Etats d'âme

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Et oui on a encore tourné la page... Combien de chapitres vais-je vivre avant mon happy-end?

Ah cher être inconnu ! Jusqu’à ce que je vienne à toi… Mon cœur se retourne indéfiniment au fond de ma poitrine, comme pris d’une langueur atroce. Dans le crachin parisien, les dragueurs qui se retournent, non mais qu’ils aillent se faire voir ! les vibrations du métro, les rencontres infinies, les échecs et les succès, qui se succèdent, il pense à toi. Il pense sans arrêt à toi, sans même te connaitre. Il se rassure parfois à la pensée que tu es quelque part dans cette vaste terre qui nous recueille. Je rêve du jour où je te dirai « je suis à toi ! Prend moi et fais en ce que tu veux, ce que tu désires. » avec la confiance qu’aucune vie ne serait meilleure que celle passée dans tes bras.

Je ne sais où tu es là à présent, dans quelle partie du monde, ce qui est clair c’est que mon esprit voyage avec toi. Il rêve éveillé du jour où nos routes se rencontreront, où la certitude qu’il s’agisse de toi remplira toutes les fibres de mon être.

Ah cette fameuse certitude, comme je l’attends ! Dans les parois de mon moi, j’en rêve, j’y aspire, j’y pense comme une obsédée. Pourtant, combien de fois me suis-je dit : « je vais oublier cette urgence, me concentrer sur ma jolie vie de célibataire et toutes les joies qu’elle offre ? » Combien de fois j’ai voulu oublier ce manque, qui me rattrape toujours aussi loin…

Combien de fois ne me suis-je pas sommée de gouter au moment présent, de savourer le temps où l’on est une charmante fille à marier, aussi légère que l’air, cristalline, une beauté blanche encore libre au vent…

Je me dis: il faut que je me le sorte de ma tête, il faut absolument que j’oublie, que mon esprit s’évade, que mon cœur se sèvre, hélas comment faire il lui manque une partie… Il ne se réjouit qu’à moitié, et, au fond de lui, toujours en creux là de son réservoir, ce manque cruel l’obsède, le taraude, le hante, comme impossible à chasser de son esprit. Mets-toi la tête dans autre chose ! Le travail, les études, les copines, les sorties du soir, les rêveries éveillées, le monde de l’entreprise, la transmission, le désir d’aider, l’amitié, le cocon familial !... Les défis, la tête pleine et prise, oui elle l’est ! Combien de chantiers, d’attentes de la vie, mais, toujours cette âme sœur qui se fait attendre…

Mes vingt-deux ans qui approchent m'impressionnent… Ils me sonnent grand et en décalé avec tout ce que j’avais rêvé de vivre lors de cet anniversaire… Le grand amour, une petite vie au fond de moi, c’est l’image des vingt-deux ans que j’avais dessinée dans mes jolis rêves… Une main qui me tient, des prunelles magnifiques qui me regardent, une présence rassurante... Une lune de miel, alors que mes amies bercent de doux nourrissons dans leurs bras et allaitent de petites vies fragiles, j’en suis toujours au papillonnage des sorties du soir avec des garçons qui ne me plaisent pas…

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