Chapitre 4: L'expérience d’Anatole, ou de nouveaux ennuis pour Satty!!!

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Satty repensait avec amusement à tous ces souvenirs qui, à l’époque, lui avaient paru faire partie des pires épisodes de sa vie. Pourtant, maintenant elle en riait de bon cœur. Peut-être que les choses étaient comme ça, qu'il fallait laisser faire le temps et faire montre de patience pour que les choses se décantent. Ainsi, peut-être que tous ses malheurs des derniers jours ne seraient par la suite qu'une bonne anecdote de plus à raconter entre amis. Elle aimait le penser en tout cas.

Comme Anatole n'en avait toujours pas fini avec la vaisselle (il doit la laver à la brosse à dent, ma parole, pensa-t-elle) et comme on étouffait ici comme dans une fournaise, Satty voulut ouvrir les volets. Pour ce faire, elle se déchaussa, car il fallait monter sur le lit pour atteindre la fenêtre, celle-ci se trouvant haut perché. Le soleil rentra enfin à l'intérieur de la pièce et une brise d'air frais vint caresser son visage. Elle aspira une grande bouffée vivifiante avant de rentrer à nouveau dans la pièce. Au passage, elle observa avec fierté le plaid multicolore qui ornait le lit d’Anatole. C’était elle qui l'avait fait et elle le lui avait offert à la Saint Trachiat dernier ou on avait l’habitude de s’offrir et recevoir des cadeaux pour fêter la fondation du royaume. Certes, les finitions n'étaient pas parfaites et les animaux qu'elle avait brodés dessus demandaient parfois quelques explications, mais le tout rendait plutôt bien.

-Anatole, tu te souviens de ce que j'ai dit ?

-Non, tu me dis tellement de choses inutiles, que je risque fort de ne pas m'en être rappeler !

-Haha ! Très drôle !! Je te dis juste pour la centième fois, qu'il faut au moins que tu ouvres tes fenêtres dix minutes par jour, et puis ce n'est pas bon de rester cloîtré des journées durant dans le noir, c'est mauvais pour la santé, dit-elle en remettant ses chaussures puis elle se dirigea vers l'ouverture qui séparait le salon du bureau.

-Oui maman !! répondit-il d’une voix enfantine.

Satty retourna sur ses pas pour mieux le fusiller du regard.

-Je rigole bien sûr, dit Anatole en essayant de se rattraper, C'est juste que tu le sais bien, je suis allergique aux fleurs et au printemps.

-Anatole, ça fait bien un mois que le printemps est fini et qu'il n'y a plus de graminées ni de pollen ! Tu n'es pas allergique en cette période !!

-Ah bon ! On ne me l'avait pas dit !! fit-il faussement étonné.

Satty leva les yeux au ciel exaspérée puis retourna dans le bureau, afin d'y ouvrir l'autre fenêtre. Les lieux étaient plus grands que la salle à vivre, mais l'agencement était à peu près le même à la différence près qu'il y régnait un capharnaüm indescriptible. Une grande table divisait la moitié de la pièce en deux et elle était recouverte de parchemins remplis de formules et de calculs mathématiques, de livres de magie et d’encyclopédies. Il y avait deux bibliothèques de chaque côté de la pièce, leurs rayons étaient pleins, mais rien n'était rangé par taille, par ordre ou par couleurs. Pire, des feuilles dépassaient des livres ou étaient calées dans les rares interstices vacants. Un grand tableau noir occupait tout le mur face à la porte d’entrée. Il était recouvert de schémas, de calculs et de croquis de toutes sortes. Des fois, Satty aurait aimé être dans la tête d'Anatole pour comprendre comment on en venait à trouver et déchiffrer de telles formules. Pour elle ce n'était qu'une succession de chiffres et de formes bizarres ! Il y avait aussi des squelettes d'animaux sur leur trépied un peu partout, posés dans des endroits improbables. Des objets de toutes sortes, des microscopes, des tenailles et vis et autre matériel de bricolage, ainsi qu'une énorme machine qui faisait l'angle, représentant les planètes et leurs rotations et qui changeait de place en temps réel.

Anatole devait particulièrement aimer l'astronomie car en plus de ça, il avait plusieurs lunettes astronomiques et un grand ciel étoilé qui recouvrait le plafond. Satty aurait pu passer des heures à le contempler tant la chose était belle. Si on éteignait les lumières les étoiles scintillaient comme des vraies. Des fois on pouvait même voir passer une étoile filante ou deux et la voie lactée et les aurores boréales représentaient un spectacle éblouissant. Pour parfaire le tout, Anatole avait trouvé un moyen ingénieux pour finir d'éclairer les lieux. Comme les installations électriques étaient quelque peu défectueuses, Anatole en avait imaginé une des plus audacieuses. En effet, il avait ensorcelé une centaine de globes de lumières contenant des bougies qu'il avait rendues impossible à fondre. Ainsi, elles scintillaient sans souci, en lévitation dans les airs et il suffisait à Anatole d'un claquement de doigts pour les éteindre.

Satty se dirigea vers l'unique fenêtre du bureau. Elle s'apprêtait à l'ouvrir aussi, quand elle sentit une main se poser sur son épaule. Anatole s'était si bien approché sans bruit qu'elle sursauta.

- Non, n'ouvre pas la fenêtre, lui dit-il. Ne te rappelles-tu pas que je t'ai promis une expérience révolutionnaire ?

-Ah ! Oui c'est vrai, je n'y pensais plus, tu as été tellement long à faire la vaisselle !

- C’est un comble ! Fais la morale et ronchonne la dame qui a oublié que l'école ne commençait qu’à 10H30 aujourd'hui et qui n'est pas capable de griller ses tartines sans les brûler, c’est bien ce que tu m’as raconté ce matin, non ? ! Aaaaiie !!

Satty venait de le pincer méchamment, mais comme il en avait l’habitude, la chose le fit plutôt rire. Il reprit :

-Tu te souviens de mes recherches sur le vif argent, et bien ces derniers temps je les ai reprises. Je voulais parfaire la formule qui m'a valu un prix la dernière fois et qui m'avait permis de créer une forme organique en vif argent doué d’intelligence. La dernière fois la forme de vie n'a pu se matérialiser que quelques minutes, mais j'ai de très bons espoirs pour la suite. Je pense être parvenu à trouver la formule permanente, je ne l'ai pas encore expérimentée et tu vas donc être la première à voir la conclusion de plusieurs mois de recherche.

Il se dirigea vers la cheminée de la pièce, y déposa une marmite, puis commença à y mettre tout un tas d'ingrédients divers. Après une minute de silence appliqué, où il avait l'air d'être tendu et d'effectuer une opération des plus difficiles, il reprit :

-Sois indulgente, ce n'est pas dit que la formule marche, je vais sûrement devoir y faire quelques retouches, mais te rends-tu compte de l'avancée technologique de la chose !? Si j'y arrive peut-être que par la suite on pourra même penser à la greffe humaine et permettre à des invalides de retrouver un semblant de motricité ; bien sûr, on en est pas là et ce serait mettre la charrue avant le Meuglant, car je n'ai même encore rien expérimenté, mais tout de même !

Quand il eut fini, il prit une petite casserole avec un bec verseur et puisa une grande quantité de la mixture qui se trouvait dans la marmite. Il se dirigea ensuite vers une table qui était occupée par une succession d'alambics, de verres à ballon et à décanter, de bouchons, d'entrées et de sorties qui laissaient parfois échapper des nuages de fumées tout en sifflant, de tout un tas de tuyaux de verres qui s'enchevêtraient dans une composition savante. Le tout aboutissait à un unique, mince et petit robinet, qui paraissait disproportionné face au reste de la machine. Anatole retira un énorme bouchon qui se trouvait tout en haut à droite à l'opposé du robinet, et y déposa sa mixture. Pendant près de quinze minutes le liquide circula à l'aide des tuyaux de bonbonne en bonbonne et fut tour à tour, chauffé, refroidi, porté à ébullition, évaporé, liquéfié, décanté et une nouvelle fois refroidi. Après la succession d'obstacles par lesquels la solution devait passer n'atterrit dans le robinet, qu’Anatole avait ouvert, qu'un quart de la mixture. Suite à l'ajout du vif argent durant la dernière étape, celle-ci était devenue une grosse boule grise et liquide aux reflets multicolores. Pourtant le liquide n’adhérait pas au récipient, et ne faisait que rouler telle une bille.

Pendant l'attente qu'avait engendrée le processus, Anatole en avait profité pour compléter ses pentacles à la craie sous l'œil curieux de Satty. Anatole possédait trois grands pentacles qui occupaient le fond de son atelier et qu'il avait directement peints à même le sol avec une peinture indélébile. Les pentacles étaient tous très grands mais de différentes tailles et couleurs et avaient chacun une particularité différente. Satty en avait conclu que chacun avait donc une fonction qui devait lui être propre, mais n'osa pas poser de questions tant Anatole restait concentré. A l'aide d'une craie suspendue à une longue tige en bambou, Anatole compléta les pentacles par des formes qui paraissaient aux yeux de Satty illisibles et qui étaient spécifiques à chaque expérience. Quand il eut fini et quand sa préparation fut fin prête, il alla la récupérer et déposa le vif argent modifié au centre du plus petit pentacle qui se trouvait vers la droite, puis alla se placer au centre de celui d'en face.

- A partir de là je te demanderai de ne pas faire de bruit, dit-il, La moindre erreur dans la formule aurait des conséquences graves pouvant entraîner la mort !

Satty déglutit. Après cela c'est à peine si elle osa respirer. Anatole récita une longue formule en langue runique. Les mots étaient tous articulés avec clarté. Beaux et doux, ils caressaient l'oreille comme une chanson douce. A chaque mot prononcé, les pentacles scintillaient de plus en plus. Bientôt, ils atteignirent une luminosité presque aveuglante. La boule de vif argent flottait maintenant dans les airs, comme perdue, à la dérive. Puis au bout d'un moment Anatole s'arrêta ; les pentacles cessèrent de scintiller mais c'est le vif argent qui prit la relève. En lévitation, il rayonnait d'une douce clarté bleu luminescente. Anatole s'adressa alors à Satty, au grand étonnement de celle -ci.

-Pense à quelque chose de vivant, un animal, n'importe quoi.

Satty fut si décontenancée (car jusque-là elle s'était efforcée de ne faire aucun bruit et manqua alors presque de s’étouffer) qu’elle ne sut pas quoi dire. Elle regarda autour d'elle et vit le squelette d'un oiseau posé sur l'étagère en vue d'une quelconque étude anatomique.

-Un aigle, dit-elle !

-Va pour l’aigle. Maintenant recule-toi, ça pourrait être dangereux.

Satty s’exécuta, pressée de ne pas être aux premières loges, car la magie lui avait toujours fait un peu peur. Avec ses mains, c'était comme si Anatole guidait le vif argent à distance. Il avait l'air d'être dans une concentration paroxysmique ; toute son attention était dirigée sur le vif argent, qu'il faisait léviter et guidait vers le troisième pentacle. À un moment Satty éternua malgré elle et Anatole relâcha un bref instant son attention et la boule de vif argent faillit s'étaler sur le sol. Puis, quand elle arriva enfin au niveau de l'autre pentacle, il relâcha un peu la pression. Quand la boule fut parfaitement au-dessus du nouveau pentacle, celui-ci se mit à scintiller d'une lumière violette et éclatante, comme auparavant. Bientôt il fut difficile de voir ce qui se passait. Satty crut entendre Anatole murmurer le mot aigle et petit à petit, en s'habituant à la forte lumière, elle put apercevoir que la boule de vif argent prenait forme. Bientôt on vit apparaître les ailes puis les plumes, le bec et les serres et pour finir les yeux. Eux seuls brillaient d'une couleur jaune vif car le reste du corps bien qu'ayant gardé des parties aux reflets plus ou moins colorés n'en avait pas moins une dominante grise. Vers la fin, au fur et à mesure qu'on s'avançait dans le processus, la lumière diminua peu à peu. Quand celle -ci eut complètement disparue, on put enfin mieux voir la chose qui se blottissait sur elle-même au cœur du pentacle. L’aigle, qui ressemblait vaguement à un corbeau vu la couleur de ses plumes et le bec qu'Anatole (ayant reproduit un aigle de mémoire) avait fait bien trop allongé, donna enfin signe de vie. Un peu gros, il mit quelques minutes à se mettre debout et agita ses ailes (comme pour vérifier que tout allait bien), puis il décolla, allant se percher sur le rebord de la cheminée. Anatole jubilait : il y était arrivé.

- L'expérience a réussi ! dit-il.

Anatole était si content qu'il enlaça Satty et l'embrassa sur la joue, puis il la fit virevolter et tourbillonner dans les airs, comme si elle n'était qu'une vulgaire plume. Quand il eut fini, et que l'euphorie fut retombée, il la redéposa sur le sol. Un silence gênant s'ensuivit, leurs deux visages étaient si proches l'un de l’autre, que Satty fit un bon en arrière et recula prestement. Tandis qu’Anatole, un peu rouge toussota et desserra son col de chemise.

- Anatole, tu es merveilleux, s’exclama Satty en décidant de briser le silence ! Je n'y crois pas tu as réussi ! Moi, qui avais déjà préparé toute une série de répliques cinglantes à te dire en cas d'échec !!

- Ne crions pas victoire trop vite. Je ne sais pas encore combien de temps cet aigle va tenir sous cette forme… ! Peut-être que je tiens là la formule définitive mais il est tout aussi probable que l'aigle redevienne un tas de boue dans 10 secondes… En tout cas c'est une avancée incroyable parce que pour la première fois on a pu lui donner la forme qu'on voulait, une forme animale, avec les propriétés qui vont avec. L'aigle peut voler ! C'est déjà incroyable !

-L'aigle ? dit Satty. Ton oiseau n'a de l'aigle que le nom, on dirait plutôt un corbeau !!

Anatole parut vexé : une moue boudeuse marqua brièvement son visage, mais il ne releva pas. Toujours étant, coïncidence ou pas, l'aigle (appelons-le comme cela, mais il est vrai qu'il tirait plus du corbeau !) pinça le doigt de Satty après qu'elle eut tenté de le caresser, alors qu'il s'était posé sur le dossier de la chaise près d’elle. Il lui traversa l’esprit qu’Anatole, le créateur de l’aigle-corbeau, avait très bien pu contrôler l’animal à distance pour se venger. Mais elle ne lui en souffla pas un mot.

-Ton aigle m'a mordue ! dit Satty au bord des larmes, Quelle horrible journée !

-Fais voir, dit Anatole en lui prenant la main. C'est là que tu as mal ? demanda-t-il en appuyant sur le doigt endolori de toutes ses forces.

- Mais ça ne va pas ! cria Satty en retirant sa main prestement. Tu ne vois pas que j'ai mal ?

- Je voulais juste vérifier s’il t'avait bien donné un coup de bec, car je l’avoue, ta plaie il faut un microscope pour la voir ! Et puis maintenant que tu es énervée, ça t'a fait passer l'envie de ronchonner !

- Et ça c'est quoi ? dit Satty de plus en plus énervée en lui montrant le sang qui coulait de son entaille.

-Ça ? Je ne l'avais pas vu ! Allez redonne-moi ta main.

-Non, je ne te fais plus confiance !! Pour que tu me refasses mal ?! Non merci !

-Allez, je te dis, dit-il en la lui prenant de force. Il passa sa main sur sa blessure, et une sensation glacée et chatouilleuse traversa la main de Satty. En y regardant de plus près, de minuscules étincelles crépitaient le long de l’entaille. Quand Anatole eut fini, l’accident n'était plus qu'un mauvais souvenir et son doigt était « comme neuf ».

-Merci, marmonna-t-elle dans sa barbe, comme si ces mots lui peinaient.

-Je continue à penser qu'il est ridicule d'utiliser la magie pour si peu. Tu devrais partir, tu vas être en retard.

- Quelle heure est-il ?

-Il est 10H45, le temps que tu arrives jusqu'à la partie nord de l’école, il sera très exactement 11H05, enfin si tu te dépêches !

- Je suis en retard !! Tu aurais pu me prévenir !

-Tu ne me l'as pas demandé, file !

-Tu ne viens pas ? Je sais que nous ne sommes pas dans la même classe mais tous les terminals doivent être présents pour les répétitions !

-J'en suis dispensé, comme la plupart des Plumes d’Or d'ailleurs… il serait mal vu par certaines familles que des personnes de notre condition tiennent un stand pendant la foire. Je me contenterai de faire une apparition à l'appel de mon nom et rien de plus ! Si j'étais toi je me mettrais à courir, l'heure passe, et tu es déjà en retard !

Satty s'empressa de mettre son manteau, prit son sac et commença à partir en courant. Anatole la rappela avant qu'elle ne passe la porte et lui tendit le livre qu'il avait promis de lui prêter, elle l’empoigna avant de se ruer vers l’extérieur. Comme elle n'avait pas bien fermé la porte, l'aigle s'échappa et la suivit jusqu'au dehors. Suivant son instinct et la voyant fuir, l'aigle entreprit de foncer sur elle, et de lui donner des coups de bec. Elle essaya tant bien que mal de l'éloigner avec le livre d’Anatole, en fendant l'air avec, au hasard, espérant ainsi assommer l’animal, mais elle ne réussit qu'à l'énerver encore plus.

Anatole se disait que Satty avait bien fait d'ouvrir la fenêtre du dessus du lit, car il aurait raté ce spectacle des plus drôles. Des badauds regardèrent Satty avec ahurissement et Anatole l’observa courir de même. Tout en se débattant, elle avançait au hasard, car elle ne voyait pas où elle allait. Fermant les yeux elle faillit se prendre un mur. Anatole plié de rire ne consentit à rappeler l'oiseau qu'au bout de plusieurs minutes. Celui-ci s'exécuta après un simple sifflement. Endolorie, Satty avançait craintive, et avait abandonné l'idée de courir. Anatole savait qu'elle ne s'en tirerait qu'avec des égratignures minimes et une belle frayeur, car dès qu'il avait vu que l'oiseau commençait à lui tomber dessus, il l'avait contrôlé à distance. Il se rappela soudain qu'il avait oublié de l'inviter à dîner. Elle aurait de toute façon sûrement décliné l’invitation, par peur qu'on l'attaque une nouvelle fois. C'était dommage, on ne la verrait sûrement pas de sitôt, mais ça avait été si drôle, qu'il n'avait pas pu s'arrêter. Il allait falloir qu'il lui envoie un cadeau pour se faire pardonner. Il pensa que Satty devait être en train de se plaindre de ses rêves et de ce jour qui était décidément maudit d’après elle. Quand il passa devant l'horloge de la cuisine, elle indiquait 10H15, (elle arriverait sûrement à l’heure !) et il se remit à rire.

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