I (9/12 oui ça avance encore bien que ça parle encore de Fiffu et de Pascaline aka les deux meilleurs ami(piont e point s), mais je vous jure qu'à un moment, il se passera un truc oui)

2 minutes de lecture

PASCALINE – Allez, Fiffu ! Tu ne fais rien, là !

Soupir.

Elle le regarde les bras ballants, les yeux fixés, pieds nus sur le parquet vieilli de la petite pièce.

Pas de fenêtre, pas de soleil qui se couche.

PASCALINE – Tu es fatigué, c’est ça ? On dirait que t’es tout essoufflé… Allez, allez, Fiffu ! Allez, bouge-toi !

Pas d’autre bruit que celui du vieux frigo qu’on a entassé là par compassion comme un vulgaire vestige du temps.

Un moment.

PASCALINE – Bon…

PASCALINE – On a assez joué, alors…

Pascaline zieute la laisse rouge qu’elle tient sans forcer dans sa main droite. Elle la pose délicatement par terre.

 Pascaline !

Un regard lancé vers la porte.

Pascaline, c’est toi ? On te cherche !

C’est Papa.

PASCALINE – Papa ? Papa, c’est moi. Tu m’entends ?

Bien sûr que je t’entends. Je t’entends très bien, même ! Sinon, je ne te parlerais pas... 

Il ouvre tranquillement la porte.

Pendant un moment suspendu, ils se regardent sans rien dire d’autre que leurs respirations synchronisées qui transcendent les vilains bruits du frigo comme un chœur chaleureux.

Ils sourient.

PAPA – Allez, Pascaline. On t’attend.

PASCALINE – On m’attend pourquoi ?

PAPA – Tu n’entends pas la pluie qui tombe ?

Elle hoche la tête.

PAPA – Il pleut beaucoup et on ne trouve pas ton petit frère, on cherche Oscar.

PASCALINE – Oscar ?

Elle réfléchit un temps.

PASCALINE – Mais Oscar, il est parti chez Papi et Mamie…

Un temps.

PAPA – Non, Liline… C’est juste Papi, maintenant, tu sais bien…

Elle le fixe sans dire un mot.

PAPA – Il est chez Papi, alors ?

Elle incline la tête.

PAPA – Bon, maintenant on sait où il est, c’est déjà ça… Allez, tu viens ?

PASCALINE – Je viens que si Fiffu vient avec nous !

PAPA – Fiffu ?

PASCALINE – Mais oui, Fiffu !

Un temps.

PASCALINE – C’est mon nouveau gentil chien !

PAPA – Ton chien ? Alors, non ! Il reste là. On a pas besoin d’un chien pour juste aller chercher Oscar !

PASCALINE – Mais Papa…

PAPA – J’ai dit non.

Un temps.

PAPA – Allez, va chercher ton manteau et tes bottes, puis on y va. Zou !

Et il s’en va, sans fermer la porte.

Elle ne bouge pas.

Un temps, histoire que les vilains bruits du frigo recouvrent l’ensemble de la pièce.

PASCALINE – Tu restes sage, hein, Fiffu ?

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