Eux

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Leurs yeux ont tant usé le paysage vide

Du sommet de colline à l'herbe des fossés,

Leur âge a imprimé tant de sinueuses rides

A leurs tremblantes mains sur leurs genoux posées,

Que plus rien ne réjouit leur cœur qui se repose

Sous l'armure grisâtre édifiée par les ans,

Et que ne les retient aucun parfum de rose,

Qu'à l'aune de leur vie plus rien n'est imprtant.

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