Espérance

Moins d'une minute de lecture

Nature est-elle aveugle et sourde,

À suivre le cours des saisons

Comme sombre une pierre lourde

Soudain jetée au puits sans fond ?

Je ne sais que mon ignorance

À sentir sourdre tous les matins

L'affleurement d'une puissance

Sous le ciel voilé de satin.

Pour lisser frais le fil de l'eau,

Ne faut-il un doigt, une main ?

Pour souffler vents dans les roseaux

Ne faut-il un cœur musicien ?

Quelqu'un est-il là qui m'écoute,

Quand je murmure au doux silence,

Qui efface l'ombre du doute,

Une chaleur, une présence ?

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