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Défi
Esther Éo
Philomèle: nom, Sorte de rossignol, oiseau de la famille des passereaux, dont le chant est considéré comme très mélodieux.


Aujourd'hui, je n'avais rien à faire, lassée derrière mon écran, toujours les mêmes actus, tout va mal, comme d'habitude, rien ne change,
La lassitude atteint son paroxysme, je m'habille, je me prépare, et décide de partir en Forêt;
A Bruxelles, quelques pas et on atteint la petite Forêt de Soignes, j'en profite, je respire et vide mon esprit pendant la balade. 
Un son me parvient, mélodieux et harmonieux, ça doit être le chant du philomèle. Il se glisse subrepticement et résonne dans ma tête.
La Forêt et son air pur m'envahit, merci le bel oiseau, de me rappeler ces moments de bonheur simple et brut, une mélodie suffit à raviver un sourire...Elle me propulse dans des moments de joies, je revois les visages les plus familliers et les plus chers à mon coeur
Je suis prête à rentrer le chant accompagnant ma balade; il m'emplit d'énergies et de souvenirs,
je ne suis pas nostalgique mais je rêve d'en créer de nouveaux
je décide donc de rentrer et d'écrire.
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Défi
Esther Éo

De moi, mes origines, ma famille, je ne sais rien, tout ce que je sait a été reconstruit par témoignages et photographies jusqu'à environ l'age de 5 ans,
Je ne sais comment, mais je suis née, dans un milieu pauvre, très pauvre, si pauvre que l'on a du me faire adopter, pour ma propre survie, et en termes de survie, j'ai assuré !




Arrivée à 1 ans en Belgique, j'ai survécu, à mon nouveau Papa, manipulateur, pervers, et bénéficiant de gros problèmes affectifs envers les femmes, il nous a fait vivre à ma nouvelle mère et mon nouveau frère, un enfer,


Cris, violences, pleurs...Un divorce plus tard me voilà dans l'avion, partant pour le Cameroun, où j'ai vécu 3 ans, avec mon père, il se trouva une femme et recommença son schéma de perversion, sur elle, sur moi, et un peu moins sur lui mais sur mon frère aussi,


Jusqu'à ce que mon frère et moi ayons l'age de passer au tribunal et de choisir chez quels parents on voulait vivre, je choisis ma mère, mon frère ne voulant pas que mon père sorte de ses gonds, et ayant un respect profond pour lui, il reste avec mon père,


A partir de là, j'ai commencé un long chemin que je n'ai pas encore parcouru entièrement, l'adoption, le père et ses abus, les aléas de la vie, ces expériences qui te marquent, que tu le veuilles ou non, de retour en Belgique et dans un environnement plus sur, je continue, comme pleins de chanceux, à forger mon éducation sur les bancs de l'école et dans mes contacts avec les autres, merci à la vie d'avoir mis sur mon chemin une personne formidable, devenue ma meilleure amie ; elle m'a acceptée quand les autres se plaisaient à me victimiser, en victime je me plaçais et en victime j'étais traitée, ils sont cruels les gosses particulièrement quand ils trouvent quelqu'un de facile à blesser, et je l'étais.
Le changement s'opérant continuellement en moi comme pour tout être humain, un autre chapitre s'est ouvert, je n'étais plus la victime, et je commençais même à intéresser les hommes, n'ayant jamais compris pourquoi je les intéressait, je commençais à prendre goût au fait de plaire, et pu vivre des histoires d'amours toutes aussi passionnées les unes que les autres avec pour seul bémol mon incapacité à rester fidèle,


Un amour bien différent m'envahit en même temps que ma découverte de l'autre sexe et de l'amour : le Théâtre, il m'a permit de développer ma confiance en moi, mon ouverture aux autres, mes capacités à collaborer, et surtout...m'échapper, prendre nouvelle forme, nouvelle voix, nouvelle histoire, nouveau parcours.
Ma passion grandissait et moi en même temps, je parcourais de plus grandes enjambées sur le chemin de la vie, et puis tout s’enchaîne très vite, on finit l 'école, on cherche un moyen de concrétiser sa passion en étudiant l'art tant aimé, mais on se voit refusée à l'entrée, le parcours bien flou et la confiance bien entravée, je continue et m'inscrit à l'université sous une pression parentale, pour encore rater, deux ans de suite (sinon c'est pas drôle).






A l'université, j'ai découvert l'improvisation, et je continue encore aujourd'hui, elle a une place spéciale dans mon cœur l'improvisation, plus intuitive, et plus spontanée que le théâtre, elle reste encore un mystère dont les codes ne m'ont pas été accessibles entièrement mais que je demande à expérimenter encore et encore. A travers multiples épopées fantastiques et voyages dans l'imaginaire à travers le rire


Et pendant ce périple, un besoin se fait ressentir, je ne sais même plus depuis quand, mais j'écris, des journaux intimes, des histoires, des textes poétiques, des mises au point de moi à moi même, mes envies, mes rêves, mes désirs, mes sensations, on dit souvent que j'ai un don pour ça, mais je ne le crois pas, je l'ai utilisée comme thérapie, et sans jamais chercher plus loin...


Maintenant à la recherche d'un emploi quelconque, je continue mon chemin...Je vais probablement entamer des formations courtes pour valoriser mon C.V au mieux, puisque sans expériences dans le domaine où je voudrais temporairement travailler et avec ma confiance en moi peu élevée, je me vois souvent être refusée


Et sur ces mots, encore et toujours, je continue, à rêver, à expérimenter, à apprendre, et à vivre.
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Défi
Esther Éo

Quand l'obscurité atteint son paroxysme, lorsque je sens l'émotion monter en moi, lorsqu'une plume touche ma main, lorsqu'un clavier effleure mes doigts: ainsi vient le voyage intérieur, j'expulse, et propulse toutes pensées hors de moi, tout mot se sifflant à mon oreille comme une évidence.


Quand un mur se dresse au dessus de moi, quand je me sent trop petite, trop insignifiante, je glisse ma main sur une feuille et les mots me rappellent que mon être et son ressenti comptent, que malgré mes petits doigts tout frêles, quelque chose de plus grand est à l'intérieur, impatient de sortir....


Quand mon imaginaire ne tient plus en place, que tout ses personnages cherchent leurs sièges, je les ramasse au bout de mon stylo.  Ma tête oublie vite et semble trop petite pour tous les contenir, encore est venu le temps d'extérioriser.

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Esther Éo

Un pas, et puis l'autre,
Promenée, par l'ennui,
Magnétisée loin de vos êtres
Face à un ramassis de conneries
Une quête perpétuelle,
envie inusuelle
De t'aimer de passion inédite
De briser toutes ces limites,
Finir en un éclats,
Vivre pas à pas
Profitant de ces instants figés
Pour ne jamais se sentir glacé
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Esther Éo

On me disait de faire attention,
on me disait que trop d'émotions,
cela pouvait porter à la fois positivité
et bien évidemment négativité


on a tendance à tout prendre à cœur
à douter tout le temps de soi
on s'effrite à force comme une fleur
on se force à avoir un peu de foi en soi


chaque échec on le sent au plus profond de nos âmes,
comme si on avais tous les vices sociaux,
heureusement j'ai encore mon fantasme
toi et moi, ensemble pour le grand saut.
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Esther Éo

Parfums colorés, toujours enfiévrés
Encore l'occasion de se poser la question
tombée dans un piège, aveuglée par la beauté
une prise de conscience trop tardive
un songe si bien ancré en moi
 
 
Trouver le bon chemin
quête infinie
une envie effrénée
de mieux croquer la réalité
 
 
toujours aux aguets
remuant sans cesse
la foi, l'espoir, la flamme 
disparaître au lointain
 
M'enivrer, te sentir, te toucher,
atteindre l'inatteignable
L'impensable, la limite de la réalité,
la barrière infranchissable
 
 
Marre de ces lubies
attirée par la tragédie
se noyer  dans de espoirs vains
 
 
 
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Esther Éo


Quand le fil se tisse,
Que les idées glissent
Lisses, (fragiles) et multiples.
Le Défi (arrive, )simple.
Il regarde et souri
Jamais un seul réussi
Parmi des centuples.
Les Echecs s’accouplent
et s’accumulent lisse (comme les hélices)
grandissent et vieillissent.
L’Echec, le visage surpeuplé
de larmes, de poussières souple
Une immense souffrance enfouie
Mais elle m’écrase,à mon tour, à moi aussi
Je peux grandir, l’apprivoiser, et l’écraser
La dominer,la chiffonner et l’anéantir.
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Esther Éo

Toujours envie de continuer,
Pourtant il me casse les pieds,
Je devrais être habituée,
Encore un peu plus m'oublier
J'ai oublié comment rêver,
Alors je ne sais quoi espérer
Je me suis perdue enfumée
c'était plus facile d'oublier
un jour se décider



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Esther Éo


Solitude, te voilà éprise de moi,
Je n’ai pas choisi de t’avoir pour miroir,
C’est toujours toi qui me colle à la peau,
Tu t’immisces en moi une fois de trop,
Ecrase mes poumons et mon souffle,
Tout change en ta présence,
Aussitôt mes sentiments se camouflent
Et je continue à chercher le sens
J'ai eu envie de rire aux vents contre les tempêtes
Mais toi qui me colle trop franchement, tu me rends incomplète,
Solitude, tu m'apportes l'écriture verve,
Une face positive que tu conserves.
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Esther Éo


Laisse laisse toi aller
Laisse le t'envahir
Laisse sa soif s’étancher
Laisse toi jouir
Tu peux pas espérer plus de la vie,
Tous tes rêves sont déjà sous clé
Ton importance se mesurera
A la mesure de vos jouissances
Une fois en transe,
Plus besoin de sens
Jouis puis écris
Surtout ne sois pas aigrie
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