14. La Longueur du Salut

Une minute de lecture

Un poème un peu moins terre à terre que d'autres que j'ai publiés. J'ai tenté de toucher un peu le surréalisme bien que mon esprit cartésien ait beaucoup de mal à flirter avec ce style.

Les astres se chassent sur la ville qui court

Et les esprits filent balayés par le vent

Les teints se mélangent dans les vagues des jours

Aspergeant leurs embruns sur mes poumons buvant.

Puis, contemplant le temps, extirpé de ses flots.

Perce le ciel brillant adoptant le rivage.

Et mon cœur d’ombrage respire de nouveau

La musique d’éther indifférente aux âges.

Alors la vérité atteinte par mes sens

Me prive de compter mais vibre sous les airs

Barrage aux tumultes qui brouillent mon essence

Promptement opaque mais à la halte claire

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