Vif étang

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La cane se repose, en bibelot sans pattes

Près de son compagnon au col vert rutilant ;

L'hirondelle pressée que les mouches appâtent

De ses plumes bleutées, frôle l'eau de l'étang.

Les alevins sont nés qui par milliers frétillent,

Sous la surface lisse où se mirent les joncs ;

Le chant clair des mésanges dans la haie pétille,

Tandis que le vieux saule, affable, de son tronc,

Soutient le dos lassé du flâneur solitaire

Qui contemple apaisé le paysage ami,

En peintre satisfait et fidèle à sa terre,

Balayant du regard sa toile réussie.

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