Réponse à Docno

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Le temps passe, Docno, le temps passe en effet,

Il nous semble qu'à peine quitté le berceau

- Tu le sais comme moi, nul n'y peut rien changer -

On approche à grands pas de l'ombre du tombeau...

Mais pourquoi en pleurer puisque c'est notre sort ?

Pourquoi s'en étonner ? Nous l'avons toujours su.

Et ce moi d'autrefois, lui est déjà bien mort

Que les vieilles photos ravivent à ma vue.

Quant à ce qu'exigeait la jeunesse arrogante,

Et que tu nommes, toi, des "rêves oubliés",

N'était-ce pas plutôt idées extravagantes

Que d'autres temps plus sages auront foulé au pied ?

Il nous faut tricoter des rêves à nos mesures,

Cultiver nos jardins, oublier les regrets ;

Nul ne peut résister aux lois de la nature

Il faut laisser dormir la cendre du passé.

Nous nous sommes appris au fil de nos errances

Et connaissons nos coeurs dont tous les fruits sont mûrs ;

Il nous faut renoncer à une adolescence

Dont les tourments de l'âge ont fait taire les murmures.

Il faut laisser glisser les larmes de nos peines,

Attendre que les vents doucement les emportent ;

Ne pas perdre nos jours en espérances vaines

Et entrer au bonheur par la petite porte.

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