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Sim Kaali

Lyon.
Sim Kaali
Depuis la disparition d'Anatole, l'aîné de la riche famille Bourg-Ravage, rien ne va plus. Son petit frère Armand ne parle plus à personne, ses parents sont accusés à tort et personne ne sait réellement où il est passé. En vérité, la disparition d'Anatole n'a rien de commune puisque son ravisseur n'est autre qu'un spectre. Ce spectre semble l'avoir emmené dans un monde bien différent du nôtre, un monde dans lequel malheureusement personne ne pensera aller le chercher...

Au méconnu Pays des Spectres est le premier jet d'un roman qui vous propose un voyage des plus atypiques, à mi-chemin entre les contes de Peter Pan et le roman policier.
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Sim Kaali
Ce récit est tiré d'un univers étendu d'Harry Potter. Hybride entre le roman et la pièce de théâtre, il narre l'histoire de mages noirs enfermés à vie dans une antique cité : la Cité Sans Nom. Cette dernière renferme un nombre de secrets incalculables, et cette histoire n'est qu'un zoom sur un évènement bien précis, celui de la disparition de la servante du croque-mort de la cité.



Ce texte vous promet un mélange de magie à la Rowling et de policier à la Sherlock Holmes :)
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Défi
Sim Kaali

1. Jamais de sa vie Biggy n’avait souhaité être quelqu’un de froid et de ridicule, mais sa nature de bonhomme de neige le lui obligeait. 


2. Un homme volage est à bien des égares un homme qui restera à jamais fidèle aux instants éphémères. 


3. De mon père, j’ai appris à me tenir droit, à lacer mes chaussures et, surtout, à fermer ma gueule. 


4. Mon nom est Fang et pour sauver la couronne, j’ai tué mon roi. 


5. Allongée dans sa robe blanche, mère me paraissait si belle tandis que son sang écarlate se déversait sur le carrelage de la salle de bain. 


6. Chu po sûr d’bin comprendre c’qui m’raconte c’ui la, mais l’gun qu’il pointe sur moi m’vexe po mal. 


7. Tout avait commencé le jour où la France était devenue ce à quoi elle avait toujours aspiré : une nation en proie à une guerre civile.  


8. Elisa n’avait jamais cru ni aux fantômes, ni aux esprits ; pourtant, elle n’avait de cesse de les croiser. 


9. Tu sais, petit, parfois les grandes personnes ont dans le cœur plus d’innocence qu’ils ne veulent bien le faire croire. 


10. Edmond Jovial était un gros monsieur ennuyeux qui n’avait pour seuls amours que la nourriture et les collections de timbres ; et cela lui allait très bien.
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Défi
Sim Kaali


-          Aimez-vous toujours votre femme, monsieur ? demanda-t-elle dans un large sourire qui laissait entrevoir des dents blanches impeccables, entre ses lèvres maquillées de rouge.
-          Non, bien sûr que non, répondit Damien Givry en toute sérénité.
-          Cela ne semble pas vous attrister.
-          Pourquoi le serais-je ? L’amour ne dure qu’un temps. Ce qui vient après me semble bien plus important.
La femme au chapeau de laine bouillie se mit à rire doucement, avec une grâce qu’elle devait avoir acquise en côtoyant de hautes sphères de la société. Elle observait Givry d’un œil malicieux, tandis qu’il écrasait sa cigarette contre la patte de son transat.
-          Pardonnez-moi, peut-être suis-je un peu naïve, mais… que vient-il selon vous, après l’amour ?
-          La confiance. Peut-être… la compréhension, aussi.
Une nouvelle fois, la femme pouffa, réajustant son couvre-chef rouge qui glissait le long de sa chevelure dorée.
-          Les hommes me paraissent être des êtres bien curieux. En tant que femme, j’ai l’habitude, mais vous… vous êtes un original, monsieur Givry. La confiance et la compréhension ne viennent-elles pas, justement, avec l’amour véritable ?
-          J’ai bien peur que non, madame, s’excusa-t-il comme s’il en était le responsable. Voyez-vous, l’amour est un facteur, disons… destructeur avant toute chose. L’amour, en vérité, ne ressemble en rien à ce qui est relaté par les contes de princes et de princesses. Lorsqu’un individu tombe amoureux, il entre dans un état de dépendance, il devient esclave de ses désirs et ses désirs quels sont-ils ? Non, ne vous donnez pas la peine de répondre, madame, je vais vous le dire : il désire posséder l’autre ou le transformer pour se donner de l’importance. Pourquoi les femmes aiment-elles tant les hommes peu recommandables malgré des critères si pointus, si exigeants ? Parce qu’elles espèrent être celle qui transformera le vilain crapaud en un nounours inoffensif d’un simple baiser. En sommes, madame, l’amour est un jeu de pouvoir et le pouvoir est dangereux, il mène aux jalousies, aux conflits et j’en passe.   
-          C’est un bien triste portrait de l’amour que vous nous faites là, soupira la femme qui détourna son regard pour observer les nageurs qui faisaient des allers-retours dans la piscine. Et votre femme ? Vous ne l’aimez donc plus ? Vous ne la désirez plus ?
-          Je ne l’aime plus, affirma-t-il de nouveau, mais comme je vous le disais, nous avons dépassé ce stade. Les gens pensent que l’amour est une fin en soi, mais ce n’est que le commençant. Il s’agit en réalité d’un défi et lorsque vous passez ce défi...
-          Oui ?
-          Pour rien au monde je ne souhaite quitter ma femme, voyez-vous. Précisément parce que nous n’avons pas sombré durant cette étape.
-          Cela est peu conventionnel tout de même ! fit-elle remarquer.
-          Il y a peut-être du vrai dans ce que vous dites, madame. Seulement, est-ce un mal ? Nous autres, les humains, nous nous comportons majoritairement comme des singes idiots et pourtant nous avons la prétention de vouloir dominer le monde. Voyez donc ce qu’il se passe sur cette croisière. Ridicule.
-          Charmant, s’enthousiasma la femme au chapeau en laine bouillie, votre façon de penser est absolument charmante.  
Avec son index, la femme fit tournoyer l’ombrelle en papier qui restait seule dans son verre. Le manque de boisson rafraichissante sembla la décider pour de bon à mettre un terme à cet échange, car elle se mit debout et réajusta son paréo. Néanmoins, avant de partir, elle se pencha vers l’homme et lui glissa à l’oreille :
-          Je ne comprends pas, si vous ne souhaitez pas la perdre, pourquoi demander sa mort ?
Le regard de l’homme s’assombrit soudain. Ses yeux se dirigèrent à son tour vers la piscine du navire, là où il pouvait apercevoir sa femme Caroline, qui s’était arrêtée de nager pour discuter avec un homme, qui n’était autre que son frère.
-          C’est que, comprenez-vous, je n’ai pas d’autres choix.  
 
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