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Je ne sais plus pourquoi, je ne sais pas comment

Je ne sais qu’une chose, un soir, c’était l’automne,

Cette belle saison ! Dehors chuintait le vent

Qui annonçait l’hiver, je n’attendais personne

Puisque tu es partie.

Le feu de bois dans l’âtre éclairait faiblement

Le piano sur lequel je jouais Mendelssohn.

J’ai entendu la porte grincer doucement,

Tu venais de rentrer en ayant l’air, en somme,

N’être jamais partie.

Je me suis levé, le piano curieusement

Continuait de jouer, sorte de métronome

Rythmant mes pas dans un cauchemar effrayant,

Je montai te rejoindre en dépit du maelström

Dans mon esprit perdu,

Et j’ai cru défaillir, mais bien évidemment

En dehors de ton corps, il n’y avait personne.

Les fleurs étaient fanées que j’avais tendrement

Déposées, nulle présence ici d’un fantôme,

Tu n’es pas revenue.

JI 12/04/20

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