Émile Aklé-Soulaporth

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Image de couverture de Émile Aklé-Soulaporth
 

Émile Aklé-Soulaporth, né le 29 février 1952 à Saint-Bredin sur Giclette en Haute Marne, décédé ce 26 Septembre 2016 à Youpla-Tulahu en Coche-un-signe, fut certainement un des plus grands Oulipiens.

Étant toujours à la remorque, il est Sorti bâche-liée du Lycée Jules Ferry après avoir triplé six fois la classe de seconde d'où il est ressorti indemne et mage-hors de promotion à l'âge de 36 ans.

Il entame aussitôt des études de modulation adverbiale à la faculté de l'être (ou pas) de Monté-Vidé-Haut.

Son esprit néo cartésien quaternaire lui a permis de présenter une thèse remarquable sur les solutions rétro-grammaticales adaptables à l'épistémologie découlant de la pensée en langue javanaise. Un ouvrage de treize-mille-six-cents-quatre-vingt-dix-huit pages en verlan pour appréhender toutes les subtilités tenant au bégaiement des sourds-non-muets élevés par les frères mariniers de Gonflant-Tesseins-Honorine.

Préférant vivre à l'écart du tumulte des grandes villes, Émile A-S s'installe sur l’île Michapla en Polynésie. C'est là qu'il va laisser s'exprimer tous les fondements graveleux de ses délires et créer un genre littéraire nouveau le Soumhonkussassonne où les œuvres les plus lyriques ne sont écrites qu'avec des voyelles. L'exemple parfait du genre, il nous le donne avec « U.u.u » un roman de chevalerie ou le drame tient à la résistance d'un destrier qui ne veut jamais se mettre en marche...

En 1991, revenu sur le continent mais aussi incontinent, il écrit cet ouvrage apprécié par tous les helvètes « Uri-Noir » où il développe cette thèse très controversée « Ne Prenez jamais les Suisses pour des lents ternes... Et là fait mieux que Pi, il le double ! (lui qui, avant, triplait), faisant sans cesse pipi.

Éternel satisfait par ses recherches autant que par ses craies à Sion (Après le succès de « Uri-Noir ») il vient vivre en Suisse où il inscrit au tableau de ses romans un nouveau titre : « Là où tu es je n'essuie pas » Une épopée sournoise écrite en excluant tous les termes tenant au passé (simple ou composé), à l'imparfait (ce qu'il sait parfaitement faire) et au futur (lui n'en a jamais puisqu'il ne prévoit rien) et en excluant également les mots : vaisselle - plâtres - fesses - lunette (logique après les fesses, vue sur...). Ceci en rapport avec le titre, car il ne saurait être question d'essuyer ce qui est représenté par ces mots là, vous l'aurez compris...

Au mois d’août 2003, il profite de la canicule pour émigrer au frais de la princesse Oussidada Shavesha au fin fond du Rif, s'inspirant des poèmes d'Emile Hehunnenui pour écrire son œuvre majeur, hélas demeurée à l'indexe de l'annulaire des postes : « Les allumés du revers berbère » une aventure tennistique où les meilleurs joueurs de l'A.T.P. ont à subir les renvois de balle du champion Omar Sharif qui, au cri de « J'y va  Go ! » frappe au ras du filet, avec un effet liftant, trompeur sur les cacahuètes de ses adversaires. C'est ainsi qu'est née la légende du Docteur à la raquette flottante qui a la « Paster-gnaque ».

En 2006, n'ayant connu le succès pourtant largement mérité avec ses « Allumés », Émile A-S se remet au travail. Cette fois plus question d'écrire un nouveau roman en permutant les lettres P et B , A et I, C et V, puis U et O. Il s'attelle à une remise au goût du jour des contes et scénettes de Marguerite Houvaloye de Jard sur Mère où ses transpositions sont magnifiées par l'absence de toutes con-jonctions de coordination, s'appuyant sur l'idée phare que dans le roman moderne, toute velléité de circonstancier et lier ses propositions, est une perte de temps, appliquant à la lettre le précepte de base de la pensée du philosophe Israélien, très tendance, Ebba Monkouyon : «  Tout est en tout, contient tout et son contraire »


C'est en voulant mettre fin au « I » grec qui l'avait indisposé avec la Mère l'Oye, au profit du « I »  malaya, alors en pleine ascension oulipienne, qu'il fit une chute mortelle. Sa femme Ève reste la gardienne d'une œuvre gigantesque qui a révolutionné, avec brio, l'art d'écrire.

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Table des matières

En réponse au défi

Jeux ParaOulipiques N°3 - Nécrologie Oulipienne

Lancé par essaime
Il/Elle nous a quittés... Pour ce défi N°3, il s'agit de faire le portrait, d'écrire la courte biographie d'un personnage imaginaire qui vient de mourir à un âge à déterminer, connu pour être un artiste Oulipien de renom, ayant relevé des défis oulipiens incroyables… Qui était-il ? Comment a-t-il vécu ? Quels défis improbables mais vrais a-t-il relevés ? Comment est-il mort ?

Réponse attendue : vous écrivez pour un journal Oulipien, un texte de 666 mots exactement, contenant obligatoirement une référence au nombre Pi reconnaissable par le lecteur et le jury.

Difficulté : moyenne

Appréciation : 666 mots exactement, le compteur de Scribay faisant foi, la référence à Pi, originalité du nom, de la vie, des défis oulipiens et de la mort du personnage, la forme de la réponse

Remarque : toutes les réponses au défi sont les bienvenues, toutefois elles ne pourront plus être prises en compte par le jury pour le palmarès des Jeux ParaOulipiques dans la mesure où la date limite de remise des textes du défi N°3 était le dimanche 2 octobre minuit. Voir la communauté des jeux pour les règles : https://www.scribay.com/communities/community/124/les-jeux-paraoulipiques-de-scribay

Commentaires & Discussions

Émile Aklé-SoulaporthChapitre19 messages | 7 ans

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