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Léonie .

Défi
Léonie .
Réponse à "Sans avoir été, que faire" de Peter Dussoni.

Un texte sans aucun verbe.
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Léonie .


Je me souviens y être allé. Elle m’avait emmené. Elle m’avait dit que c’était un paradis sur terre. A chaque fois qu’elle en parlait elle avait des étoiles dans les yeux. Je ne la voyais jamais aussi illuminée, que lorsqu’elle évoquait ce lieu, que tout le monde pensait fictif. Mais moi, j’y suis allé. Un lieu où l’homme ne domine pas, un lieu où la nature est reine, où elle laisse libre cours à son imagination. Je suis d’accord. C’était un paradis sur terre. Les animaux n’y étaient pas farouches, ils s’approchaient de nous avec curiosité et non méfiance. L’herbe y était verte, et recouverte de fleurs multicolores. Comme un miroir posé sur le trèfle, ce lac, était d’une pureté extraordinaire. Une multitude de petits poissons y vivaient. Je ne saurais donner leur espèce, mais ils semblaient en parfaite adéquation avec ce paysage extraordinaire. J’avais l’impression de découvrir le jardin d’Eden. Je me souviens de l’immensité de cette montagne cachée par la brume et entourée de ses semblables. Elle semblait trôner en impératrice, dure et froide sur ce petit coin de verdure. Elle semblait le protéger, empêcher tout danger. Elle était impressionnante, effrayante, mais aussi sécurisante, et prodigieuse. Sa grâce était si étonnante. Je sentais la joie s’emparer de moi, une joie mélangée à une excitation étrange. Je ne saurais vraiment décrire cette sensation, mais c’était extraordinaire. Mon regard allait partout, aux quatre coins de ce paysage infini. Et son regard, à elle. Il était posé sur moi, l’air amusé. Elle ne fabulait pas, cet endroit existait vraiment et il était d’une somptuosité hypnotisante. Nous avions marché longtemps pour l’atteindre, je me souviens quelle me répétait tout le long du chemin, que le spectacle se méritait. Et je ne fus pas déçu. Je me souviens de ce regard. Elle était aussi magnifique que cet endroit, à croire qu’elle en était le fruit. Je me souviendrai toujours de ce regard. Ce regard si… si doux et à la fois si intrépide. Elle était pure, et belle. Et son regard. Je donnerai tout pour revoir ce regard désormais éteint. Je donnerais tout pour revoir sa beauté, sa pureté, sa douceur, son intrépidité. Je donnerais tout pour simplement la voir.
Aujourd’hui je me fais vieux, et j’espère au plus profond de moi, la rejoindre un jour dans un lieu semblable, avec ce pareil sentiment de plénitude.
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Léonie .
chaque soir du 9 de chaque mois une personne disparaît
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Léonie .

Certaines personnes n’aiment pas les fins. Moi, il y en a une qui me fait vibrer. La fin du repas. La petite touche sucrée du dessert attendue dès l’entrée. Il peut être simple comme sophistiqué, mais à chaque repas, il clot un chapitre, une fin douce et sucrée. Nous connaissons tous cette joie de l’arrivée du dessert après le plat ou le fromage. La découverte de sa composition, et la beauté de sa construction. Les yeux le dévorant avant les papilles. Il peut être sous forme de religieuse, de Paris Brest, de tarte au pomme ou tout simplement d’un fruit ou d’un yaourt. Certains desserts peuvent nous faire voyager, ou nous rappeler des souvenirs d’enfance. vient le moment où la cuillère transperce l’aliment au milieu de l’assiette. Ce moment où le dessert n’est plus vraiment beau et n’est pas encore bon. Ce moment où l’on découvre les dernières couleurs de ce petit plat près à nous emplir de bonheur. La cuillère pose alors délicatement et accompagnée des lèvres le morceau sur la langue et toutes nos papilles s’allument. Nous découvrons alors le goût succulent qui envahit notre bouche. La découverte des saveurs et des ingrédients. C’est à ce moment là, que les souvenirs refont surface. La douceur ou l’acidité du dessert nous envahit et nous fait fondre dans un bonheur gustatif. À ce moment là, on se sens comme dans une bulle. Notre cerveau déconnecté de l’extérieur et focalisé sur le goût . C’est alors que l’assiette est terminée . Il faut ranger avec sur la langue encore un merveilleux goût sucré
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Léonie .
Réponse à " Le p'tit déj" de Chanel Lackaday
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Léonie .
Réponse à "moi, Esen Lehmann, écrivaine" : quand un écrivain se retrouve face à la page blanche
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Léonie .
J'espère avoir bien répondu au défi "une étrange expérience" Lancé par Rameau.

En espérant que cela plaise.
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Léonie .
Réponse au défis " un titre au hasard" lancé par Laps

J'espère que ça vous plaira, et méfiez vous des apparences.
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Léonie .
réponse à "Rongé.e par ce regret" de Justine Laurent
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Léonie .
réponse à Anormal normal
Lancé par Drak_D
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Léonie .
Premier texte que je publie en dehors des défis, j’espère qu’il vous plaira.
Bonne lecture !
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Défi
Léonie .
 Il entre les cheveux hirsutes, les yeux gonflés par le sommeil, le pas lourd. Sa démarche est automatique et reprend ses actions répétées chaque matin. Il commence par retirer le short qui lui sert de pyjamas et file sous la douche sans un bruit. Il allume l'eau, un nuage de vapeur s'élève au-dessus du rideau, une chaleur humide se propage dans la pièce. Sa douche est rapide, il ne voit pas l'intérêt de rester des heures sous l'eau, ce n'est qu'une perte de temps. Il sort, se sèche, met sa serviette autour de sa taille et part chercher ses vêtements pour les poser en boule à côté de son short toujours gisant sur le sol. À ce moment-là, il s'approche du lavabo et de moi, se met de la mousse à raser et délicatement fait glisser la lame sur ses joues, sur son menton et sous son nez. Chaque geste est minutieux et répété chaque matin. Il se rince, s'essuie avec la serviette qu'il vient de retirer et regarde l'heure. Il n'est pas encore en retard. Alors, il s'habille, enfile son pantalon, met sa ceinture, ferme un à un les boutons de sa chemise. Il revient alors près du miroir, attrape sa brosse à dents, met un peu de dentifrice dessus et commence à frotter. Alors que la mousse emplit s
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