Signe en bas, là...

13 minutes de lecture



  • Alors, vous voulez savoir quels peuvent être les jours d'une vieille parisienne, c'est bien ça ? demande-t-elle en versant du café fumant dans une tasse de porcelaine.
  • Exactement, ma chère madame. D'ailleurs...
  • Madame ! Mais non, mon mignon, appelle-moi Irène, comme tout le monde !
  • Euh, merci...Irène. Maintenant...racontez-moi, s'il vous plaît !
  • Vous racontez quoi ? La misère de nos corps usés jusqu'à la trame ? Les efforts inouïs que nous imposent les moindres gestes, les tâches ménagères qui, pour être toujours les mêmes depuis notre enfance nous coûtent fatigue et douleur ? Ou encore, ce qui serait plus normal, nos pensées alors que nous nous savons tous proches d'une fin qui nous empêche de dormi sereinement ? Pfff...vous savez déjà tout ça, mon cher petit.

Aïe, ça commence mal...

  • Parlez-moi de ce que vous voudrez, alors...?
  • Je vais vous raconter ce qui rend les choses plus belles quand on atteint mon âge, si vous voulez.
  • Je vous écoute ! fait Simon avec enthousiasme.

Elle se recueille un instant, comme pour planter une ambiance particulière. Fermera-t-elle les volets pour mieux plomber l'air ? se demande le journaliste. Il craint soudain d'être tombé sur une tarée, une psychopathe comme on en croise parfois sans s'en rendre compte au départ !

  • Aujourd'hui, quand j'ai la force de me promener dans les rues, sur les grandes avenues, je peux vous dire que je profite de tout ce que je vois et, souvent, j'en souris.

Et la voilà qui se lance dans une conversation soporifique à souhait ! Tout y passe ; les oiseaux qui roucoulent à longueur de printemps, puis qui viennent sur son balcon pour picorer les graines qu'elle leur propose à profusion, au point de craindre pour leur capacité à redécoller, une fois rassasiés. Et puis, les anciennes amies qui finissent par creuser leur dernier trou. Les voisins qui parlent de connaissances lointaines qui partent ou reviennent d'une virée sur la Méditerranée, à bord d'un mouroir géant, servis par des armées d'esclaves, ne disposant que de quelques minutes pour reproduire quelques clichés sans intérêt, déjà faits des millions de fois auparavant.

Simon commence à se mordre les doigts de dépit. Toutes ces anecdotes sans intérêt le laissent de marbre. Tout son lectorat, constitué de personnes âgées, les seules à lire encore régulièrement sur papier et non sur ces fichues tablettes hyper modernes, sait déjà tout ça... Aucune chance de pondre une chose intéressante avec ce ramassis de lieux communs ! Simon cherche autre chose, quelque chose de plus percutant, de plus dérangeant si nécessaire.

Alors, pendant que la vieille mémère continue d'enfoncer des portes ouvertes, il jette un regard circulaire dans la pièce. Il observe les meubles, y cherche un détail particulier, quelque chose d'inattendu. Mais rien ne dépasse du plus mortel des communs. Tout sort des grandes surfaces populaires, des magasins bas de gamme, des boutiques roulantes qui passent parfois dans les rues...
Il s'attarde ensuite sur les cadres photos. Les mêmes visages que tout le monde reconnaît tant ils sont standards. Les sourires sont partout les mêmes, les costumes se ressemblent tous, s'unissent pour un concert d'ennui universel.

Les enfants, les petits-enfants, les mariages, les baptêmes, les vacances prolétaires sur les plages bretonnes, deux ou trois bibelots, souvenirs d'une convalescence post-partum quelconque.
Il accroche son regard sur la photo d'un homme qui revient plusieurs fois dans ce triste constat d'une vie banale. Pourquoi pas dévier le débat sur les souvenirs de ce type ? Pour avoir le privilège de figurer plusieurs fois au hit-parade, il s'agit peut-être d'une personne plus importante que les autres ?
De toute façon, c'est ça ou rien. Son calepin est encore vierge de toute note pour le moment et risque de conserver sa virginité s'il ne trouve rien de plus intéressant ici.

  • Dites-moi, ma chère Irène, l'homme qui pose avec tant de fierté dans ce cadre, sur votre beau vaisselier, vous voulez bien me parler un peu de lui ?

Simon, un peu résigné, s'attend au discours pleurnichard à propos de son mari, disparu après une belle carrière passée dans une usine crasseuse et noyée sous les vapeurs de machines gigantesques et bruyantes... Zola, le retour !
Pourtant...non !

  • Lui ? fait-elle en fronçant les sourcils pour mieux situer l'individu. Oh, c'est....comment s'appelait-il déjà ? Je ne sais plus très bien. Vous savez, la mémoire commence à me jouer des tours, l'âge venant.
  • Un mari, un frère, un cousin ? l'encourage Simon.
  • Rien de tout ça, c'est sûr. Attendez un peu, ça va me revenir... fait-elle en battant des mains dans l'air devant elle, comme une enfant sur le point de retrouver les dernières rimes de la poésie qu'elle a apprise la veille. Ça va me revenir, je vous assure !
  • Alors, votre père, peut-être ?
  • Et puis quoi encore ? Non...oui...c'est ça ! Il s'appelait Patrick !
  • Maurice ?
  • Oui, Maurice je ne sais plus comment, mais c'était Patrick !
  • Et...?
  • Mon dernier coup de bite reçu ! Une affaire, celui-là ! Je vous assure, mon petit, une épée, dans son genre ! A cause de lui, je suis restée trois jours sans pouvoir m'asseoir et plus d'une semaine sans marcher ! J'ignore comment il s'y prenait mais, aujourd'hui encore, je loue le ciel de l'avoir rencontré !

Simon en est saisi de stupeur ! Les yeux ronds comme des billes, les sourcils arqués à se rejoindre à leurs extrémités, il reste sans voix !

  • Euh...Irène ? Vous m'avez bien dit "votre dernier..."
  • Coup de bite ? Absolument ! Et je ne le regrette pas une seconde ! D'ailleurs, si je devais regretter tous les hommes qui m'ont escaladé le Mont de Vénus, je n'aurais plus qu'à me faire nonne et prier à longueur de temps ! C'est que je m'en suis enfilé un paquet, de ces messieurs les hommes ! Hé, faut dire qu'à l'époque, j'avais pas les roploplos sous les rotules ! Z'étaient bien fermes, pointus, provocateurs en diable ! Et tous les bonhommes qui avaient manqué se faire tailler en pièce à cause d'Adolphe, des Accords d'Evian ou encore pendant leur service en Indochine lorgnaient dessus sans vergogne ! Ce qui m'arrangeait bien, je vous l'accorde...

Simon Cussonnet, éberlué, sort son calepin sans seulement s'en rendre compte. Son stylo court déjà comme un sprinteur, se préparant même à adopter la foulée d'un coureur de fonds... Il tient un sujet...hors paires ! Et le "s" est volontaire !Il réalise qu'il risque d'ouvrir un chapitre totalement inédit dans les chroniques relatives aux retraités. Par peur de ne pouvoir tout noter, il extrait fébrilement son smartphone de ses poches, s'assure de l'état des batteries et déclenche l'enregistrement de la voix de la vieille qui passe soudain la deuxième vitesse !

  • Oui, c'était Patrick. Un fameux tendeur, un de ceux qui vous dont oublier le mariage, le veuvage et tout le reste ! Il m'a cueillie un jour, par surprise. Il n'était pas bien beau, pourtant. D'ailleurs, regardez son allure sur la photo : il ne cassait pas des briques, n'est-ce pas ? Il était de taille moyenne, un peu gras, des traces d'acné un peu partout sur les joues et dans le cou,un regard gras et toujours mal placé. Il était coiffé aux enfants d’Édouard, comme on disait à l'époque... Des cheveux noir-pétrole...c'est ça qui m'excitait en lui. Et puis, il ne parlait que de sexe. Une profession de foi chez cet homme-là ! Il ne vivait que pour culbuter les femmes, dans toutes les positions possibles, dans tous les endroits imaginables. Combien de fois n'est-il pas sorti en urgence par la fenêtre, nu comme un ver, ses habits à la main, pendant que mon dernier époux rentrait après avoir péniblement gagné notre misérable quotidien ! rit-elle sincèrement.
  • Votre veuvage ? tente Simon pour calmer la mémère qui s'emballe.
  • Oui, je venais d'enterrer mon quatrième mari quelques jours plus tôt. Les trois premiers s'étaient fait dessouder à la guerre. Jamais la même, vous noterez bien. Le premier en Alsace en 44, le second en 57, je ne sais plus où et le dernier à Oran, il faisait partie des Bat' d'Af, comme on dit. Les Bataillons d'Afrique. Tombé sous les tirs d'indépendantistes algériens, comme tous les autres tombés là-bas.
  • Et le dernier ?
  • Mort de sa belle mort, comme on dit. Enfin presque... Écrasé sous la presse hydraulique de son usine. Il fabriquait des capots de voitures. C'était un vendredi soir, il avait presque fini son service quand un chef d'équipe est venu lui dire que je l'attendais à la sortie, toute pimpante, prête pour le restaurant qu'on avait choisi pour célébrer notre première décennie de mariage. Un chouette gars, remarquez bien... Vos voulez boire une petite poire ? C'est bon avec le café...

Simon manque de tomber de sa chaise. Voilà une grand-mère qui parle avec un cynisme comme jamais il n'a pu en rencontrer jusque là.

  • J'imagine que la douleur fut immense... fait Simon, sans comprendre qu'il cherche à revenir à une conversation plus conventionnelle, plus conforme à celles qu'il fustigeait quelques instants plus tôt.
  • Pour mon mari, c'est indéniable ! Il n'est mort qu'après avoir été extrait de sa presse. Il était tombé à mi-corps dedans. La partie la plus intéressante chez un homme, si vous voyez ce que je veux dire...complète-t-elle en lui adressant un clin d’œil appuyé.
  • Je comprends...répond Simon, totalement sidéré.
  • Pour moi, au contraire, ce fut presque le bonheur, je vous avoue. Je sais bien qu'on ne dit jamais ce genre de choses en public, on les garde pour soi, sans les confier à personne, pas même à ses sœurs ou ses meilleures amies. Pourtant, le bonheur d'une femme ne commence que le jour qui suit l'enterrement de son bonhomme ! Finies les corvées, les engueulades inutiles, les trahisons et tout le bazar ! Elle est enfin maîtresse chez elle, libre d'organiser ses meubles comme elle le désire, libre de décorer les murs selon ses goûts et non plus ceux de leur défunt, stupide et prétentieux, comme tous les autres ! Oui, la vie pour les femmes commence à l'instant précis où les hommes quittent le monde ! D'ailleurs, si vous regardez bien, seules les femmes vivent si longtemps qu'elles dépassent, surpassent, surclassent la vanité d'éternité des hommes ! Eux veulent être inscrits dans les pages roses des Larousse, alors que nous, les femmes, on se contente de vivre dans le monde et de le faire sans se préoccuper de la suite. Après nous, les femmes, le déluge ! Pour un peu, et si on en avait, on dirait toutes qu'on "sen bat les c...! , des hommes !"
  • Et...?
  • Après une période normale de veuvage, je veux dire une durée suffisante pour tenir à distance les ragots des jalouses, c'est-à-dire deux ou trois jours, je me suis préparée comme pour un jour de fête. Maquillée, pomponnée, équipée de mon petit sac à main, celui avec des perles véritables que l'un de mes maris m'avait offert, je ne sais plus lequel, j'avais décidé de sortir au bal pour me rafraichir un peu les idées...et le reste !
  • Le reste ?
  • Ben oui, quoi ! Le reste ! Et c'est ce soir-là que je suis tombée sur Patrick. Il m'avait repérée depuis longtemps, paraît-il. C'est ma voisine Hortense qui m'avait prévenue, quelques semaines avant l'accident de mon mari. Je ne l'avais pas encore essayé, celui-là. Faut dire que j'avais un emploi du temps un peu serré, à ce moment-là. J'ai goûté à tous les hommes de mon quartier, pas un qui n'ait cédé à mes appâts... rigole-t-elle. Même les plus prudes, les soi-disant les plus fidèles m'ont cassé le fion ! Bon, j'avais développé des techniques d'approche infaillibles : chemisiers gentiment transparents, maquillage provocant, très efficace ça pour les hommes les plus frustres, pas forcément les plus pauvres, notez-bien, et puis jupes courtes, porte-jarretelles et talons hauts, mélange détonnant, autant qu'étonnant chez les hommes. Vous avez de curieux fantasmes, vous les hommes ! Curieux mais, finalement, tous les mêmes... Alors, pas dur de vous amener à l'horizontal pour une petite partie de jambons rapide et imprévue !
  • Mais, madame Irène, vous parlez...
  • Ah non, hein ? me coupe-t-elle brusquement, pas de "madame Irène" avec moi, c'est compris ?
  • Mais...
  • Désolée, ça fait pute ou tenancière de bordel, se radoucit-elle un peu. Vous comprenez, les femmes de mon époque n'avaient pas les mêmes libertés de mouvement que les femmes d'aujourd'hui. A cette époque, il fallait se marier, avoir des enfants, se sacrifier tous les vendredis soir en écartant les cuisses quelques instants, le temps pour votre mari sacré de se soulager les valseuses après qu'il ait bavé sur les cuisses un peu trop longues des secrétaires de son patron. Et puis, le ménage, l'éducation des enfants, les vacances à dates fixes, dans les mêmes campings insipides, à la limite du camp de manouches, pour y faire encore la vaisselle avec d'autres esclaves femmes aux points sanitaires... Nous, on se tapait les corvées pendant que ces mâles paresseux tapaient le carton en picolant toute la nuit, ou en se tapant vite fait une radasse ramassée au bal musette du coin. Et on avait juste le droit de la fermer, sinon on n'avait pas un centime pour acheter les courses de la semaine, ce qui nous valait ensuite de méchants commentaires acides et quelques gifles bien senties, pleines de cambouis. Vivre en couple relevait de l'enfer sur Terre. Alors, une fois le veuvage venu...

Le journaliste se remet peu à peu de ses émotions. Il regarde Irène avec un regard neuf, débarrassé des images conventionnelles qu'il se faisait depuis toujours des femmes dans son monde, masculin depuis l'aube des temps... S'il ouvre encore de grands yeux surpris, c'est seulement parce qu'il découvre enfin les pensées d'une femme. Une femme qui parle librement, sans contrainte ni crainte de se faire rembarrer.

  • Je vais vous dire, mon dernier mari... On a vécu ensemble pendant près de dix ans. Au début, c'était génial. Il était attentif, attentionné comme on dit, toujours prêt à décrocher la lune pour moi et puis, le temps passant, il a changé, comme tous les autres. Il est devenu moins souriant. Les soucis du quotidien avaient pris le dessus sur notre couple, au point qu'il ne me voyait plus. Mais ce n'était pas seulement de sa faute, je le reconnais sans histoire. Moi, je m'étais lassée de ses cheveux blonds, de ses yeux bleus, de ses passions que je n'avais jamais partagées. Je m'impatientais de ses silences fatigués, je voulais sortir le samedi pour aller danser, m'amuser, voir des spectacles, tout ça. Il ne voulait plus sortir de chez nous. Il travaillait beaucoup, c'est vrai et, quand il rentrait le soir, il parlait peu, mangeait rapidement sans rien dire puis s'endormait sur le canapé, ronflant à faire trembler les meubles. Alors, fatalement, je me suis vite ennuyée. Et une femme qui s'ennuie, c'est la mort assurée d'une relation amoureuse. C'est pour ça que j'ai vite décidé d'aller m'amuser toute seule, quitte à me faire culbuter pour faire plaisir à ceux qui me rendaient le sourire, le temps d'une soirée joyeuse...
  • Pourquoi ne pas le quitter, tout simplement ? demande Simon, curieux de comprendre.
  • Et me retrouver à la rue ? Vous n'y pensez pas ! Je n'avais pas de carrière professionnelle derrière moi, je ne savais rien du monde du travail. Et je n'avais aucun droit, pas même celui de disposer de mon corps ! Si je voulais profiter un jour d'une pension de retraite, il me fallait gaspiller le reste de mes jours auprès d'un homme qui ne m'inspirait plus rien de positif ! Je suis aujourd'hui propriétaire de ce minuscule appartement, seul bien que ses revenus pouvaient nous offrir. Alors, sachez que j'ai attendu ce jour, avec une patience qu'aucun homme n'aura jamais. il fumait comme un pompier, se qui réduisait d'autant son espérance de vie. Ce qui m'arrangeait bien... Je n 'ai jamais tenté de le dissuader de continuer, je l'ai laissé boire sans jamais rien dire, précisément parce que je connaissais les conséquences à long terme... Quand il est mort, j'avais enfin l'opportunité de me comporter en femme libre.
  • Libre ? Comme vous y aller ! rétorque Simon qui ne peut s'empêcher d'être révolté d'entendre de telles choses, incompréhensibles pour un homme.
  • Quoi ? Ça vous choque d'entendre une femme parler de la sorte ? Vous ne croyez pas que les hommes, eux, parlent et agissent ainsi depuis l'aube de la civilisation, peut-même avant ça, encore ? Ça vous emmerde qu'une femme puisse décider de s'envoyer en l'air comme vous le faites vous-même ? Ça vous fait chier de ne plus pouvoir nous dicter vos délires, nous balancer vos ordres, de nous traiter comme des animaux ? Alors, quand il est question de nous baiser, vous êtes les plus gentils mais, dès qu'il faut vous aider à mourir un jour, après des siècles de servage, il faudrait encore vous dresser des autels et nous couper les veines pour vous rejoindre ?
  • Je ne dis pas ça, Irène, mais...
  • Madame Plantin, mon p'tit bonhomme ! I-rè-ne Plan-tin, pigé ?"


Décidément, un peu dure à suivre, la dadame...

***


  • Et la conversation dure encore comme ça, sur des centaines de pages ? me demande Patrick, quatre jours plus tard.
  • En effet, c'est un plaidoyer pour une vue nouvelle sur la situation des femmes dans le monde...
  • C'est de la merde, mon pauvre vieux... soupire-t-il en lâchant un gros nuage de fumée de son cigare cubain. Tu crois que tu vas changer la face du monde parce que tu permets à un personnage aussi grossier que cette truie de parler comme ça, soi-disant au nom de ses contemporaines ?
  • Il faut bien commencer un jour par regarder les choses en face...fais-je d'un ton décidé.
  • Pour ce qui est de regarder les choses en face....tu ne l'as pas ratée, ton égérie à la retraite ! Chaude du réchaud, ta bergère, hein ?
  • Les hommes sont-ils moins chauds ? Sont-ils plus honorables parce qu'ils abusent de cet appendice qui règle encore les lois du monde, au mépris de celles qui peuvent nous permettre de nous perpétuer, elles et personne d'autre ?
  • Ouh la...fait mon éditeur en me regardant droit dans les yeux. Tu sais, encore un peu et je t'envoie chez mon psy ! Encore une page comme ça et tu seras bon pour la Gay-Pride !

Je préfère garder le silence. Je savais bien qu'il n'aimerait pas ma nouvelle mouture. Je m'enferme dans un mépris invisible. J'attends sa décision...

  • Bien...fait-il enfin. Je crois que tu as pété les plombs ou abusé de la Tequila mais...les 50.000 mots sont bien là. Le contrat est rempli, même si, en tant que professionnel de la chose, je pense que ce texte est une merde sans nom... Contrat rempli ! Signe en bas de cette page... Et bravo quand même. Maintenant... dégage de mon burlingue. Et tu laisses Irène ici, on se comprend bien ?


FIN

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 3 versions.

Vous aimez lire Frédéric Leblog ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0