Chapitre quatre :« intelligentia possint reponere fortuna » écrite par ArtemMissArtiss

Une cuisine, petite, une grande table, des tiroirs et des casseroles suspendu, l’âtre d’une cheminée avec des fleurs en son sein, toujours aucune fenêtre, toujours bouclés entre des murs.

Ils se remettaient de la perte des deux compagnons, s’étant sacrifié pour eux, ils devaient aller jusqu’au bout.

Un petit cadran avec des chiffres, identique à celui de la première pièce, cependant il émettait de la lumière avec un néon rouge. Un compte à rebours de 25 minutes, 5 minutes de moins que le premier, il ne fallait pas s’en occuper et chercher où se trouvait la sortie, trouver l’énigme, s’il y en avait bien une.

Léa, se détacha du groupe et alla vers le cadran lumineux, elle scruta avec ses yeux gris perçant un bouton quelque chose qui ouvrirait la porte en bois en face de celle par où ils étaient arrivés. Mais rien, il ne paraissait même pas tactile pour pouvoir entrer un code. Océane et Didier furetaient du côté des tiroirs et placard, et Joël examinait une horloge de plus de trois siècles, que faisait-elle ici se disait-il.

Tout à coup Éric, s’exclama venez voir ! Regardez il y a une chose écrite dans cette.. Il n’avait pas fini sa phrase, un hologramme, sortis du mur.

Tous en alerte et en attente ils attendaient impatient en sachant le temps défiler si rapidement, ils devront être très rapide à déchiffrer l’énigme.

« P égale ou non à NP »

Qu’est-ce que c’est que ça encore s’écria Jessica !

Je n’en ai aucune idée répondit Léa.

Jean Claude répliqua, ce qu’ils nous ont donnés est un problème de maths encore jamais résolu ! De quoi s’indigna Éric et s’il n’a jamais été résolu, on ne va pas le résoudre en 18 minutes et puis ça voudrait dire qu’ils l’ont eu même résolu pour être sûr qu’on est bien trouvé la bonne réponse et nous laisser enfin sortir. T’as raison dit Joël, il nous faut réfléchir au plus vite au sens caché de cette énigme, sinon on va recevoir une surprise vers la fin et finir ici notre chemin.

J’ai une idée dit Simon, et si c’est l’histoire de ce problème ou une chose similaire qu’on doit y penser, quelqu’un s’y connaît en mathématique, Jean Claude comme tu nous as affirmer que c’était un problème connais-tu l’histoire de celui-ci. ?

Pas vraiment mais je peux vous donner la définition du P et du NP, cette formulation est en fait la nature de la recherche de solutions dans un ensemble de possibilités infinies, en quelque sorte P est toute solution qu’on pourrait trouver rapidement par la chance et NP l’ensemble des solutions déterminés par un calcul intelligent, on aurait donc une question assez philosophique devant nous. Est-ce qu’on peut trouver aussi vite une solution en ayant eu de la chance qu’en réfléchissant ?

Je vois, dit Joël, on doit se débrouiller tout seul, et chercher une sortie, soit par la réflexion soit par un coup de chance.

Je crois que c’est bien ça l’énigme, dit Océane.

Regardez ce qui est inscrit sur la poêle que j’allais vous montrer tout à l’heure dit Éric, « intelligentia possint reponere fortuna ».

Du latin !

Tu as raison Didier, tu lis le latin ?

Oui, il est marqué : « l’intelligence peut-elle remplacer la chance ».

Excellent s’exclama Léa, ça rejoint donc l’énigme, maintenant il nous faut nous disperser et chercher soit en réfléchissant à comment s’en sortir soit en furetant çà et là.

Je suis d’accord dit Océane.

Jean Claude réfléchissait, nous sommes le problème, 8 personnes tentant de fuir une chambre sans savoir où se trouve la sortie, pourtant les solutions il y en a cela est certain, comme précédemment nous avons un temps donné, ou autrement un temps polynomial est inscrit dans notre problème ça voudrait donc dire qu’il est possible de le résoudre par un coup de chance et aussi par une réflexion car nous avons tous le même temps, hors les personnes ayant créés ce jeu savent que nous pouvons nous en sortir, sans compter que sûrement l’un d’entre nous sera éliminer par manque de temps, ils ont donc connaissance du problème à la lettre et de ces solutions qu’on trouverait potentiellement au moment où ils l’ont préconisés, ils connaissent donc chacun de nous, et la façon dont nous agissons. Revenons au problème P est-il égal à NP, si oui ça consisterait à dire que la chance est possible et égale à l’intelligence et qu’il est possible de trouver une solution en compte à rebours mais ici le problème ne peut avoir lieu car c’est un jeu préparé en avance par des personnes très instruites sur nous, on devrait donc trouver la sortie dans moins de 10 minutes, d’après eux et P égale NP ou pas n’est plus dans nos cordes, mais la vie n’est-elle pas aussi un jeu, des problèmes et des solutions.

J’ai trouvé, s’écria Didier, vous vous souvenez dans la première pièce, nous avions eu une énigme, puis un indice, l’indice portait sur des chiffres, et il contenait aussi deux mots, la « Petite Venise », nom donné à la côte du Venezuela où avait débarqué Christophe Colomb, maintenant regardez cette horloge qu’a trouvé Joël à notre entrée, j’ai visité Venise lors d’un séjour en Italie et il y avait un monument nommé, Tour de l’horloge, et l’horloge que nous avons ici ressemble à celle-ci, il y a forcément un lien.

Examinons-là dit Jessica, ils s’avancèrent et Jean Claude dans ses pensées, réfléchissait, ils le savaient eux que Didier se souviendrait exactement de ça, ils nous regardent je suis sûr mais pourquoi nous.

Plus que 5 minutes.

Ouvrons-la, dit Éric, attendez, s’écrit Océane on ne sait pas ce qu’il peut se passer, trop tard Éric, l’a ouvert, le nid d’une araignée, elle tomba sur le pull d’Éric, il hurla, elle grimpa à son cou, il devint rouge, elle l’avait piqué. Léa, pris une poêle et fit tomber l’araignée, puis Joël l’écrasa avec une casserole, tu vas bien dit Jessica, j’ai l’impression d’avoir une crampe c’est tout, et merde s’exclama Océane, il nous faut de la glace et nettoyer ta morsure très vite ! Il nous reste 3 min et nous ne pouvons pas sortir et rien, quelqu’un a de l’eau, non nous n’avons rien pu prendre, j’ai même un petit peu faim répliqua Didier, je sais que ce n’est pas le moment mais on va pas survivre sans eau sans nourriture, nous sommes censés être en cuisine.

J’ai mal pu****, faut sortir d’ici je ne vais pas survivre dit Éric en position latérale de survie, pendant que d’autres le voyaient souffrir de l’autre côté du mur. Vous êtes dégueulasses s’égosilla Jessica on ne vous a rien fait, pour nous mettre en situation pareil, et nous avons en plus de ça des problèmes mentalement, s’amuser de nous c’est inadmissible, vous le voyez bien mourir sous vos yeux en cherchant désespérément des caméras, elle pleurait de rage, en regardant Éric se tordre de douleur.

Il est plus difficile de chercher la solution d’un problème que de vérifier qu’une réponse donnée à priori est effectivement une solution valable du problème. Dit tout haut Jean Claude. Qu’est-ce que tu racontes s’écria Léa.

On n’a même pas essayé d’ouvrir la porte en face de nous, la porte en bois ou il est inscrit fermer, il s’avança et essaya d’ouvrir, un bruit derrière se rapprocha, elle s’ouvrit, ils accoururent, Océane et Joël allèrent chercher Éric mais ils ne bougeaient plus et pire des araignées sortaient des roses sous la cheminée. Ils devaient fuir au plus vite et fermer la porte derrière eux, et laisser inanimé leur compagnon Éric à la merci de ses insectes meurtriers. 6 secondes. Ils étaient tous sauvés, sauf Éric.