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Noisette

Retrouvez-moi sur camink.wordpress.com
Noisette
Une jeune femme en robe, le vent qui soulève son vêtement et voilà qu'un homme se met à la suivre… C'est l'histoire d'une course-poursuite en solitaire qui étonnera plus d'une personne.
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Noisette

Ce n'était pas au détour d'une ruelle. Ce n'était pas un inconnu. C'était mon oncle et j'avais huit ans.
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Noisette
Une femme est prise au piège charnel, comment va-t-elle s'en sortir ? Il semble qu'il n'y ait qu'une seule solution...
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Défi
Noisette

Couleur du risque
Les maux y vivent
Et même les mots
J'y ai vu des yeux mouillés
Des coups tombés
Former des bleus sur le creux des hanches
Des feux embraser la moindre insouciance
Couleur du danger dans son essence
Froideur grisante
Qui ne présage rien de bon
Couleur des peut-être
Des je t'aime
De la douceur, de la violence,
De la douleur, de l'innocence,
Un appel à la mort qui a peur de périr
Une ode à la vie qui a peur de grandir
Une rencontre
Un hasard, une défaite
Une lame, une veine
Et du carmin sur le sol
Pâleur du corps
Le violet, c'est la mort.
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Défi
Noisette
Pour le défi "Le poisson qui ne savait pas nager", je vous présente une écrivaine qui ne sait pas écrire.
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Défi
Noisette

J'ai la mort plein la tête
Des lames plein les mains
Du sang plein les veines
Des larmes pour demain

J'ai du plomb entre les doigts
Une balle dans le cœur
Le goût salé du froid
Qui m'attriste, qui m’écœure

J'ai du chagrin dans les yeux
Du gris plein la vue
Du flou fastidieux
Qui me hante, qui me tue

J'ai un briquet dans la poche
Un joint dans le cendrier
Du noir en approche
Du violet dans ma réalité

J'ai des tombes sous les lunettes
Des médocs dans mon tiroir
Des médocs dans ma poubelle
Un psychiatre pour m'en vouloir

J'ai des mots sur le clavier
Max Richter dans la pièce
L'impatience de me noyer
Sans devenir poétesse
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Défi
Noisette

A tous vos beaux discours
Vos rêves du lendemain
A vos derniers recours
Vos échecs à deux mains

Je lève mon verre et dis :
《 Vous n'êtes que poussière
Dans cette mare de non-dits,
Cet océan amer,

Rien ne se modifie.
Les souvenirs, les maux,
Tout reste, rien ne s'oublie,
Pas même les gros mots.》

A vos maintes insultes,
Vos vices pluriels
A vos crimes occultes
Vos jurons mémoriels

Je lève mon verre pour dire :
《 Mourez, allez, mourez.
Sans omettre un sourire,
Mourez et profitez.》
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Défi
Noisette

J’ai Max Richter qui fait résonner ses instruments dans la pièce, et je déteste moins la vie. Sûrement, je suis hors sujet. Mais il fallait que j’écrive et que j’en parle, de cette addiction, de ce malheur qui cache les gros amas de poussière et les fissures de mon cœur brisé. Voilà ce que ce défi m’inspire.
J’aurais pu vous parler de mon petit frère, de Baptiste, de Zoé, de tous ces gens bienveillants qui m’entourent et qui me font du bien. J’aurais pu vous parler de natation, du silence qui s’impose quand les yeux se noient, de ces gestes mécaniques qui me semblent plus naturels que de respirer. J’aurais aussi pu vous parler d’écriture, parce qu’après tout c’est bien pour cela que nous sommes ici, que vous êtes devant l’écran à me lire, parce que les mots valent tout, parce que le clavier est un refuge et la plume un nid. J’aurais pu vous dire tout ça, vous expliquer comment mon cœur s’allège dans sa cage thoracique lorsque cela me comble d’une allégresse démesurée.
Mais j’ai décidé de vous parler de ma vraie drogue. La drogue au sens littéral du terme. Mes drogues, plutôt. A l’heure où j’écris ces lignes, la fumée cache la moitié des mots. Je ne sais plus lire, je ne sais plus écrire mais mes doigts se baladent sur les touches et je vous dis ceci. La cigarette apaise, l’alcool soulage, les joints reposent. Voilà ce qui rend ma vie supportable : ces substances que j’inflige à mon corps et qui me rende moins détestable, moins laide, un peu plus vivante.
Au début c’était seulement en soirée. Puis les bouteilles giseront bientôt nues dans la cuisine, entièrement vidées, toute seule. Les joints sont venus plus tard. Pareillement, c’était uniquement avec des amis. Puis j’ai pris goût à cette sensation, ce sentiment qui m’habite en ce moment-même et qui m’autorise à vous parler, comme une sorte de liberté éphémère, une fenêtre du ciel qu’on ouvrirait.
Il n'y aurait rien de plus à dire puisque la fumée que je respire à pleins poumons montre tout. Elle dessine des souvenirs dans l'air : j'y devine les silhouettes de mon oncle, de Killian, d'Alexandre. J'y devine tout ce qui m'a amené jusqu'à cet instant précis. Mais la fumée s'évapore avec la tristesse. Il ne reste plus rien, juste les cendres d'un héritage brûlé. C'est ce moment-là qui rend ma vie belle : l'amnésie me donne le sourire, et je suis heureuse d'être encore là.
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Défi
Noisette
Ma réponse au défi "Seul" : que signifie ce mot pour moi ?
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Défi
Noisette
Un homme qui se prépare, mais ses pensées le hantent : il déteste Marie, et encore plus son mari !
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Défi
Noisette

Je l'ai vu, là, tout près de lui
A mentir, à ne faire que trahison
A lui donner la main et lui sourire
Entièrement nue sous son blouson

Je l'ai vu, là, tout près de la fenêtre
A attendre que la pluie s'arrête
A ouïr mes pas pour mieux paraître,
A veiller au calme des deux tempêtes

Je l'ai vu, là, rasant les murs
Se faire plus petite encore
Se faire discrète sous son armure
Me poignarder dans tout mon corps

Je l'ai vu, là, mettre du sel sur mes plaies
Rouler les yeux et nier son insulte
Couler de l'acide sur mon cœur et sans pleurer
Repenser sans cesse au crime occulte

Je les ai vu pourtant, tous deux enlacés
Les yeux plongés dans ceux de l'autre
A vivre sans se retourner, sans se lasser
Du regard de l'être aimé, perdant le contrôle

Je me suis vu aussi, désemparé
Les émeraudes pleurant
Les joyaux humidifiés
Je me suis vu, mourant.
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Noisette

Cet amour-là est mutuel
Il est fier et bien partagé
On dit même qu'il est ponctuel
Qu'il tombe à pic pour me sauver

Mais comment sauter dans sa gueule
En y évitant tous les crocs ?
Autant dormir dans son linceul
Autant lui dire que c'est trop

Je touche du bois quand vient le feu
Comme Antoine, j'ai peu confiance
Il suffit d'un coup dans les bleus
Pour rappeler la méfiance

Cet amour-là est mutuel
Oui mais il est trop effrayant
Pour ma dépression habituelle
Des éclats de verre trop blessants
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