Une rencontre
C'est une charmante histoire
Que me montre le miroir,
Celle de deux êtres
Séparé de naissance par des milliers de kilomètres,
Mais aussi par des choix,
Un nombre incalculable de fois.
Tous deux se trouvaient un peu seuls
Depuis qu'avaient fané les glaïeuls
Et qui n'avaient, on le sait,
Aucune chance de se croiser.
Depuis la rentrée de septembre,
À cette chanceuse nuit de décembre.
Le plus drôle dans tout ça,
C'est qu'à ce moment là
La chance lui ne la voyait pas.
Il avait râté son bus
Et allait rentrer tard en bonus,
Un aller-retour,
En un seul et même jour,
C'est une sacré journée,
Qu'il venait de passer,
Il s'assit à l'avant,
Prêt à replonger dans ses tourmants,
Quand il vit monter
Cette jeune fille encombrée,
D'où elle venait ?
Il l'avait deviné.
Il attendait simplement
Qu'elle vienne s'asseoir à l'avant
Et c'est ce qu'elle fit, au bout d'un moment.
Elle ne l'avait pas vraiment remarqué,
Allait-il oser ?
Elle n'avait rien d'une déesse,
"Excusez-moi, TGS ?"
Il s'était sentit ridicule
C'est vrai, drôle de formule,
Pourtant ça a marché,
Ainsi la conversation a démarré.
C'était un artiste
Une espèce d'illusioniste,
Il lui a montré ses dessins,
Et il lui en a même offert un,
Dernier arrêt,
Est venue l'heure de se séparer
Alors que naissait leur amitié,
Ils ont gardé contact,
On dira peut-être qu'ils ont un peu manqué de tact
Car au bout de quelques jours,
L'amitié a bien vite fait place à l'amour.
Cette charmante histoire c'est la tienne,
Mais c'est aussi la mienne.
C'est notre rencontre
Lorsque les aiguilles de minuit se croisaient sur les montres.
Et j'ai rédigé ce poème
Pour te dire à quel point je t'aime.
Et qu'au jour d'aujourd'hui
C'est avec toi que je me vois continuer ma vie.
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