Relativité

Une minute de lecture

Chacun sous le soleil est différent, mon fils ;

Chacun conduit sa vie, selon ses errements ;

Chacun fait ce qu'il peut ; l'existence n'est lisse

Qu'aux yeux du souvenir qui oublie et qui ment.

On ne saurait conclure avant l'ultime page ;

Et il ne faut jamais, jamais jurer de rien ;

Tel est fou qui croyait pourtant être plus sage,

Il est d'éternels voeux qui sont sans lendemain...

Tu ne te connais pas toi-même qui espères

Forger un avenir conforme à qui tu es.

Tu avais tout écrit mais ton chemin se perd...

Tu cueilles des fruits verts à défaut de lauriers.

Evite le mot dur qui juge et qui accable,

Evite de trancher comme avec un couteau ;

Garde-toi de l'orgueil amer de ceux qui savent ;

Garde-toi du mépris, c'est l'attribut des sots.

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