braise.

-Ouais d’accord, mais, Xoya, qu’est-ce que tu branles au juste ? lança Glou.

-Eh ta gueule toi, ton pote il essaye de progresser contrairement à vous ok ? Donc si tu comptes le déranger, tu m’appelles et on en discute, interrompit Lazor.

C’est alors que le premier acte de résistance fut commis, et bordel pas de moindres. Lazor s’était approché de Xoya alors qu’il rembarrait Glou. C’est alors que Xoya, après un léger sourire esquissé se projeta en arrière en envoyant sa rangers rouge-ocre tout droit dans l’entrejambe de chauve à chemise (Lazor en gros, ce surnom va revenir).

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