Il reste, sous les fleurs essentielles,

Le petit rire qui pleurait naguère…

Il faut voir ces sourires

Et ces rares caresses,

S’unir et se plaire

Pour des heures malicieuses…

L’innocence paresseuse

Des deux corps androgynes

Ne se touchent ni s’ignorent…

Seulement ils sont là !

C’est dans l’autre visage

Que nous sommes en beauté ;

La pupille éclairée par la grande unité.

Et nous sommes une étoile

Brûlante et légère à la fois.