Ma bibliothèque idéale ne comporte qu’un livre : le livre idéal.

Ce livre qui fait frissonner, se pâmer, voyager. Que l’on pose car on a honte pour le personnage et ce sentiment nous submerge d’un sentiment de « déjà-vu » qui nous ramène à de sombres ou mesquines expériences. Que l’on ne veut pas lâcher, on veut connaître la suite, les yeux rouges de fatigue alors que l’heure tourne et très vite il faudra se lever, harassé.

Ce livre simplement complexe, à l’intrigue limpide et alambiquée. Que l’on ne se contente pas de survoler d’un œil distrait mais nous plonge dans un univers de fracas, d’aventures et de connaissance de l’humain où chaque mot est pesé, chaque phrase à sa place.

Ce livre idéal est sans fin. Je peux le lire et le relire, toujours je découvrirai un détail, une tournure, un élément nouveau. Je peux le lire et le relire, toujours j’éprouverai le même sentiment de découverte, les mêmes émotions pourtant toujours renouvelées et inédites.

Ce livre empli de poésie et de trash intimement mêlés.

Cette bibliothèque idéale existe, elle ne comporte qu’un livre, le mien, celui de ma vie, petite vie riche de grandes choses que je ne peux partager. Vous avez le même chez vous…