Anyone, anywhere (Anathema)

Une minute de lecture

Ô monstre de langueur.

Tu es mien, je suis tien. Abandonné, même par moi-même, je m’effondre dans la nuit, avec une douleur interne que je sens de solitude, au travers des yeux qui ne sont miens. Dramatique, on prend rien. J’aurais jamais dû, si j’avais pu.

Mais personne.

Personne.

Je vais où je veux, libre de ma solitude.

Je n’aurais que conditionnel, tout est hypothétique. Éternellement.

Et quand ça commence, ça détruit tout. Ah bon ?

Crier un désespoir, c’est le faire exister, mais c’est tenter de le détruire. En moi, je sais. Peut être trop tard, mais jamais jusqu’à la fin. Comment faire pour enivrer spontanément mes quelques minutes de vie ?

J’aurais l’ambition de me copier coller.

Mais jamais.

La fin est triste.

Le début.

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