Canal soir

Moins d'une minute de lecture

C'est l'heure où les poissons, qui se croient seuls, s'amusent

C'est l'heure où le héron me laisse l'approcher

Sans me lancer, furieux, les injures dont il use

À l'égards des fâcheux qui l'osent déranger.

Dans le fossé herbeux la grande aigrette blanche,

Hausse sa haute taille, debout sur ses longs pieds :

Elle semble scruter précisément les branches

Pour un objet perdu qu'elle doit retrouver.

Le ciel qui s'obscurcit m'offre son aquarelle

De roses et de gris savamment dégradés ;

La nature en émoi, sous mes yeux, se sent belle,

Et elle emplit mon cœur sous le sceau du secret.

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