poème

Une minute de lecture

Il s’agissait pour moi peut-être d’un début

En déchiffrant un peu charades et rébus

Qui s’écoulaient sans peine à mon oreille alerte

Tout en dégringolant de leurs lèvres ouvertes

Je n’étais sûr de rien, je ne devisais pas

Je laissais voir au monde un visage pantois

Et toi ma douce vie, de quoi avais-tu l’air ?

Nuages de débris et soupçons de colère

Parfois l’amour joyeux devenait tout de glace

Et l’amitié fidèle un bel oiseau qui passe

Croassant dans le ciel un bien mauvais augure

Criant la vérité que jamais rien ne dure

Alors je m’assoupis sous l’arbre centenaire

Tandis que mes pensées exterminaient la guerre

En tuant à la fois rancunes et fureurs

Décimant la terreur et les cris et les pleurs

En ce sommeil profond mes poings fermés s’ouvrirent

Des larmes me coulaient dans des sanglots de rire

Et je me débattais dans des palpitations

En taisant dans mon cœur ces tristes passions

Et le sommeil prit fin, enfin j’ouvris mes yeux

Pour voir sous un nuage un morceau de ciel bleu

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