Un triste joyeux au revoir

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Mesdames, Messieurs,

Si vous lisez cette lettre, c'est que je ne suis plus présent dans ce monde.

Je sais que c'est une phrase directe, j'en suis désolé, mais la couleur ne s'annonce pas à la fin, mais au début. C'est enfin arrivé, j'ai pris la décision de m'envoler avant vous, dans un monde autre que celui-ci, ou peut-être juste le néant ( ce que j'espère, vous imaginez l'ennui de se retrouver en enfer ou au paradis ? Ils vont pas me supporter haha).

Je sais que beaucoup d'entre vous diront que c'est un acte égoïste, parce que je ne pense pas aux autres, à ceux qui m'aiment, qui tiennent à moi, et que certains se sentiront mal, mal parce qu'ils n'auront pas réussi à me "Sauver" comme on dit. Mais mes amis, ne vous inquiétez pas, ma vie était belle, sans problème et très sympathique, aucun de vous n'est responsable. En revanche, je n'ai jamais demandé à exister, à vivre cette vie, à remplir toutes ces responsabilités qu'on m'a octroyées jusqu'ici. N'est-ce pas plutôt égoïste d'obliger une personne à subir toutes ces choses ? La décision la plus personnelle au monde, qui ne regarde que moi, est-elle obligée d'être un acte égoïste ?

En vrai je ne sais pas et je m'en fous, vous savez très bien que ce n'est pas quelque chose sur quoi je m'attarde, si j'ai envie, je le fais. Cela dit, c'est très con dit comme ça.

Ce que je voulais vous expliquer, c'est qu'il ne faut pas s'inquiéter, ne soyez pas triste pour moi, pour vous même. Vous le savez, nous vivons pour mourir, la mort n'est simplement que la fin de la route de notre existence. Je vous ai tous accompagné sur un bout de votre route, écoutant vos histoires remplies de pleurs, rires et souffrances, et vous avez fait de même avec moi. Je n'ai fait que quitter votre route, mais vous le savez vous même, que même si une personne quitte votre épopée, elle sera toujours présente. Je suis présent dans vos coeurs et souvenirs, mes mots vous ont marqués (peut-être pas) et mes préceptes vous ont été partagés. Cette cassure devait un jour arriver, c'était inéluctable. J'ai simplement préféré m'arrêter plus tôt, car ma route c'était déjà arrêtée, je n'avais plus de marche à faire. Dorénavant, je vous regarde (ou pas) de loin. Vous vivants, vivez votre vie comme si c'était le dernier jour. Ne vous attardez pas sur ma mort ! Car comme vous le savez très bien.

Ce n'est qu'un au revoir, pas un adieu.

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