Nature morte

Moins d'une minute de lecture

Cela sentait la cire et le tilleul au miel,

Le bois que le soleil avait longtemps séché ;

Dans cette chambre bleue tout était empli d'elle...

Sur le bureau encore un crayon, un cahier...

La rose rouge sang penchée au bord du vase

Avait semé au sol deux pétales craquants ;

À la fenêtre ouverte le rideau diaphane,

Au souffle du vent d'est, bougeait tout doucement.

j'ai porté à ma joue la laine d'un chandail,

Respiré son parfum à la soie d'un foulard.

Je me suis dit enfin : "il faut que je m'en aille"

Essuyant une larme, "allons, il est trop tard"

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Ninib ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0