Texte : Istoría, On that spring day when i wanted you to eat my pancreas.

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L'amour engendre des relations amoureuses, des fleurs délicates dont il faut prendre grand soin, elles changent de saison en saison, répétant leur cycle toujours dans un sens en perpétuel changement.
On mesure à quel point on tient à une personne comme les fleurs et les feuilles d'un arbre d'été à automne et d'automne à hiver, une fois que l'on a ressenti la quintessence de leur importance et de leurs absences, leurs essences sans aisance, sans jamais plus que le printemps ne re:présente sa bienveillance ou ses condoléances pour son absence.
Laissée comme ces fleurs, devenu inexistante, cet arbre agonisant.
Amorphe sans Morphée et ses rêves polymorphes à mes côtés, Hypnos pour me réparer, transformé en zombie sans nuit, a posteriori à l'agonie.
Cette décadence monte en puissance, ressent cette impuissance sans aucun sens.
Coincé dans un hiver centenaire, sans sens, sentant le sang, la sève s'évanouir, c'en est fini, elle s'en est allé.
Mais avec diligence, je sais que rien n'empêchera la radiance de ton sourire, moi, j'ai préféré mourir.
J'aurais pu être quelqu'un sur ton chemin, sur le fil de ton destin, je n'ai été qu'un Olea europaea passer à trépas, mais j'ai prié et pris le chemin du supplice, pris un des noms d'Ulysse.
Le rôle d'Athéna me tendait les bras, pour toi, je voulais créer un hymne homonyme, m'illustrer en homme homophone, tous les synonymes de ton guide, nous fîmes cette Odyssée, où nos plumes et nos épées se sont émoussées puis brisées, devenu personne a tes côtés, Perséphone ayant oublié dans quel vivier je vivais.
Je me suis retrouvé seul, à nager dans l'étendue glacée du Styx seulement Nyx à mes côtés, nuit éternelle personnifiée, plus je traversais cette immensité et plus je me sentais désarmé de ma vie, ainsi Nyx fit apparaître ce khukuri onyx pour ma rixe avec les nixes, autrefois investi ce strix, fixe, se mit à voler en hélix, au-dessus de ma rixe dans ces eaux prolixes.
Éphèbe rencontrant Érèbe, s'investissant en mon âme de manière abominable, avalant cette flamme effroyable comme une lame, cet infâme être ancestral me fit ressentir le supplice de tantale.
La peine capitalisée n’était donc pas assez, torturée par un tortionnaire millénaire, terreur sculptée élevée au rang d'art sans cœur, les artefacts que sont les portes de Rodin, sont déjà bien loin, devant moi le cauchemar aux multiples avatars, le Tartare et ses remparts Maria, Rosa et Sina ou les atrocités, les sévices et les supplices qui n'en finissent sont sans éclipse.
Gaïa avait précipité Tartare dans ses entrailles et j'ai été précipité dans les entrailles du Tartare, il est impossible de s’échapper avec ces trois murs fortifiés, les titans ont déjà essayé, les fils de Gaïa ont échoué.
Le fil de ma destinée s'arrêtait ici, les moires en avaient décidé ainsi, à jamais dans le noir, je ne puis plus jamais te revoir, perdu dans ce labyrinthe, je ne reverrais plus Corinthe.
Sous terre, condamnée à cohabiter avec Éther dans ma chaire, Algos dans cet os autrefois appelé cœur, attendant mon heure comme Até l'égaré et Léthé l'oublier, sans aucune pitié, je ne connaîtrais plus jamais la piété.

A venir.

Explication images, allusions, métaphores, sens, références, trame caché etc...

Explication de la mythologie grecque.

Explication de trous volontaire et d'absence d'éléments justifiés.

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