Comment votre héro se débarasse t il de ses obligations familiales pour partir à l'aventure ?
Bonjour à tous !
Une question me turlipine : Comment votre héro se débarasse t il de ses obligations familiales pour partir à l'aventure ? Surtout quand le dit héro est encore un enfant, donc sous la responsabilité d'adultes (bienveillants ou non).
Petite liste avec vos idées :
La mort ou la disparition subite de la famille.
Le héro se perd sans faire exprès.
Le héro fugue...
Le héro intègre une nouvelle école (en internat de préférence), bien loin de la sphère familiale...
Le héro peut partir, dans sa tête, s'évader, un peu à la manière de l'Histoire Sans Fin.
Le héro peut être enlevé.
Le héro peut être emporté par les événements, une guerre, une révolte, une catastrophe naturelle, et être séparé de sa famille, le but étant justement de les retrouver
Le héro peut avoir un accident et se retrouver enfermé, il doit sortir...
Le héros meurt
Le héro se rebelle contre des adultes malveillants
Le héro est un enfant élu
La famille du héro par avec lui et il leur arrive malheur par la suite
Le héro tue sa famille
Le héro suit un "rite initiatique" pour devenir un adulte. On le laisse partir pour respecter les dogmes de sa société
Le héro emmène sa famille avec lui.
D'autres idées ?
:)
Le héros peut aussi ne pas avoir de famille du tout (je ne parle pas d'orphelin ou autre, l'un de mes héros est d'une race qui nait par magie, donc sans parent biologique)
La famille du héros peut aussi très bien l'abandonner soit par nécessité (trop de bouches à nourrir) soit pour s'enrichir (elle le vend) (à noter que les deux cas peuvent se recouper)
Le héros subit une transformation, devient dangereux pour les siens et décide de s'isoler, de partir pour les protéger
Le héros devient la cible de puissants, soit pour un larcin, soit pour son insolence, soit par qu'il a été témoin d'un secret quelconque et, comme pour la transformation, il part pour éloigner le danger de sa famille
Le héros oublie sa famille et/ou la famille oublie l'existence du héros (grâce à l'effet d'un sort, par exemple)
Le héros ou sa famille se retrouve prisonnier(e)
Les derniers membres de la famille du héros doivent partir par obligation (guerre, ordre du roi...)
La famille du héros est enlevée
Pour l'instant, je ne vois que ces idées en plus de toutes celles déjà listées ^^
Je sais que ma réponse te paraîtra bizarre, hors de propos. J'en suis conscient car nous ne parlerons pas des mêmes âges de la vie. Voilà que tu écris depuis les rives de la post adolescence où le mondes est merveilleusx et à découvrir. Temps où on nourrit son imaginaire de héros en rupture, loins de tout et libres.
Voilà, Kuriel, que tu pars d'un point qui m'est totalement étranger. Il faudrait donc écarter la famille comme une obligation, et celà permettrait d'ouvrir les portes de l'aventure. C'est confondre aventure et tourisme. Partir le pied léger et la fleur au fusil vers les déconvenues.
Cette légèreté, cette inscouciance n'est possible, justement qu'avec un ancrage familial et affectif solide. Une base arrière solide vers laquelle se replier au besoin. Qu'on la perde et on ne voudra plus que la retrouver, de toute sa volonté, de toutes ses forces.
Ce que tu vois comme une obligation, et un problème, c'est le principal moteur des hommes.
L'aventure, ceux qui s'y trouvent projetés ne demandent qu'à en sortir. Et tes personnages y gagneront en force et en profondeur. Voilà que me vient l'image de ce trappeur du grand nord, grosse brute barbue et insensible, qui chez Jorn Riel se fait tatouer un cœur sur le bras en mémoire d'une mère qu'il n'a jamais connu. "Que celà doit être doux d'avoir une maman" "Certes. Certes"
Ce sont les soldats forcés du moyen age qui se laissaient mourir de mélancolie, tués par le déracinement.
Voilà que me vient "Le retour de Martin Guerre", vagabond qui se réinvent un univers et que l'on accepte, tout plutôt que d'avoir à jamais perdu un être cher.
Voilà pour finir mon conseil. N'écarte pas par principe ce qui fait de nous des hommes, celà faciliterait ton travail d'écrivain, mais tes personnages y perdraient de leur force.
Pourquoi la cohésion parent-enfant doit nécessairement exister ?
Pourquoi les parents doivent-ils nécessairement avoir un instinct protecteur pour leur enfant ?
Dans certaines cultures, l'enfant doit suivre un "rite initiatique" pour devenir un homme. En d'autres mots, on le laisse partir pour respecter les dogmes de sa société d'appartenance. Et ça ne choque personne. Pire encore, s'y opposer serait synonyme de déshonneur...
On peut continuer comme ça longtemps. Il ne faut pas toujours chercher le côté plausible car tout cela ne dépend que du référentiel de société considéré. Nous vivons une époque du "sur-protection" où tout doit être fait pour minimiser les risques. Ca n'a pas toujours été comme ça et ça ne l'est pas partout dans le monde même à l'heure actuelle...
Bien sûr, ça passe essentiellement si on fait de la SF/Fantasy.
Ca donne matière à réflexion …
Merci pour ton commentaire !
il peut être enlevé.
Il peut être emporté par les événements, une guerre, une révolte, une catastrophe, et être séparé de sa famille, le but étant justement de les retrouver
Il peut avoir un accident et se retrouver enfermé, il doit sortir...
Du coup il est plus trop embêté par ses anciens liens
Il a tué cinq membres de sa famille, les a planqués sous la terrasse et il a disparu. On l'a dit moine, ou hermite ou voyageant à l'étranger, ou même mort. Une affaire mystérieuse et passionnante dont on reparle régulièrement.
Sinon, les parents peuvent en être la cause même (Cendrillon^^)
C'est laquelle de tes histoires dont l'enfant part avec ses parents ? J'aimerai bien la lire dès que j'en aurai le temps :)
(C'est une histoire un peu étrange...^^': https://www.scribay.com/text/1971095809/french-fallout---abri-123/chapter/176983 )
J'ai une histoire dans mon tiroir, ça viendra un jour, où le protagoniste fugue d'abord, puis quand on le retrouve, un méchant accident tue les parents.
Il y a plusieurs autres idées maintenant, toutes plus intéressantes les unes que les autres !