12. Un air de liberté

Une minute de lecture

Quand le matin exhale une brume d’ennui,

Que s’efface le songe au profit d’air vicié,

Me traîne le tapis où je roule amputé

Vers un quotidien noir, plus profond que les nuits.

Quand le sol épineux érafle les sabots,

Tourné vers la lumière, au fond des oubliettes,

J’imagine le jour ou prendra fin ma dette,

Mais la voie se brouille comme à travers les flots.

Je suis né coupable, j’en creuse mon tunnel.

La sortie s’éloigne d’autant que je vieilli,

Si bien que le bagne qui me semble éternel

Ne me libérera qu’au seul prix de ma vie.

Depuis mon premier cri, l’enclume du devoir

Que les blouses blanches m’ont présenté bien tôt,

Gravait en mon âme le destin des vassaux

« Toi qui entre ici abandonne tout espoir »

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