Triple choc

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Mariette agita nerveusement sa jambe contre le pied de sa chaise tout en se rongeant un ongle, les yeux rivés sur l’écran de son ordinateur.

Fouiller ou ne pas fouiller ? Ça ne se faisait pas, bien sûr. Espionner les messages de son petit ami sur les réseaux sociaux revenait à trahir sa confiance, à violer son intimité. Mariette n’était pas ce genre de personnes jalouses et paranoïaques en temps normal, mais ces derniers mois elle avait de sérieuses raisons de douter de sa fidélité. Elle connaissait les sentiments de Nolan pour cette grosse truie de Julie, sentiments de longue date d’après ses confessions. Leur relation était déjà partie en sucette en début d’année et même s’il avait chouiné pour la reprendre, rien ne lui assurait qu’il ne pensait plus à cette pimbêche. En fait, Mariette avait la certitude du contraire et ses nuits d’insomnie la rendaient folle. Elle devait vérifier qu’il ne fricotait pas avec Julie de près ou de loin.

Elle se décida finalement à taper le mail et le mot de passe avec fébrilité, qu’elle connaissait après avoir, un jour, regardé par-dessus son épaule. Vilaine, c’est pas bien, fustigea sa petite voix intérieure. Hé ho, c’est de sa faute, il n’avait qu’à pas en aimer une autre ! gronda Mariette.

Elle atterrit sur son fil d’actualité et ne remarqua aucune notification. Parfait. Maintenant, direction sa messagerie. Juste un tour, de quoi se rassurer et dormir sur ses deux oreilles. Et puis tout le monde faisait ça non ? Bon, d’accord, il lui avait certifié se trouver à un concert ce soir, mais quand même ! Mieux valait prévenir que guérir, comme disait le proverbe.

Nolan avait échangé une discussion avec Julie avant le début des festivités. Le sang de Mariette se figea dans ses veines, son cœur manqua un battement. Elle déroula la conversation à son commencement avec la roulette de sa souris et lut, tremblante :

NOLAN : Y’a un concert à la Tambouille, tu viens ?

JULIE : Oh non, je suis fatiguée ce soir, je vais me la faire tranquille.

NOLAN : Alleeeeeez ! On s’amusera bien, y’aura du monde !

JULIE : Non, vraiment, ça ne me dit rien. Tu veux manger chez moi avant ?

NOLAN : Avec plaisir ! J’ai deux hamburgers à réchauffer au micro-ondes !

JULIE : Chouette, mais j’ai pas de micro-ondes !

NOLAN : Pas grave, je les fais cuire avant de venir.

JULIE : OK, pas de problème ! Je t’attends !

NOLAN : À tout de suite !

Mariette en resta bouche bée, les yeux écarquillés de stupeur. Elle sombra dans une sorte de coma où ses pensées furent bloquées, sa tête prise de vertiges, sa gorge étranglée par un douloureux sanglot. Un torrent de larmes se déversa sur ses joues et elle s’écria :

— Espèce de connard !

Comment osait-il lui mentir à ce point ? Une heure auparavant, Nolan lui avait dit de ne pas l’accompagner au concert, que ce dernier ne serait pas terrible et qu’il ne comptait pas rester longtemps. Et là, il suppliait carrément Julie de venir avec lui ! Saloperie !

Mariette s’empara de son téléphone, folle de rage, et navigua dans son répertoire jusqu’à tomber sur le numéro de Nolan. Pas question de laisser passer cette trahison ! Elle en avait marre d’être la cinquième roue du carrosse et de se faire humilier, cette fois-ci il allait l’entendre !

Mais à la dernière seconde, elle arrêta son geste, foudroyée par une idée ; si elle l’appelait, alors il saurait qu’elle avait fouillé ses messages et n’hésiterait pas à la quitter sur-le-champ. Non, la véritable coupable était Julie, cette sale pute de Julie. Sans elle, rien de tout cela ne serait arrivé et Mariette filerait le parfait amour avec Nolan. Elle devait disparaître, être punie.

Elle essuya ses yeux trempés avec la manche de son pull et sortit discrètement de sa chambre, avança dans le couloir plongé dans l’obscurité en se guidant avec la lumière de son téléphone portable. Il était plus d’une heure du matin, si ses parents la surprenaient debout, ils ne manqueraient pas de la réprimander. Or, le moment était très mal choisi pour la gronder.

Elle s’arrêta devant une commode en bois de chêne, aux pourtours savamment sculptés de feuilles de vigne, où barbotaient des petits têtards dans un grand aquarium carré et éclairé par un néon. Mariette eut une grimace de dégoût ; elle détestait ces bestioles laides et visqueuses, mais ces horreurs appartenaient à sa grand-mère défunte et son père tenait absolument à respecter ses dernières volontés qui étaient de prendre soin de ces petites larves dégoûtantes. L’une d’elles se tortilla vers Mariette et celle-ci ne put s’empêcher de penser que ces têtards ressemblaient à de gros spermatozoïdes. Un frisson d’écœurement parcourut son estomac.

Seulement, ce n’était pas l’unique chose que la grand-mère avait léguée à son fils. Mariette s’agenouilla et tourna lentement la clé dans la serrure du meuble qui produisit un grincement métallique à peine audible. Elle balaya la torche de son téléphone à l’intérieur et récupéra l’objet de ses convoitises : un livre épais paré d’une couverture en cuir écornée, dont les pages rêches menaçaient de tomber en poussière à chaque instant et dégageaient une odeur de moisi atroce. Il ne s’agissait pas d’un simple bouquin, mais d’un grimoire bien particulier comme l’indiquait le titre incrusté dans le cuir : Magie noire et autres sortilèges prohibés.

Mariette caressa l’intitulé du bout des doigts, fascinée. Personne, dans sa famille, ne croyait au pouvoir réel de la sorcellerie et interprétait le grimoire comme des caprices de vieille femme acariâtre et aigrie. Mais la magie avait toujours intéressé Mariette, persuadée que des forces invisibles façonnaient le monde sans qu’ils ne puissent les contrôler, seulement les rediriger selon leur volonté. Ne restait plus qu’à confirmer cette théorie.

Elle s’allongea sur son lit et feuilleta le grimoire avec précaution. Il débutait par une mise en garde qui prévenait de l’utilisation de la magie noire ainsi que du triple choc, un retour de force infligeant trois fois plus de malheurs à ceux qui ne savaient pas correctement s’en servir. Le texte avertissait également les amateurs de la dangerosité des sorts expliqués, qu’il ne fallait pas les prendre à la rigolade. Mariette passa rapidement les recommandations et tomba sur le sommaire. Une phrase attira immédiatement son attention : maudire quelqu’un. Exactement ce qu’il lui fallait.

Car Mariette, bien qu’animée de desseins plus meurtriers, ne souhaitait pas le trépas de Julie. Elle voulait la voir payer toutes les souffrances qu’elle avait causées, que cette pétasse connaisse la même douleur, le même parfum de trahison et de suppliques. Provoquer sa mort était bien trop facile à ses yeux, cela ne suffisait pas. L’accabler de malheurs lui parut une bien meilleure idée.

Mariette repoussa les pages jusqu’à atterrir sur le rituel choisi. La recette nécessitait une formule, une bougie noire, une boîte contenant un peu d’eau et… un têtard ? Le hasard faisait bien les choses ! Elle comprenait maintenant pourquoi sa grand-mère en possédait autant : ils devaient servir d’ingrédients pour la cérémonie. Décidément, malgré son caractère revêche, son aïeule se révélait pleine de ressources insoupçonnées !

Mariette lut les consignes attentivement : il fallait coudre la bouche du têtard, le placer au-dessus de la flamme de la bougie – sans le brûler –, prononcer la formule d’une voix ferme et assurée, puis enfermer la bestiole dans la boîte. Plus l’animal grandissait, plus la malédiction apportait ses fruits et se révélait efficace jusqu’à ce que le têtard meurt, sonnant le glas des souffrances de Julie.

— Parfait, murmura Mariette.

Seule ombre au tableau : elle n’avait pas de bougie noire, mais il restait un espoir ! Sa grand-mère possédait toutes sortes de babioles et que sa famille en ait reçu en héritage ne l’aurait pas étonnée. Aussitôt, elle revint vers la commode et inspecta à nouveau les affaires. Elle trouva un carton et détacha le scotch doucement, gardant une oreille tendue pour surveiller ses parents. À son grand soulagement, il y avait énormément de bâtons de cire à l’intérieur et elle mit rapidement la main sur l’objet désiré.

— Merci mamie ! s’enjoua Mariette à voix basse.

Elle profita de sa présence près du meuble pour mettre le rituel à exécution : elle vida à la poubelle une boîte en fer blanc renfermant du thé, s’empara d’un verre et piocha un têtard pas plus gros que son pouce dans l’aquarium, non sans peine : comme s’ils connaissaient les intentions mauvaises de Mariette, ils paniquèrent en frétillant de tous côtés, se réfugiant dans les recoins à une vitesse prodigieuse. Quand l’un d’eux se fit prendre au piège, ils entamèrent une danse frénétique où Mariette imagina leurs cris implorants et leurs sanglots suppliant de leur rendre leur frère. Elle versa sa future victime dans la boîte et se replongea dans la lecture du grimoire.

Il n’y avait pas de temps à perdre, Mariette éprouvait bien trop de rancœur pour patienter jusqu’à la nuit prochaine. Elle se disait que plus sa haine était forte, plus le sort serait efficace. Et puisque la relation de Nolan et Julie progressait à grands pas, elle ne pouvait plus attendre. Peut-être qu’ils copulaient en ce moment même, en pensant que la petite idiote de Mariette n’y verrait que du feu.

— À la fin, c’est moi qui vais gagner, railla celle-ci.

Elle planta la chandelle noire sur un bougeoir et étala le livre ouvert devant ses genoux, déterminée à mener le rituel au bout.

Coudre la bouche du têtard se révéla autrement plus périlleux et casse-gueule que la pêche : la larve s’agitait dans tous les sens et sa peau gluante empêchait Mariette de le maintenir entre ses doigts. Il échappa plusieurs fois à son emprise jusqu’à ce que l’apprentie sorcière décidât de l’immobiliser au sol en transperçant sa queue avec une aiguille. L’exercice demeura fastidieux, mais elle réussit à s’exécuter après plusieurs minutes de longue haleine.

— Saleté de bestiole, cracha Mariette.

L’écrabouiller ne l’aurait pas dérangé, à vrai dire.

Ceci fait, il était temps de passer à la deuxième étape ; réciter la formule.

Elle suspendit le têtard au-dessus de la flamme, assez haut pour qu’il ressente la chaleur sans être brûlé. Malgré ça, il gigota furieusement, chercha par tous les moyens à s’enfuir. Indifférente face à son sort, Mariette prit une grande inspiration et dit :

— J’invoque Satan, Seigneur des vices et des Enfers, que les malheurs s’abattent sur Julie Prey et qu’elle ne connaisse ni le repos ni le pardon. Que sa vie soit souffrance éternelle, privée des personnes qu’elle aime.

Mariette déposa le têtard gesticulant dans la boîte métallique et la renferma.

Voilà. La malédiction était lancée, un peu trop facilement à son goût. Elle ressentit un immense soulagement ; enfin son couple allait s’épanouir sans craindre de nuisances extérieures. Julie ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir et une menace en moins.

Cette nuit-là, Mariette s’endormit avec la certitude que ses problèmes s’envolaient à jamais et sombra dans un sommeil perturbé, mais réparateur.

Une semaine se déroula et rien ne se déclencha. Pire, même : Nolan parut sur un petit nuage, de bien meilleure humeur que d’habitude, mais devenait distant lorsqu’il était seul avec Mariette. Il repoussait souvent ses avances et leurs ébats se faisaient rares, leur intimité s’étiolait de plus en plus. Mariette en était maladivement jalouse ; non seulement la magie noire ne fonctionnait pas, mais son petit ami s’éloignait et toutes ses pensées, elle s’en doutait bien, se tournaient exclusivement vers Julie qui n’avait aucun malheur à déplorer. Elle se sentait idiote d’avoir cru à l’efficacité d’un rituel vaudou, il aurait été bien plus utile d’égorger Julie pour avoir la paix.

Mariette n’avait pas parlé de son espionnage sur les réseaux sociaux, cela mettrait sa relation en péril déjà bien mal en point. Nolan lui filait entre les doigts et cette situation la rendait folle, hystérique. Elle fut tentée de jeter la boîte et le têtard à la poubelle, avant de se raviser : elle devait être patiente, chaque chose arrivait à terme avec de la persévérance.

Sept jours plus tard, sa stratégie fut payante ; alors qu’elle appela Nolan pour fixer un rendez-vous dans un bar, elle découvrit sa voix tremblante, sur le point d’éclater en sanglots. Un sourire victorieux traversa le visage de Mariette quand il annonça gravement :

— Julie, elle… elle est à l’hôpital.

— Oh ! répondit-elle d’un air faussement affligé. Est-ce qu’elle va bien ?

— Non, il… il paraît qu’elle a été agressée. Je vais aller la voir, si ça ne te dérange pas…

Mariette faillit refuser et s’énerver, mais après tout elle pouvait lui accorder un peu de répit. Comme un dernier adieu avant que l’autre pétasse glisse vers l’au-delà ou la déprime la plus totale. Cela n’enchantait pas Mariette, mais en le lui interdisant, elle risquait de compromettre sa couverture et d’engendrer des doutes dans l’esprit de Nolan.

— Bien sûr, je comprends. On peut se voir ce soir ?

— Je sais pas…

— Allez, ça te changera les idées.

Nolan accepta finalement. Quand ils raccrochèrent, Mariette poussa un cri de joie et fit même quelques pas de danse.

Julie à l’hôpital, ça se fêtait ! Bien fait, elle le méritait ! Voilà ce qu’il en coûtait de provoquer la colère de Mariette ! Elle prit le grimoire et le serra contre ses bras en chuchotant des remerciements. Enfin, les nuages sombres se dissipaient, plus rien ne pourrait gâcher son histoire d’amour à présent !

Quatre heures plus tard, sur la terrasse la Tambouille, Nolan lui raconta la mésaventure de Julie, les joues trempées de larmes ; trois hommes l’avaient attendu au coin d’une rue et l’avaient immobilisé, puis tabassé au sol avant de la violer. Selon les médecins, il n’était pas à exclure qu’ils l’aient pénétré avec des lames de couteaux, causant des dommages irréparables dans ses organes génitaux. Julie avait la figure gonflée d’hématomes, ainsi que plusieurs côtes cassées, et n’osait plus prononcer un seul mot depuis son agression.

Mariette cachait son admiration ; le sort se révélait bien plus violent qu’elle ne l’avait imaginé ! Cela coupera toute envie de coït à Julie à l’avenir, et ce pour le restant de ses jours. De ce côté-là, Mariette ne craignait plus d’être trompée et cela la ravissait. Elle mima une expression désolée, sirota sa bière à la pêche et dit :

— C’est terrible ce qui lui est arrivé.

Nolan releva vers elle un regard foudroyant, empreint de mépris.

— Tu mens. T’as jamais pu la blairer. Si ça se trouve, c’est toi qui as planifié ça.

Le ton plein de reproches et de haine sonna Mariette, qui en resta bouche bée pendant une poignée de secondes.

— Comment oses-tu ? s’offusqua-t-elle. Oui, c’est vrai, je ne l’ai jamais aimé, pour d’excellentes raisons d’ailleurs ! Mais tu me crois réellement capable de payer des gars pour la violer ? T’es malade !

Le voile sombre du regard de Nolan s’affaissa et il fixa le fond de son verre où résidait encore un peu de mousse ocre. La rancœur laissa place à une profonde mélancolie, Mariette crut lire aussi du regret. Elle voulut prendre la main de Nolan, mais il la repoussa sèchement avant de se lever.

— Je ne me sens pas très bien, désolé. Je préfère rentrer.

Il déposa un billet sur la table et quitta le bar d’un pas lourd, la tête baissée vers ses pieds, les épaules légèrement voûtées. Mariette attrapa la manche de sa veste pour le retenir, il la rejeta tout aussi froidement. Les larmes montèrent aux yeux de la jeune femme ; cette attitude sentait la fin de leur couple et cela, elle ne le supporterait pas. Ça ne pouvait pas finir ainsi, alors que Julie était hors-piste !

Mariette le regarda partir avec un pincement au cœur. Elle mourait d’envie de le rejoindre et de tomber dans ses bras, qu’on tout redevienne comme avant lorsqu’il lui offrait son plus beau sourire et la chaleur de son corps. Ça lui manquait terriblement.

Mais au moment où Nolan traversa le passage piéton, encore au feu rouge, il ne vit pas la voiture de sport qui roulait à vive allure en sa direction. Les vrombissements assourdissants du moteur lui firent relever le menton, mais il aperçut trop tard le véhicule et ne put éviter l’effroyable collision.

Le capot percuta ses hanches, puis son crâne s’écrasa de plein fouet contre le pare-brise où gicla une gerbe de sang, broyant les os de sa cage thoracique au passage. Les bouts de verre laminèrent son visage à tel point que sa paupière droite fut arrachée et sa lèvre fendue comme un morceau de steak. Il vola à plusieurs mètres de haut avant de retomber lourdement, en produisant d’horribles craquements.

Témoin de la scène depuis la terrasse, Mariette hurla de désespoir. Elle se précipita vers Nolan et remarqua alors que sa tête faisait un demi-tour complet, qu’une balafre déchirait sa bouche et qu’une de ses jambes était broyée, en lambeaux. La vue de son œil dépourvu de paupière et qui lui donnait l’aspect d’un monstre cauchemardesque lui provoqua une violente nausée. Elle se détourna du cadavre de son petit ami et vomit sur le bitume, alors que les gens alentour étaient figés par la terreur.

Une ambulance se rendit rapidement sur les lieux et emporta le corps mutilé de Nolan dans une civière, dont les draps se gorgèrent aussitôt de son sang. Mariette s’accrocha désespérément à son bras en pleurant et hurlant de chagrin. Quand le véhicule s’élança sur les routes, Mariette continua de sangloter et de crier à même le béton devant les regards compatissants ou choqués des passants autour d’elle.

Tout ce que Mariette voulait, c’était vivre une belle histoire d’amour avec Nolan. Si Julie n’avait pas fourré son nez dans les sentiments de son cher et tendre, rien de tout cela ne serait arrivé. C’était injuste, écœurant. Mariette ne le méritait pas.

Voilà donc ce que représentait le triple choc évoqué dans le grimoire de sa grand-mère. Le retour de force de la magie noire… À moins qu’il ne s’agisse d’un autre châtiment de Julie, car comme le disait la formule : Que sa vie soit souffrance éternelle, privée des personnes qu’elle aime. Mariette venait peut-être de signer là son propre malheur.

Mais alors, quelle sera sa punition ?

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