Angoisse

Moins d'une minute de lecture

Il est des peurs d'enfant comme orages d'été,

Qui soufflent en grondant dans la moiteur des nuits,

Qui roulent le cœur lourd, dissonnant, dénutri,

Et meurent en sanglots lancinants, hébétés.

Et puis la pluie des larmes apaise toute chose,

Une main de fraîcheur se pose au front fiévreux ;

Il est doux de dormir là où le vent dépose

La brume salutaire à nos corps miséreux.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Ninib ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0