Se frayer un chemin.

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Il avait déjà passé des heures à boire à sa source, cet elixir qui lui donnait envie de senvoler, s'envoyer en l'air, planner. Il avait passionnément aspiré ce doux miel qui dégoulinait de ce petit trou, il  voulait désormais découvrir le fond de sa pensée, aller le plus possible à l'intérieur de son être. Mais la rose voulait frémir d'avantage avant d'être cueillie. Elle aimait le contact de ses lèvres, son nez entre ses pétales, ses doigts allant et venant le long de sa tige, elle le faisait languir volontairement. Or le jour s'était levé depuis bien longtemps pour lui et il ne comptait pas se coucher de si tôt, pas avant que les rayons de son soleil ne pénètrent les nuages jusqu'à atteindre le paradis, pas avant que la rose ne sortent ses étonne épines pour lutter contre le plaisir des coups de ce soleil. C'est ainsi qu'elle s'est enfin ouverte, grandement, les pétales écartées pour laisser entrer les rayons et se faire déchirer. Puis au gré du vent, entre mille et une explosion de zénith, il s’est mit à pleuvoir. La rose était trempée, le soleil s'était sauvé.

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