Chapitre 1

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C'était un été étouffant, une chaleur accablante de 33 dégrés régnait à l'ombre. Les rayons brûlants du soleil semblaient transpercer l'atmosphère aride, faisant miroiter l'air. Certains stands de la plage, assoiffés eux aussi, étaient à court de bouteilles d'eau. Au milieu de cette fournaise, je me perdais dans mes pensées, observant la scène qui se déroulait devant moi.

Je fus frappé par la vision d'un petit garçon énergique, sautillant sur le sable brûlant, les pieds nus et les cheveux ébouriffés par le vent chaud. Il jouait au volley-ball avec son père, leurs mouvements gracieux se fondant dans la danse chaotique du jeu. Le ballon rebondissait entre eux, soulevant des gerbes de sable doré à chaque impact.

La plage était une mer de monde, une foule assoiffée cherchant désespérément un refuge contre la chaleur écrasante. Les vacanciers se pressaient, en maillots de bain aux couleurs éclatantes, cherchant un coin d'ombre sous les parasols multicolores. Des enfants riaient et s'éclaboussaient dans les vagues, tandis que les adultes cherchaient un peu de fraîcheur dans l'eau cristalline.

C'est alors que mon attention fut captivée par une jeune fille d'une beauté saisissante. Vêtue d'une robe de plage légère, elle semblait flotter gracieusement sur le sable doré. Chaque mouvement qu'elle faisait était empreint d'une élégance naturelle. Ses sandales couleur corail laissaient entrevoir ses pieds délicats, tandis qu'une légère brise agitait les pans de sa robe, révélant occasionnellement les motifs floraux qui l'ornaient.

Une petite touffe de cheveux bruns formait un halo autour de son visage. Ses boucles d'oreilles ethniques en argent, ornées de motifs complexes, scintillaient à chaque mouvement de tête. Son regard, doux et envoûtant, semblait porter en lui des mystères insondables.

C'était comme si le monde autour de moi s'était figé, ne laissant place qu'à elle. Mon regard se perdit dans le sien, incapable de se détacher de cette beauté captivante. J'étais troublé, ensorcelé par sa présence.

À cet instant précis, j'eus le pressentiment que je devais m'approcher d'elle. Malgré mon manque de confiance en moi, une voix intérieure me murmurait : "Tu n'as rien à perdre, vas-y."

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