Joyau.
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Je vais là où les gens s'asseoient, à la fontaine ultime et aux odeurs salines. Emu, le coeur apaisé, là où n'existe aucun enjeu, là où l'on est.
La fin des images et des reflets aveuglants, dans la pure utopie où le temps se dissout. Le vent balaie l'indifférence, ici tout va bien.
La vie s'écoule et prend son temps, la peur n'existe pas.
Le jeune homme nage sereinement enveloppé par l'onde fraîche. La lune éclaire son visage brun et ses grands yeux noirs. Il se sent fort, invulnérable. C'est comme un rite initiatique sous les étoiles brillantes comme autant de joyaux.
Avant le temps et les rues sombres.
Avant la mort.
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