Chapitre 5

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Chapitre 5

 Karine avait les mains qui tremblaient. Si c’était une histoire, elle n’était pas drôle. Elle voulait croire à un début de roman, un journal pour jeune fille qui parlait à ses poupées mais la jeune femme entre ces lignes, annonçait clairement la couleur. L’ancienne propriétaire des lieux avait obtenu ces poupées et elle devait quitter cet endroit pour sauver sa famille. En l'occurrence, ces poupées étaient maudites.

 Elle devait quitter cet endroit et filer avant que les poupées ne se réveillent. Pour elle ne savait quelle raison, elle garda le journal avec elle. En repartant, elle étouffa un cri. Au coin de la pièce, elle remarqua un cadavre. Une souris avait élu domicile entre les côtes du mort. Elle mit la main devant la bouche. C’en était trop. Les larmes inondaient une nouvelle fois ses pupilles lorsqu’elle s’aperçut que le tas d’os n’avait pas la taille d’un adulte mais plutôt celle … d’un enfant.

 Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Ce cadavre, l’histoire, la poupée diabolique, les poupées aux mille émotions, il y avait de quoi crever d’un infarctus. Elle prit ses jambes à son cou et fit la pire bêtise de sa vie … se retourner. Les poupées la regardaient désormais avec une expression … de terreur.

 Karine cria, laissant tomber le journal. Sa respiration prit un rythme effréné. La peur imprégnait sa peau. Une fois remontée elle tambourina violemment à la porte en hurlant “A L’AIDE !! SORTEZ-MOI DE LA !!”. Elle entendit des couinements derrière elle, des ombres et des visages qui allaient et venaient entre les escaliers, les couloirs et l’entrée. Tout d’un coup, une poupée stoppa net devant elle à quelques centimètres de son visage. Karine tint fermement son appareil photo face au tas de tissus, le flash brûlant ainsi les rétines du pantin. La photographe hurla de peur quand la poupée émit un son strident sous la lumière de l’appareil, complètement aveuglée. Ses yeux passèrent du rouge vif au blanc. Et elle disparut dans le noir.

 C’est alors que la porte s’ouvrit et que la photographe put sortir de cet enfer. Malheureusement, c’était loin d’être terminé….

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