Chapitre 1 : Aldur, le Parle-Braises (Aldur)

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Le vent soufflait sur les hautes montagnes du Nord, loin du conflit qui frappe l’empire de Kazux. La où vivent les nains, les elfes et les hommes. C’est une terre rude et glaciale, où la vie est une lutte de tous les instants. D’aucuns penseraient qu’il n’y ait pas d'âme qui vive ici, sinon des monstres et des bêtes féroces enhardies par le climat. Si ces derniers s’étaient trouvés là en ce jour, ils auraient compris en quoi tout cela était faux. Car là, sur un plateau rocheux recouvert de neige et de givre, une silhouette très humaine luttait pour sa vie.

Le sang et la cendre…le sang et la cendre telles étaient les odeurs qui emplissaient les narines du jeune Aldur. Au sol, reposaient les corps de quatre créatures serpentines aux écailles blanches comme de l’ivoire. Chacun des serpents mesurait au moins deux mètres. L’un était décapité, un autre avait le crâne fendu en deux et les deux derniers étaient calcinés.

Mais à cet instant, Aldur avait d’autres préoccupations. Face à lui se tenait un cinquième serpent long de plus de trois mètres et lui était bien vivant. Le jeune homme serra sa hache dans sa main droite et son bouclier en bois cerclé de métal dans l’autre. Il s’avait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur, c’était la réussite ou la mort.

Le reptile émit un sifflement strident et fonça droit sur lui en claquant des mâchoires. Le guerrier esquiva d’un pas sur le côté et sans hésiter chargea le flan de la créature, bouclier en avant. L’écu de bois et de fer racla bruyamment la peau du monstre. Le serpent perdit son équilibre un court instant. Un instant que saisit Aldur pour abattre sa hache sur le monstre. La friction du fer de l’arme sur les écailles de la créature provoqua une gerbe d’étincelles rougeoyantes.

Aldur redoubla d’effort et sa hache parvint enfin à entamer la chair du serpent. Un sang verdâtre et froid jaillit de la plaie. Le reptile monstrueux hurla de douleur. Le guerrier dégagea son arme. Un craquement sinistre lui glaça le sang. Il vit alors que le manche de sa hache s’était brisé. Les écailles de ces monstres avaient eu raison du manche de l’arme.

Le serpent tourna sur lui-même et se replaça face à sa proie. Sa plaie saignait abondamment, il ne tiendrait plus très longtemps, il le sentait. Aldur, lui, avait mal partout, ses muscles le faisaient atrocement souffrir et il avait du mal à reprendre son souffle. Cela n’avait rien d’étonnant, il combattait depuis plus d’une heure et ce au sommet d’un pic rocheux où l’air était rare. Le combat allait se finir ici et maintenant.

Le serpent fixa longuement le bipède en face de lui, hésitant, méfiant. Bien que sa hache soit brisée, le guerrier n’était pas pour autant sans défense. Pour lui le sang de cette proie était du feu, cette lumière dévorante que ceux de sa race haïssaient plus que tout.

Cette lumière que les bipèdes utilisaient pour chasser les créatures du froid comme lui. Le bipède qui se trouvait en face de lui était pire que tous les autres : ses mains pouvaient cracher le feu. Deux de ses frères étaient morts comme cela, il les avait brûlés vifs avec son feu intérieur. Si le reptile voulait survivre il avait intérêt à se méfier du feu de ce bipède.

Aldur se concentra sur sa respiration, il devait reprendre son souffle s’il voulait vaincre. Il invoqua Ignis l’esprit du feu, ses yeux brillèrent d’une lueur orangée et ses mains s’enflammèrent. Le monstre siffla de rage, de sa gueule jaillit une déferlante de froid gelant tout sur son passage.

Aldur leva les mains et un barrage de feu apparut devant lui et fonça droit sur le serpent des glaces. La neige et la glace s’évaporèrent en un clin d’œil à l’approche des flammes, lançant une bande de roche fumante sur plusieurs mètres de large et de long. Le monstre intensifia la force de son souffle tentant d’étouffer le feu.

Aldur fit de même et appela la force d’Ignis de tout son être, les flammes doublèrent de taille et la chaleur devint étouffante. Le serpent fut balayé comme un fétu de paille par la déflagration, quand la fumée retomba il ne restait de lui que ses os et sa peau tout le reste avait brûlé.

Aldur tomba à genou, épuisé, vidé de son énergie, respirant avec effort. Il sentait le sommeil le gagner, malgré cela le jeune homme savait que ce n’était pas le moment de se reposer. Le plus dur avait été fait mais il lui restait une dernière chose à faire, il se releva péniblement, sortit une épaisse corde de sa besace et s’avança vers la dépouille du monstre.

Le soleil se levait doucement au-dessus du pic du loup, il était donc sept heures du matin environ. La lumière de l’astre commença à éclairer le village du clan des loups écarlates. Au sommet de l’une des quatre tours de guet entourant le village, une sentinelle s’étira de fatigue heureuse de voir le matin arriver après une nuit de garde. La neige avait enfin cessé de tomber après une nuit entière.

Le garde entendit l’appel de son collègue en bas de l’échelle, l’invitant à descendre. Il se leva, et c’est en s’approchant de l’échelle qu’il aperçut une silhouette qui approchait lentement de l’entrée du village.

La sentinelle s’appuya sur la balustrade et plissa les yeux, aussitôt il identifia l’individu qui approchait. Il saisit sa corne et souffla dedans de toutes ses forces. Au son de l’instrument son collègue réagit au quart de tour et fila vers la maison du chef. Le son de cette corne ne voulait dire qu’une chose : un Parle-Braise était né.

Aldur tirait, ou trainait, la carcasse de l’énorme serpent des glaces derrière lui. Il sourit, la porte du village était enfin en vue. Le son d’une corne retentit dans les airs, les sentinelles annonçaient sa venue. La porte de la palissade s’ouvrit, le bois craquant sous l’effet du gel.

A peine Aldur avait-il franchi les portes qu’une bande de gamins curieux accourut pour voir de plus près le singulier butin que le Parle-Braise trainait derrière lui. Bientôt les adultes vinrent eux aussi admirer la dépouille du reptile et par la même occasion féliciter le jeune guerrier.

Aldur amena son trophée jusqu’à l’autel du feu et de la louve, le lieu de culte et de réunion de l’ordre des Parle-Braises. Là il libéra ses épaules de la corde qu’il avait utilisée comme harnais pour tirer la dépouille du serpent, en face de lui se trouvait une vieille femme à la longue chevelure grisonnante. C’était Rayba la matriarche des Parle-Braises la femme du chef de son village. Aldur inspira profondément et parla d’une voix fatiguée mais forte :

 « Je te salue Rayba, j’ai passé l’épreuve du feu et de la glace.

Il désigna son trophée et ajouta :

 -Comme Ignis et Loupa l’ont exigé j’ai suivi la trace d’un grand serpent des glaces. Je l’ai affronté lui  et ses pairs, j’ai vaincu et j’ai ramené sa dépouille. Ai-je réussi l’épreuve, matriarche ? Ai-je mérité  d’être un Parle-Braises ?

Aldur avait le souffle court son discours l’avait essoufflé. Il était aussi très nerveux à l’idée de la réponse des Parle-Braises. Rayba dévisagea longuement Aldur, ses yeux de rapaces allaient du jeune homme à la carcasse du serpent des glaces. Après plusieurs secondes, qui semblèrent être des heures pour Aldur, la vieille femme prit la parole :

 - Tu n’as pas besoin de mériter d’être un Parle-Braises Aldur Thunder-Fang, tu en es déjà un. »

Un tonnerre d’acclamations et d’applaudissements suivit les paroles de la matriarche. Aldur sentit une bouffée de fierté et de soulagement monter en lui. Il était si fier de lui que les larmes lui montèrent aux yeux.

Bien vite la fatigue le rattrapa, et il dut se faire escorter jusqu’à la hutte des médecins. Mais pour l’heure Aldur se moquait de la douleur et de la fatigue, il avait atteint son but : il était devenu un vrai Parle-Braises.

****

Il courait comme un diable autour du feu, jouant avec ses amis qui le poursuivaient. Il courait de plus en plus vite, sans regarder où il allait, où il marchait, si bien qu’il finit par trébucher. Il bascula la tête la première dans le feu. Tout le monde autour du feu hurlait de terreur, les adultes comme les enfants, tous sauf lui. Il se releva, mais il n’était pas brûlé et il n’avait pas mal. Il ressentait au contraire une douce chaleur l’envahir. C’est alors qu’une voix s’éleva au-dessus des cris, une femme mûre à la longue chevelure brune parsemée de gris se détacha de la foule. Elle fit un geste de la main et les flammes sur les corps de l’enfant disparurent aussitôt. Elle s’approcha alors du petit garçon, posa une main rassurante sur son front et dit :

« Je te salue Aldur disciple d’Ignis et de Loupa ».

Aldur ouvrit lentement les yeux. Il avait fait ce rêve encore une fois. Ou plutôt il s’était rappelé comment il avait découvert sa vraie nature et son potentiel de Parle-Braises, il avait huit ans. Cet accident avait été un tournant dans son existence. Sans lui il n’aurait jamais découvert ce dont il était capable. Il ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.

Il se redressa sur sa couche et se remémora ce qui avait suivi l’incident. Il n’avait que huit ans lorsqu’il était tombé dans le feu de camp. Après cela Rayba l’avait pris sous son aile en commençant sa formation. Cette dernière avait duré neuf ans et c’était achevée hier, il avait réussi l’épreuve de la glace et du feu. Mais avant celle-là il en avait bien d’autres. On lui apprit à communiquer avec les esprits de Loupa et d’Ignis, à manipuler le feu et à le faire plus qu’un avec lui et enfin il fut formé au maniement des armes. Ces années de formation avaient été dures mais il en était sorti grandi. Il était reconnaissant aux Parle-Braises de l’avoir formé et il était fier d’en faire partie.

Curieux de savoir combien de temps il avait dormi il décida de sortir. En se levant Aldur entendit une forte respiration. Il tourna la tête vers ce bruit. A côté de son lit était couché un énorme loup, plus massif qu’un poney, au pelage noir. Le jeune homme sourit en reconnaissant Fang son loup géant, sa monture et son meilleur ami. Son clan ne s’appelait pas les loups écarlates pour rien : leurs esprits tutélaires étaient Ignis, le feu, et Loupa, la louve.

A l’âge de 7 ans chaque membre de la tribu subissait un rite de passage. Les Parle-Braises le couvraient d’une peau de loup et l’envoyaient sur le territoire des loups géants, une immense forêt d’arbres noirs. Là l’enfant devait trouver une meute de loups et les suivre jusqu’à que dans une vision Loupa lui dévoile quel était son double totémique. Ce dernier accompagnait ensuite l’initié pour le reste de sa vie. Aldur caressa la tête de Fang qui respira plus fort comme pour exprimer sa joie.

Le jeune homme s’habilla et quitta la hutte faite de bois, de pierre et de peau. Le soleil était déjà haut dans le ciel éclairant d’une lueur blafarde le village et les montagnes environnantes. Aldur fut tiré de ses rêveries par des voix qui approchaient. Il baissa les yeux et vit deux Parle-Braises approcher, deux femmes l’une plus âgée que l’autre. Ils saluèrent le jeune homme et la plus jeune femme dit :

« Bonjour Aldur, tu as dormi cinq bonnes heures. Maintenant que tu es réveillé il est temp d’accomplir la cérémonie d’intronisation. Rayba et les autres sont prêts il ne manque plus que toi. Tu es prêt ? »

Aldur acquiesça et suivit les deux femmes jusqu’à l’autel des esprits. En effet tous les habitants du village étaient présents, Parle-Braises ou non. Devant lui se trouvait un immense plateau rocheux, des deux côtés se trouvaient deux statues de pierre. L’une représentait un colosse assis en tailleurs les bras croisés et l’autre un énorme loup. C’était Ignis et Loupa les esprits tutélaires de son clan.

Aldur sentit une boule d’angoisse lui monter à la gorge. Il savait qu’il avait réussi l’épreuve finale et qu’il n’y avait donc plus aucun doute sur son intronisation parmi les Parle-Braises. Mais se montrer en public de la sorte le gênait un peu. Il n’y avait plus eu de nouveau Parle-Braises avant lui. Il pensait donc que cette cérémonie se ferait uniquement en présence des membres de l’ordre, d’où ce sentiment de gêne.

Rayba lui demanda d’approcher, le jeune homme s’exécuta. Il s’avança et se tint debout au centre de l’autel. La matriarche reprit la parole.

« Aldur fils de la guerrière Guéya et du chasseur Cobalt, frère de la chasseresse Laya.

En entendant le nom de sa sœur, Aldur chercha cette dernière dans la foule. Depuis la mort de leurs parents durant une attaque de monstres sur le village, elle avait tenté de s’occuper de lui. Cela n’avait pas été facile, ce dernier ayant un fort caractère et elle un instinct de protection exacerbé. Etant responsable de sa sécurité et de son éducation elle se mit à le surprotéger ce qui fut rapidement source de conflit entre elle et Aldur.

Elle s’était d’ailleurs opposée à ce qu’il rejoigne les Parles-Braises, estimant que son frère était trop jeune pour cela. Mais elle n’avait pas pu l’empêcher de s’engager sur cette voie. Après le début de sa formation ils s’étaient peu à peu perdus de vue. Aldur espérait tout de même la voir dans l’assemblée, il n’eut cependant pas le temps de chercher car Rayba reprit la parole.

 -Aldur tu as passé l’épreuve du feu et de la glace, tu as traqué un grand serpent des montagnes et  tu l’as terrassé. Tu es donc à compter de ce jour un authentique Parle-Braises.

Elle demanda au jeune homme de retirer sa chemise. Bien que surpris Aldur obtempéra, dévoilant son buste musclé. Sa peau tannée par le soleil blafard des montagnes ressemblait à du cuir et faisait ressortir les cicatrices laissées par son combat contre les serpents de glaces, ses cheveux roux tressés en une multitude de tresses tombaient en cascade sur ses épaules.

Mais ce qui était le plus marquant dans l’anatomie du jeune homme était une marque noire comme du charbon qui couvrait en partie son avant-bras gauche. La marque formait un motif d’entrelacs qui semblait suivre les veines du bras. C’était la marque d’Ignis, le symbole que portaient les aspirants Parle-Braises.

La matriarche avança d’un pas et d’un geste vif posa la paume de sa main sur la poitrine d’Aldur. Aussitôt ce dernier ressentit une vague de chaleur le traverser. Rayba parla d’une voix puissante qui ne pouvait être celle d’un mortel. C‘était comme si les esprits de la louve et du feu s’exprimaient à travers elle.

 -Par la flamme primordiale je te nomme Parle-Braises, bras armé d’Ignis, puisse ta flamme purifier le monde des suppôts du chaos ennemis de la vie ;

Par la grande louve je te fais don de sa force et de sa fureur guerrière, puisse-t-elle te permettre de triompher dans l’adversité !

Les statues situées des deux côtés du plateau, irradièrent soudain d’une étrange énergie. Aussitôt Aldur sentit son corps vibrer comme s’il était frappé par la foudre.

Un vent glacial se leva, pourtant Aldur n’avait pas froid. Au contraire il était envahi par une puissante chaleur. La marque sur son bras s’enflamma, les flammes commencèrent à courir le long de son bras vers son épaule. Aldur manqua d’hurler de douleur, les flammes le brulaient ! Elles n’étaient pas ordinaires, il n’avait plus l’habitude d’être brulé, depuis la découverte de ses pouvoirs le feu ne pouvait plus lui faire de mal. Mais le feu de la marque n’avait rien de banal, c’était le feu primordial, le feu d’Ignis en personne.

A présenter son bras tout entier était en feu, de la clavicule jusqu’au bout des doigts. Les flammes se tarirent peu à peu, laissant apparaître une immense marque couvrant cette fois l’intégralité du bras d’Aldur. La douleur s’estompa peu à peu et Aldur reprit son souffle. Il suait à grosse gouttes, mais restait debout la tête haute. Rayba recula le fixant de ses grands yeux de chouette. Le jeune homme crut discerner un semblant de sourire sur le visage de la matriarche.

La vielle femme se retourna ver l’autel en pierre. Deux paquets de peaux y étaient déposés. Elle ouvrit le premier, le plus imposant, et en sortit une armure de cuir et de maille ainsi qu’un heaume. Elle saisit le buste de l’armure, les deux acolytes firent de même avec les gantelets et les jambières. Les trois femmes s’approchèrent d’Aldur, ce dernier vit alors que le cuir de l’armure était en réalité la peau du serpent des glaces. En observant les tenues des Parle-Braises présent il se rendit compte qu’elles étaient faites des mêmes matériaux.

Rayba aida Aldur à enfiler le plastron puis elle recula de quelques pas laissant les deux jeunes filles passer le reste de l’armure au jeune initié. L’une d’elle retourna à l’autel et pris le heaume tandis que Rayba récupérait le second paquet.

La jeune fille tendit le heaume à Aldur, il s’en saisit. Alors qu’il inspectait son nouveau casque Rayba lui dit :

 -Tu as vaincu un grand serpent, comme le veut le rituel nos meilleurs artisans et forgerons l’ont dépecé. Ils ont fait de sa peau une armure et ont fait de son crâne un heaume.


En effet le cuir et la maille de son armure étaient faits en peau et en écaille de serpent des glaces, un bouclier de forme ovale, portant l’emblème du clan, était fixé à son gantelet gauche.


Son casque lui était fait avec le crâne de la créature. Rayba s’avança, le second paquet toujours dans les mains.

 -Quant aux os de la créature ils ont servi à forger ceci.

Elle ouvrit le paquet et Aldur y découvrit une hache à deux mains de toute beauté. Le manche était fait d’os finement sculpté dessinant la silhouette d’un loup. Le fer de la hache lui était courbé et ciselé d’entrelacs.

 -Le fer de cette hache est fait en acier volcanique, le métal le plus solide et le plus résistant à la   chaleur que l’on puisse trouver.

Aldur prit l’arme, la soupesa et fit quelques mouvements. La hache semblait légère comme une plume, pourtant il savait que c’était une arme des plus mortelles qui soient.

 -Maintenant jeune Parle-Braises, un genou à terre. Proclama Rayba.

Aldur s’exécuta, accrochant sa hache dans le dos, il s’agenouilla devant la vieille chamane.

Elle saisit un bâton chamanique orné de talismans et de runes et dont le haut se finissait en une figure torsadée rappelant une flamme dans laquelle était incrusté un cristal d’obsidienne. Elle posa le bout de son bâton sur l’épaule du jeune homme et une fois encore parla de la voix des esprits.

 -Aldur fils de Guéya et de Cobalt fais-tu le serment de protéger l’équilibre et le monde contre le chaos ?

 -J’en fais serment !

 -T’engages-tu à employer le pouvoir des Parle-Braises avec respect et humilité ?

 -Je m’y engage !

Rayba sourit dit :

 -Debout Aldur Thunder-Fang, tu es désormais un Parle-Braises.

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