Chapitre 33 : Décompensation

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DÉCOMPENSATION n.m. Extériorisation, soudaine ou progressive, d'une affection psychique latente.

Pour ce chapitre nous vous proposons I'm Still Standing de Elton John.

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Après ma proposition plus qu’explicite, le petit Léo se décompense devant mes yeux, je suis alors pris d’un énorme fou rire que je ne peux retenir. Il me répond alors, gêné :

  • Euh… je sais pas si c'est une bonne idée… c'est peut être un peu tôt non ? Enfin …euh… je suis pas encore prêt et euh…
  • Hahah ! C'est toujours excessivement grisant de te voir rougir de la sorte ! Ne t'en fais pas mon petit Léo, je sais me tenir tout de même !
  • Ah ouf ! Tu m'as fait peur ! Dans ce cas pourquoi pas ! Ça sera toujours plus agréable que d'aller m'enfermer dans mon petit appartement.
  • Coool ! Tu veux manger quoi ? On se commande un truc ? J'adore cuisiner mais là j'ai la flemme.
  • Euh… c'est que… euh on arrive à la fin du mois et… j'ai plus beaucoup d'argent…
  • Ne t'en fais pas pour ça ! C'est moi qui paye ! Sushi, ça te va ?
  • Euh ouais pourquoi pas ! Je me souviens même plus de la dernière fois que j’en ai mangés.

Une fois notre commande passée, nous nous installons dans mon canapé et recherchons un film à regarder sur les différentes plateformes de streaming. Nous optons pour Rocketman, le biopic sur Elton John, que Léo n'avait pas encore vu, quant à moi le revoir une deuxième fois ne me dérange guère et je pourrai en profiter pour chauffer légèrement Léo ! Je veux bien faire des efforts et ne pas lui sauter dessus trop vite, mais si j'ai un petit ami, c'est aussi pour qu'il me serve à quelque chose !

Lorsque le beau livreur sonne à ma porte, je m’élance tel un mort de faim pour réceptionner notre commande et j’interpelle Léo :

  • Ouah t’as vu ce livreur, il était trop beau gosse ! J’en aurais bien fait mon dessert !
  • Hé ! Ça ne se fait pas de dire ça… t’es avec moi maintenant, lance t-il en rougissant.
  • Ta décompensation est fabuleuse mon cher ! C’était une boutade, voyons ! Aucun livreur ne peut égaler ta beauté.

Après ces mots, je le prends dans mes bras et l’embrasse avant qu’il ne puisse piper la moindre réponse. Après ce doux baiser, mon ventre crie famine à la cervelle sa voisine :

  • Allez, c’est l’heure de manger ! Tu vois Léo, dis-je en déballant mon repas, tu es un peu comme ce pot de wasabi, tu apportes du piquant dans ma vie !
  • Euh… je vais prendre ça pour une preuve d’amour. Enfin … si c’en est une ?

J’observe mon batteur se débattre avec ses baguettes, en vain. Autant les baguettes de batterie, il les maîtrise, mais quand il s’agit de déguster un repas, c’est une autre paire de manches. Lorsqu’une goutte de sauce aigre-douce coule de sa bouche, je ne peux m’empêcher de le lui faire remarquer :

  • Dis-moi Léo, tu t’en mets déjà partout alors qu’on a pas commencé les hostilités ?

Léo se contente de lever les yeux au ciel, avant d’essuyer sa bouche et de me dérober un maki sous mon nez.

Plus le film suit son cours, plus je me rapproche de Léo. Je finis par me coller à lui, et ce dernier se blottit contre mon épaule. Je me demande s’il faisait déjà ça avec Louane, ce n’est pas très viril comme comportement pour quelqu’un qui se disait hétéro ! Mais mon dieu, ce qu'il peut être mignon ! Petit à petit, je commence à le caresser doucement d’abord les cheveux puis je descends progressivement sur son dos, sans pour l’instant, dépasser la frontière de son t-shirt. En réalité, je dois bien admettre que le fait de prendre notre temps commence à m’amuser grandement. Ça me change de mes conquêtes habituelles, qui sont autant expéditives que jouissives. Mais je n’en reste pas là et commence à passer ma main sous son t-shirt.

Le temps semble s’arrêter alors que les chansons d'Elton John résonnent dans mon appartement. Je tourne délicatement son visage et l’embrasse tendrement. Je n’avais pas connu cette sensation depuis des années ! Léo accentue davantage notre baiser en insérant sa langue. Je ne le voyais pas prendre des initiatives, mais cette part de lui me plait bien.

Je profite de celles-ci pour aller plus loin dans l’exploration de son corps. Le contact de mes doigts sur sa peau me procure une envie folle de le défourailler sauvagement ! Il est tout bonnement magnifique et ses frissons, accompagnés de petits gémissements, n'aident en rien mon self-control.

Lorsqu’une scène qui se veut sensuelle entre Elton et son petit ami s'affiche à l'écran, je me couche sur Léo tout en le couvrant d'innombrables baisers. Nos deux t-shirts volent rapidement à travers le salon. Mes caresses se font de plus en plus aventureuses tandis que mon érection devient de plus en plus monstrueuse. S'il continue à m'embrasser de la sorte, je ne vais pas résister longtemps avant de le déshabiller complètement et le baiser sans ménagement !

Arrivant à la fin du film, mon excitation est à son paroxysme, je demande alors sensuellement à Léo :

  • Tu sais que j'ai une furieuse envie de toi ?
  • Euh dans quel sens ? Je …euh… sais pas si je suis prêt, panique-t-il.
  • Je sais pas, déjà ça te plairait de te faire sucer ? Ta queue semble être bien à l'étroit dans ton jean ! lancé-je tout en passant ma main sur son érection plus que naissante.
  • Euh… je… sais pas, j'ai jamais fait ça !
  • Y'a un début à tout mon petit Léo !

A ces mots, je défais sa ceinture et baisse son jean pour atteindre l'objet de mes délires ! Elle est magnifiquement moulée dans son petit boxer rouge vif. Sans attendre une seconde de plus, je commence à lécher cette forme des plus appétissantes à travers le tissu. Les gémissements de Léo envahissent mon appartement, je suis aux anges ! Avant d'enlever le dernier rempart à notre plaisir, je plonge mon regard dans le sien pour y déceler son accord : il me le donne. Ni une ni deux, son boxer rejoint son jean sur ses chevilles et je m'empare de ma récompense pour y poser délicatement les lèvres et entame un vas et vient procurant chez Léo des sensations qu'il ne soupçonnait pas. En quelques minutes, je me retrouve la bouche remplie par son doux nectar et l'observe qui rougit de mille feux.

  • Je suis désolé… euh… j'ai pas eu le temps de te prévenir, c'était trop … euh…cool.
  • Ahaha t'en fais pas, j'adore en avoir plein la bouche !

Mon petit blond préféré rougit de plus belle et je le prends dans mes bras avant de l'embrasser langoureusement ! Je regrette quelque peu ne pas pouvoir l'emmener découvrir d'autres cieux, en le pourfendant de mon épée qui manque un peu de tranchant ces derniers temps. Mais je ressens l'envie et le besoin de ne pas brusquer les choses avec lui.

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