Chapitre 6 (1/2)

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        Les jambes lourdes, le soldat se balança d’un pied sur l’autre pour réactiver le sang dans ses membres. Le mouvement fit cliqueter son armure. Cela faisait un temps interminable qu’il était là, à stationner dans le couloir avec son compagnon, dans cette cuirasse de fer pesant des tonnes. Il soupira. Encore un tiers de cadran avant la relève. Il lui tardait d’aller se prélasser dans les thermes privés, privilège des gardes royaux. Et avec une pièce d’or glissée dans les bonnes mains, la compagnie féminine ne manquerait pas. De longues jambes glabres, de beaux seins bien fermes…

        Son collègue grogna, ce qui le tira de sa rêverie. Il soupira. Il était affecté à la protection du roi Tolsten depuis déjà plusieurs années, mais l’ancienneté ne rendait pas les longues nuits de surveillance plus agréables. Il enviait même la capacité de son camarade à rester aussi stoïque en toute circonstance, comme si les courbatures des muscles et le poids de l’armure, ainsi que l’ennui pesant ne l’atteignaient pas.

        - À… à l’aide… 

        Chancelante, les vêtements recouverts de sang, une servante s’approchait d’eux en boitant. Ses cheveux emmêlés cachaient son visage.

        - Halte ! Qui va là ?

        - Aidez-moi, par pitié… Ils… ils me suivent de près… Le château est attaqué. 

        Sa surprise passée, le jeune homme se porta vers la blessée. Son compagnon resta en retrait. Le garde lui demanda alors qui était l’ennemi. Toutefois, elle ne pu répondre et tomba en avant. Par réflexe, le soldat la rattrapa. Elle gisait de tout son poids dans ses bras, visiblement évanouie. L’homme tourna la tête vers son compagnon d’arme pour requérir son aide, et ce fut l’instant précis que choisi Louve pour porter son coup. Elle dévoila la dague cachée dans sa manche et frappa. La lame glissa juste sous le heaume dans un bruit métallique de fer contre acier et se planta pile dans la jugulaire du garde royal. Elle se dégagea alors qu’il s’étalait sur le ventre, tentant avec maladresse d’épancher le sang de ses mains gantelées.

        Leste, l’autre Erdrelien dégaina et se jeta sur la tueuse avant même que son compagnon ne touche le sol. Désavantagée par l’allonge, la jeune femme plongea en avant. Elle passa in extrémis sur le côté de son adversaire et entendit le bruit clair de la lame fendant l’air au dessus de sa tête. Maïly était trop loin pour qu’elle puisse aller s’équiper d’une épée. Elle allait devoir faire sans. L’homme tailla à nouveau, et cette fois Louve fut trop lente. L’acier lui entailla profondément la cuisse alors qu’elle pivotait. Sa jambe vite ensanglantée se déroba sous elle et elle se retrouva un genou à terre, comme si elle saluait l’homme qui s’apprêtait à la décapiter.

        Sûr de sa victoire face à cette femme presque désarmée, le cuirassé leva son épée, prêt à donner le coup fatal. La lame siffla dans un élégant mouvement courbe, vers la base du cou. Elle rencontra soudain un obstacle imprévu. Vive, Louve avait soulevé la cape dorée du garde mort pour bloquer le bras de son ennemi. Elle l’entortilla avec souplesse et le garde se retrouva immobilisé, le bras coincé par le tissu et la force incroyable de la femme qui se déplaça derrière lui. L’étoffe se fraya alors un chemin sous son heaume. Elle se plaqua contre sa gorge et se resserrait inexorablement. Le combat enivrait la combattante. Il occultait pour un temps sa douleur.

        D’un violent coup de reins, le guerrier se jeta en arrière. Dans un bruit de ferraille, Louve et sa proie s’écrasèrent au sol. La guerrière fut broyée par le poids de l’Erdrelien en armure complète. Sous le choc, elle avait relâché sa prise et le garde pu se défaire à moitié de l’étoffe. D’un violent coup de coude, il envoya valser la mercenaire contre le mur. À bout de souffle à cause de la strangulation, il se redressa avec peine et ramassa son épée. Il allait pour embrocher la poitrine de cette maudite femme lorsque la voix d’une gamine retenti.

        - Louve ! Attrape ! 

        Et elle fit glisser une dague sur le sol carrelé. D’un geste vif, Louve la saisit par la pointe et, dans le même mouvement, la lança sur le garde royal.

        Il n’eut pas le temps de l’éviter, mais, avec un seul œil à sa disposition, Louve ne visait plus aussi bien. L’arme ne fit que riper contre le côté du heaume. Le garde fut cependant assez perturbé pour que la jeune femme lui saute dessus. Ils basculèrent à nouveau en arrière. Cette fois, ce fut le garde qui reçut tout le choc de la chute. Rapide, la mercenaire ramassa la dague sur le sol et l’enfonça dans la visière. La lame effilée pénétra en profondeur et avec un bruit spongieux dans l’œil gauche de la victime, morte sur le coup.

        Louve se laissa glisser à côté du corps et resta allongée, reprenant peu à peu son souffle. Elle  détendit un minimum ses muscles endoloris. La douleur de son épaule se calmait. Toutefois, son bras droit ne lui répondait plus du tout à présent, et elle ne ressentait plus rien, même quand elle le palpait. Il n’était juste que douleur lancinante. Avoir autant utilisé son membre alors que l’épaule était tout sauf guérie avait sans doute aggravé la blessure et abimé les nerfs.

        Elle tendit l’oreille, mais aucun bruit ne se fit entendre. Avec le vacarme du combat, il était étonnant que personne ne soit accouru. Il valait mieux rester sur ses gardes, même si l’alarme ne semblait pas avoir été sonnée. Pas encore.

        - Louve ? s’inquiéta Maïly. Tu veux que je bande ta jambe ? 

        Se redressant à moitié sur le côté gauche, la mercenaire observa sa jambe douloureuse.

        - Ah, oui. Découpe un lambeau l’une des capes. 

        La gamine acquiesça et se mit à l’ouvrage tandis que la jeune femme l’observait. Elle ne connaissait pas le sentiment de reconnaissance. Elle ne l’avait jamais ressentit. Toujours était-il que sans la dague lancée par la petite Erdrelienne, Louve aurait pu ne pas gagner. Elle serait même sans aucun doute morte. L’air de rien, elle lui avait sauvé la vie. Et ça lui faisait du mal de l’admettre. Néanmoins, c’était le genre d’initiative qu’il était toujours bon à prendre et à encourager si elle voulait sortir de cette forteresse en vie et en un seul morceau. À contrecœur, et sans aucune gratitude, Louve la remercia. Tout sourire, la gamine lui expliqua :

        - C’est grâce à ton courage tu sais ? La manière dont tu t’es battue, sans jamais laisser la peur prendre le dessus sur toi ! Je ne pouvais pas rester lâche alors que j’accompagne quelqu’un de si courageux.

        - Je ne suis pas quelqu’un de courageux. 

        Maïly s’arrêta quelques secondes, histoire de vérifier si sa compagne était sérieuse. Elle le semblait. La gamine pouffa en se remettant au travail. Pas courageuse ? Quelle blague ! La guerrière en face d’elle était tout sauf un pleutre. Avec un bout d’une des capes, elle épongea le sang avant de commencer à bander la blessure.

        -Tu n’as pas à être modeste avec moi tu sais ? J’avais…

        - Ai-je une tête à être modeste ? la coupa Louve, hargneuse. Être courageux, comme tu l’as remarqué, c’est combattre sa peur et ne pas la laisser nous paralyser. Sauf que j’ignore ce qu’est la peur. Tu parleras courage avec Drya si elle revient.

        - Elle pourrait revenir ?

        Louve ne répondit pas. Drya était toujours inconsciente, mais une fois qu’elle se réveillerait, cela signifierait que son temps à elle était terminé. Elle le sentait. Sa propre conscience n’avait pas encore la force de garder définitivement le contrôle.

        Elle se releva, instable sur ses jambes, la vision trouble, et pesta. Si elle continuait comme ça, elle n’allait plus faire long feu. La douleur ne la dérangeait pas lorsqu’elle combattait, l’adrénaline coulant alors dans ses veines. Au contraire, cela la stimulait et lui permettait de se dépasser. Néanmoins, sans adversaire, c’était juste pénible. Et sans compter ses souffrances physiques, elle sentait au fond d’elle son besoin de mort la ronger de plus en plus. Les deux gardes n’avaient pas su assouvir sa faim. Tuer ne suffisait pas, elle voulait jouer avec ses proies, voir l’effroi dans leurs yeux, se nourrir de leur peur et de leur désespoir lors de la mise à mort. C’était la seule chose qui l’apaisait.

        Un sourire carnassier aux lèvres, elle pénétra dans les appartements royaux, certaines d’y trouver de quoi calmer pour un temps son appétit.

 

        D’un ample mouvement du bras, elle poussa l’un des deux battants de bois ouvragé qui fermaient la pièce. Maïly sur les talons, tremblante des pieds à la tête, les mains plaquées contre sa poitrine et serrées sur sa dague. Ses yeux écarquillés d’angoisse fouillaient les ombres de la pièce, s’attendaient à tout moment à voir apparaître l’objet de ses cauchemars. Maugréant, Louve repartit chercher la torche qui éclairait le couloir. Seul un léger rayon de lune se glissant entre les rideaux coupait les ténèbres de la salle, et il était loin de suffire à les chasser. Ce que permirent les flammes.

        L’antichambre du roi regorgeait de plus de merveilles que quiconque aurait pu en voir dans sa vie. On aurait dit que tout ce que ce château avait de précieux se trouvait là, sous leurs yeux, accumulés dans une pièce dont peu de personne avait l’accès.

        De leurs pieds nus, les deux compagnes foulaient un dense tapis ocre duveteux. Des tables, chaises, fauteuils et armoires de toutes tailles meublaient la pièce sans organisation apparente. Ils étaient construits du bois le plus rare et du métal le plus précieux. Des étoffes mychériennes étaient dispersées sur eux, comme jetées là avec négligence. De nombreuses statues en bronzes ou en or les fixaient de leurs yeux vides. Là un griffon, à côté d’un chevalier en armure qui terrassait un cerbère, ailleurs des bustes de grands hommes, morts et oubliés depuis longtemps.

        La représentation d’un aigle se battant avec un serpent captiva Louve. Haute d’un peu plus d’une coudée, l’oiseau, les ailes déployées, tenait dans son bec le reptile à la base du crâne. Du premier coup d’œil, le rapace semblait avoir remporté la victoire. Loin d’être vaincu, le serpent entortillait le tronc de son ennemi de son long corps souple et puissant, sans doute dans l’espoir de lui briser les os ou de l’étouffer. Après observation, aucun des deux animaux ne semblaient prêt de l’emporter. Au contraire, ainsi, ils étaient plutôt partis pour s’entretuer.

        Ce n’était pas tant la beauté de la sculpture qui fascinait la guerrière, mais bien ce qu’elle représentait. Elle faisait écho en elle d’une manière qu’elle ne parvenait pas à cerner.

        - Peut-être parce qu’elle représente notre propre combat ?

        Louve soupira. Elle aurait préféré que Drya reste dans les abysses de sa conscience plus longtemps. Son retour cependant ne présageait pas encore sa reprise de contrôle. Elle restait faible.

        - Dans ce cas, je suppose que je suis le serpent, fourbe, insidieux et mortel, tandis que tu es l’aigle, de grandeur d’âme et d’honneur ? répondit néanmoins la tueuse, sarcastique.

        Drya n’eut cependant pas le loisir de répliquer, elle glissait à nouveau dans les limbes. Ce n’avait été qu’un sursaut de conscience. Il lui faudrait encore du temps pour rassembler assez de force mentale pour chasser sa némésis.

        La mercenaire s’arracha à la contemplation de la sculpture dorée et se retourna. Elle manqua perdre l’équilibre en cognant rudement la gamine qui se terrait derrière elle. Louve la poussa sur le côté en grognant et parcouru la pièce, la fillette toujours sur ses talons. Les murs étaient recouverts de peintures et de tapisseries entre lesquelles étaient accrochées de nombreuses armes d’apparat. Lourdes épées à deux mains des guerriers ours du nord, fins cimeterres du sud, courts arcs d’if des forêts touffues centrales, longs sabres à simple tranchant des îles, toutes les armes étaient de bonnes factures et forgées par des artisans de talents. Personne ne pouvait nier que ces instruments de morts n’étaient de pures beautés.

        Enfin, entre un arc long et ses flèches empennées de plumes de cygne et une toile représentant le couronnement d’un roi, Louve trouva ce qu’elle cherchait. Dans la lueur orange et mouvante de la torche, les gardes des deux épées courtes paraissaient être réellement en feu. La jeune femme tendit le flambeau à Maïly qui s’en empara avec docilité, toujours tremblante et tendue.

        Louve récupéra d’abord la ceinture et les fourreaux qui accompagnaient les lames, et apprécia leurs contacts autour de sa taille et sur ses hanches. Son bras droit inutilisable, elle ne put prendre les armes qu’une par une. Lorsque ses doigts entourèrent enfin une des poignées ouvragées, un frisson de plaisir parcouru le dos de la guerrière tandis que les souvenirs affluaient.

        Elle revoyait ses épées fendre la brume, déchirer la chair tendre, se gorger du sang de ses proies. L’odeur de la mort emplissait à nouveau ses narines et les lamentations des blessés résonnaient à ses oreilles.

        Un cri s’éleva derrière elle.

        Maïly hurlait, sa dague et la torche pointée vers le fond de la pièce. Louve la fit taire d’une rude tape sur l’arrière du crâne. La petite Erdrelienne redevint muette. Elle restait néanmoins paralysée de peur face à l’homme qui les observait, toujours ensommeillé.

        D’homme, il n’avait que le nom. C’était un vieillard aux blancs cheveux filants comme une toile d’araignée, aux yeux éteints enfoncés dans ses orbites entourés d’une peau blafarde et plus ridée qu’une pomme sèche. Il semblait ne plus avoir vu la lumière du soleil depuis bien plus longtemps encore que Louve et Drya. Un filet de bave séchait au coin de ses lèvres.

        Comme il était nu, sortant sûrement de son lit, alerté par le bruit, la jeune femme avait toute vue sur son corps décharné. Et elle s’en serait bien passée. Ses muscles, sans doute auparavant solides et noueux, était flasques et lâches. Ils s’agitaient avec mollesse au moindre mouvement. Tranchant avec le reste de son corps à l’apparence de squelette, son ventre était gras et rebondi. Heureusement pour elles, il cachait une grande partie de son sexe amolli.

        Le temps où le roi Tolsten Erthera, deuxième du nom, Souverain d’Erdrel et Seigneur de la Ville D’Or, était un monarque puissant et respecté s’était depuis longtemps achevé.

        - Ne… ne le laisse pas me prendre… murmura Maïly d’une voix tremblotante. S’il te plaît Louve, ne le laisse pas me prendre… 

        Si dès que Louve avait décidé de venir rechercher ses lames dans les appartements royaux la fillette avait arboré sur ses traits une peur grandissante, ce n’était rien à côté de ce qu’elle ressentait à présent. Son visage était entièrement déformé par la terreur.

        La voix fluette sortit le vieil homme de sa torpeur et il les fixa avec plus d’intensité.

        - Mais qui êtes-vous, et que faites-vous ici ? marmonna-t-il. Gardes ? appela-t-il alors d’une voix plus forte, mais toujours chevrotante.

        - Ils ne viendront pas, siffla Louve. Morter les a déjà rappelés à lui. 

        Si le roi paru choqué ou surpris, il n’en laissa rien paraître. Les mots ne semblaient même pas l’avoir atteint. Ses yeux s’étaient arrêtés sur ce que Louve tenait en main. L’épée courte, sa jumelle toujours suspendue au mur. Et là, son regard s’alluma. Une lueur de folie. Il grogna et se précipita en avant, ses mains aux longs ongles tendues devant lui.

        - Mes beautés ! Vous ne les volerez pas ! 

        D’une pirouette, la guerrière esquiva la charge du forcené qui cogna de plein fouet le meuble recouvert de breloques précieuses. Sous le choc, tout vola par terre dans un bruit clinquant. Tolsten hurlait des mots inintelligibles. Il se rua à nouveau sur la jeune femme qui l’évita tout aussi facilement. Elle sourit. Le tuer s’avérerait simple et ennuyant. Jouer un peu pourrait être amusant.

        À la charge suivante, Louve ne fit pas qu’éviter. D’un souple mouvement du poignet, le bras tendu vers le bas, elle taillada le mollet du roi. Le rouge presque noir du sang dans la pénombre tranchait avec la pâleur de la peau. Il gémit, mais ne s’arrêta pas pour autant. La folie avait dépassé ses yeux et investissait ses traits.

        - Mes trésors ! 

        Louve comprenait mieux à présent l’état dans lequel était la salle. Elle ignorait pourquoi, mais ce roitelet était devenu plus qu’un collectionneur. Sa passion pour les pièces d’orfèvrerie et les toiles et étoffes précieuses s’était transformée en obsession. Une obsession devenue démence.

        Après encore quelques esquives et plus de sang versé, Louve commença à se lasser. Ce pauvre fou ne méritait pas autant d’attention et de perte de temps. Elle se plaça alors face à lui tandis qu’il accourait. Encore. Mais elle ne fit aucun mouvement pour l’éviter. À la dernière seconde, elle leva sa lame à l’horizontale, parallèle au sol. Même s’il avait voulu échapper à la pointe d’acier, Tolsten n’en aurait pas eu l’occasion. Elle pénétra la chair comme du beurre en été, glissant entre les côtes. Le bruit du métal contre l’os retentit le temps d’une seconde. Un filet de sang se mêla à la bave sur le menton du roi. Ses mains tentèrent désespérément d’agripper les bras de Louve, mais elle le poussa en arrière, récupérant du même coup son arme. Il s’affala sur le dos en gargouillant, un poumon percé, tandis que le tapis s’imbibait du fluide pourpre.

        Ainsi mourut pathétiquement le souverain d’Erdrel, au milieu de toutes ses richesses.

        Comme la jeune femme essuyait sa lame sur un bout d’étoffes, un nouveau hurlement retentit. Ce n’était pas Maïly cette fois. Une gamine encore plus jeune que sa guide, maladroitement drapée d’une robe, se tenait dans l’embrasure de la porte qui donnait sans doute accès à la chambre. Et elle hurlait sans discontinuer. Ses grands yeux ne reflétaient qu’une âme brisée et terrifiée. Louve lui intima de se taire, ce qui ne fit qu’accentuer les cris.

        Sans plus aucune patience, la combattante se porta à sa rencontre. La fillette aux longs cheveux noirs continua en la regardant s’approcher, son petit corps, à l’exception de ses cordes vocales, complètement paralysé. Sans somation, l’épée siffla dans l’air, et le hurlement mourut aussi soudainement qu’il avait commencé alors que la tête de l’enfant roulait pas terre.

        - Mais comment d’aussi petites choses peuvent-elles faire autant de bruit ? soupira Louve.

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