Chaud sous les draps

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Je constate avec joie qu’elle est prête à jouer au lutin farceur avec moi à de petits détails : son décolleté laisse entrevoir une rangée de dentelles vert pâle, sa blouse blanche a été choisie une taille en-dessous et l’enserre comme un boa le ferait avec une souris, de plus, elle montre le haut de ses cuisses blanches et mouchetés de tâches de rousseur, car la belle soignante est rousse. Ses yeux mauves sont mis en valeur par un mascara bleu collé à ses grands cils et un fard à paupière pailleté. Son sourire fait jaillir colosse de sous le drap provoquant une bosse qu’elle fait mine de ne pas voir, mais qui attire sa bouche gourmande comme un aimant ; je soulève le drap pour aider sa tête à venir à la rencontre de ce pain de sucre digne de celui de Rio ; ses lèvres douces comme un pansement chaud enferment mon sexe dans un nid si douillet qu’il refuse de quitter et se blottit tout au fond comme un petit oiseau en hiver. La béquetée lui est offerte par une langue féline qui le mangerait bien, pour l’instant, il se contente juste de l’apprécier. Son ballet fait monter à l’assaut de la montagne des milliers de chercheurs d’or prêts à s’entre-tuer pour toucher le gros lot, malheureusement pour eux, la concession est fermée, il n’y a donc aucune chance de toucher le pactole. Mais ces mineurs y croient dur comme fer et se précipitent en bande dans la mine. Au lieu de trouver la caverne aux merveilles, ils se font avaler par une tornade et glissent, aspirés qu’ils sont par la gloutonnerie d’une ogresse affamée qui ne laisse aucun survivant.

Je gratifie la belle d’un tendre sourire et son palpitant joue les tam-tams africains. Je saisis l’éruption d’un champignon rose pâle perché sur une colline enneigée et le déguste délicatement portant les mains entre les cuisses élastiques gaînées de nylon où la température est loin d’être hivernale car un poêle brûlant attend encore ma bûche. Pour l’instant je lui fournis quelques petits bois qui ne font pas long feu. Je descends fébrilement la fermeture éclair de la mini robe et caresse le ventre palpitant et les fesses mignonnes provoquant des râles de plaisirs. Je lui fais signe en mettant un doigt, mouillé de son ambroisie, sur ma bouche pour atténuer ses ardeurs vocales, tandis qu'elle grimpe à l'assaut de son futur plaisir. Soudain le poêle déverse une lave brûlante sur ma bûche alors que je m’apprête à l’enfoncer dans son antre béante. La coquine à cheval sur moi ressemble à une madone en moins sage. Mais après tout je présume que si la Madone était si belle c’est qu’elle était en extase, je me doute que Dieu est un foutu bon fornicateur n’en déplaise à Satan ! J’ai vu tant de femmes dans la jouissance, toutes sont, à ces instants de bonheur, sublimes, d’une parfaite beauté.

Malgré cet avertissement, j’entre ma bûche énorme dans son four faisant jaillir mille étincelles. Le cri qu’elle pousse fait intervenir la surveillante en cheffe. J’ai juste eu le temps de recouvrir ma petite, toujours empalée, jusqu’au-dessus de la tête et de la forcer à se coucher. La surveillante inspecte d’un regard inquisiteur la chambre et me regarde d’un air soupçonneux. Mon faciès décontracté lui fait penser que tout va bien. Pendant son inspection je donne quelques coups de reins enfonçant davantage ma poutre dans son fourneau. Je lui clos la bouche en même temps de ma main pour ne pas nous faire prendre par la revêche. Mais, celle-ci s’en va sans rien remarquer d’inhabituel. Je découvre la bouche et la tête de la jolie petite qui respire un bon coup. J’enfourne à toute vitesse ma bûche compactée tel un mécanicien de locomotive voulant atteindre la vitesse maximale. Avertie par la visite de sa cheffe, elle ne crie pas mais ses ongles petits et coupants me déchirent le torse faisant jaillir le sang hors des fines failles provoquées par son immense plaisir ; J’en retire, à chaque fois, une grande fierté, quoi de plus beau que de donner du plaisir à une femme ? Le rythme forcené que j’entretiens ameute les explorateurs par milliers mais Toutankhamon leur lance un sort et tous meurent sans avoir atteint sa momie encensée. La petite s’extirpe, m’enjambe et prends soin avant de partir, de nettoyer consciencieusement, d’une lingette à la rose, les dommages collatéraux. Elle n’oublie pas non plus en bonne professionnelle, après s’être revêtue, d’arranger mon oreiller.

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