J'ai décidé d'écrire, ce que je voulais dire, mais qui ne veut pas sortir. Ecrire et s’écrier sont la même origine..., je voudrais hurler, sortir tous les mots coincés dans ma gorge……, du bout de mon stylo c’est comme si je peux détricoter les pelotes de mots que j’ai trop ravalée. Je les extirpe du bout de mes doigts ils sortent, en confettis, en rires ou en pleures ! Ils sont des confettis de moi, de mon âme, de mon cœur qui bat. Sur le papier glacé je jette les mots qui me font mal et ceux qui me donnent aussi l’espoir de continuer, parce qu’ils sont beaucoup d’espérances, sous les lettres que j’écris, je sens mon cœur qui s’affole et qui reprend vie. Au milieu du brouillard gris de ma vie, duquel je ne vois rien, mes mots sont un phare et un ancre d’encre sur le papier salé par mes larmes. J’écris sur les murs de ma vie, comme pour les agrandir et voir plus loin malgré le désespoir qui parfois m’en n’empêche. Les mots me font revivre, plus haute, plus forte, avant que je ne meurs. J’écris mon testament, ça veut dire témoignage en latin ou en grec, je crois. Je souhaite laissé une trace de ma courte existence et ne pas juste être une étoile filante trop vite oublié dans la nuit, si sombre…....

Les paroles s’envolent mais les écris restent. Vous me direz à quoi bon ? Quand on est morts, et redevenus poussieres, quelle importance que tous ça ? Je vous répondré que c’est important maintenant et pas plus tard…., c’est important pour moi tant que je suis vivante de pouvoir m’accroché à cet espoir tant bien que mal malgré les épreuves qui s’enchainent, s’acharnent et se ressemblent. Ma joie de partager et transmettre un peu de moi chasse la peur et le chagrin qui me prennent par fois. J’ai envie d'écrire et de m’améliorer pour me prouvé que je peux quand même réussir quelque chose et être douée. Pas juste être juste une malade. Pas juste une mourante ! Je suis une vivante et une battante, et ceci est mon histoire. Mon récit. Je suis l’écrivaine de ma vie. Car on écrit pas seulement avec des mots, on écrits pas seulement des textes, on n’écrits aussi sa vie avec des bouts de soi-même…, alors, ainsi, que l’on écrive ou pas on est tous un peu des artistes de l’existence et du monde ?