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Sissie romancière

Sissie romancière
Isabelle est une jeune fille issue d’un milieu social élevé. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Ethan un élève plus âgé, au passé sombre qui semble avoir déménagé pour une raison mystérieuse.

Laisseront-ils une chance à leur amitié naissante dans cette Amérique rongée par la misère, où les plus aisés écrasent les prolétaires, et où le paradis artificiel semble la meilleure échappatoire ?

Mais le jeune homme met sa vie en danger de toutes les façons possibles, et repousse sans cesse ses limites. Consommée d’amour, elle sombre pour lui et défie tous les codes de son existence.

À jouer avec le feu, finira-t-elle par se brûler les ailes ?

Cette oeuvre est protégée, tout plagiat sera sévèrement punie, merci de votre compréhension.
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Sissie romancière

Sur notre belle planète Terre, je rêve le regard perdu dans le ciel quand je LA vois. Tous les soirs je l'observe me mussant gêné tant elle m'éblouit l'esprit. On l'appelle Herra la planète aux mille merveilles. Tous les soirs elle m'apparaît, et je la touche du bout de mes doigts. Jusqu'au jour où j'ai eu l'opportunité d'être le premier choisi pour visiter ce magnifique astre.
Je m'élance dans l'espace à une vitesse fulgurante, quittant la planète Terre pour de bon. L'atmosphère n'est plus la même, et je flotte dans la cabine un sentiment de liberté me tailladant la poitrine. Les étoiles pour seul éclairage je guide le cockpit au nord suivant la voie de mon coeur.
Herra en vu, je suis prêt à me poser, le noir de l'espace réhausse parfaitement le violet de cette nouvelle terre. Au moment où je me pose, le coeur battant la chamade, une étoile filante passe au dessus de ma tête, comme pour me souhaiter bonne chance.
Le ciel est d'un noir opaque, comme si il ne faisait jamais jours en cet univers. Je m'avance d'un pas décisif en tenue d'astronaute plus heureux que jamais. Le territoire me paraît tout d'abord hostile, c'est une terre inhabitée, et je ne détecte aucune forme de vie à l'horizon. Je continue mon avancée au milieu de cette faune et flore totalement inconnu . Un rayon lumineux obstrue ma vision. Le ciel se dégage enfin laissant place à une couleur mauve. Je me risque à lever la tête, et aperçois un soleil violet resplendissant haut et fier dans toute sa splendeur.
Le frisselis de la brise entre les feuilles me donne des frissons, ici l'air possède une transparence hyaline. Plus j'avance et plus le décor devient magnifique et magique. C'est comme dans un mirage, irréel et surnaturel. Les fleurs bigarrées étincelaient sous la lumière nitide du jour, les arbres caligineux s'emmemêlaient, leurs branches obstruant le passage. J'enjambe avec difficulté les surgeons, avançant petit à petit.
Un sentier apparut enfin, je le suivis le coeur au bord de l'implosion. Arrivé au bout, le spectacle qui s'offrit à mes yeux me laissa sans voix. Sous le ciel mauve, les étoiles dansaient tout là-haut entrant dans une danse langoureuse. Tournoyant, valsant, elles se moquaient bien de moi qui regardait admirateur, ces magnifiques astres m'offrir une des plus belles vues qui m'ait été donné de voir durant toute mon existence. Impressionné je mets à danser avec elles tant elles m'éblouissaient de leur lumière argentée.
Cette nouvelle planète était d'une beauté froide et parfaite, comme figé dans le temps . L'homme n'y avait point laissé son empreinte destructrice. Cette terre n'avait jamais été foulé par quiconque et sa beauté sauvage était sans pareil. L'air y était pur, le sol brillait d'une faible lueur latescente. Un son léger et agréable qui ne m'étais pas inconnu me parvint aux oreilles.
Suivant le petit sentier fleuris, je tombe face à un ruisseau, ou l'eau s'écoulant paisiblement, est d'une transparence totale et brille au soleil. Cette surface est donc habitable ! Ce serait trop bête que les humains viennent désormais la dompter, construisant des édifices polluants et coupant toute cette sublime végétation. Depuis la terre déjà je l'observais tout mièvre, mais la j'étais réellement tombé amoureux de cet astre parfait. Le sol vibrait sous mes pieds et je me suis mis à aimer chaque pousse, chaque arbre, chaque fleurs, chaque forme de vie possible et imaginable. Alors je décidais de la sauver.
- RAS rien à signaler, terre inhabitable, air irresperirable, aucune source d'eau à l'horizon, je rentre.
Pénétrant dans ma fusée je me dirige vers la terre ne pouvant trahir Herra. Elle ne mérite pas de se faire détruire, brûler, souffrir, de ne plus respirer.
Tous les soirs je continue de l'observer, ce secret entre elle et moi sera bien gardé. La lorgnant, je sais désormais les ressources subjugatrices dont elle dispose, une perfection tout en osmose. Elle est mon jardin secret le plus fou, je sais que je n'y retournerais jamais, mais c'est le prix à payer pour la laisser en toute tranquillité.
Baissant les stores m'allongeant dans le noir, je repense à toute cette beauté qui ne me quittera jamais. Mon coeur est épris de cet astre, je ne me laisserais pas abattre. J'arrive à me demander si cette aventure n'a été que le pâle reflet de mon imagination.
Peu importe la distance qui nous sépare, je sais que je suis le seul être vivant à avoir mis les pieds sur toi, notre lien est unique, magique et personne ne pourra m'enlever ces doux souvenirs de ma mémoire.
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Sissie romancière

Une ruelle animée, colorée pleine de gaité.
Mais par une nuit d'été, une bombe y fut lancée.

Les rues sont d'un silence mortel,
Après le drame plus rien n'est pareil.

Des corps déchiquetés, d'autres blessés,
Au sol de nombreuses personnes inanimées.

Les cris sont déjà loin,
Se répercutant en écho dans le lointain.

Tout n'est que désolation et pleurs,
La réalité d'une profonde noirceur.

Ces blessures, hurlements, et ces peurs,
ravivent quotidiennement ma douleur.

J'ai besoin de morphine,
Pour enlever cette douloureuse épine.

Des vitres brisés, mais aussi des vies,
Familles, amis, survivants, il faut se battre pour les temps à venir.

Des innocents de toutes races, toutes religions, sont restés sur la touche;
Dans leurs corps des cartouches.

Ici le temps semble s'être arrêté,
J'entame une triste mélopée.

Hommes, femmes, enfants sont partis,
À l'aube de leurs vie, dans des cris d'agonies.

Au milieu des débris,
J'erre, l'âme en peine le cœur meurtri.

La violence laisse place au silence,
Au loin l'on entend le cri des ambulances.

Dans leurs cœurs la joie les a quittés,
Ils sont morts sans même savoir pourquoi, ni même au nom de quoi.

Ils vivaient tranquillement, des innocents, partis emportés par le vent.
Leurs vies envolées, Au beau milieu du solstice d'été.

Et moi je l'ai perdue elle ne reviendra pas,
Dans mon cœur c'est un attentat.

Entamons de belles oraisons,
Pour se laisser guider vers de meilleurs horizons.
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Sissie romancière

Ah je reconnais cette rue
Qui a vu passer ma jeunesse
L'ivresse de mes jours heureux,
Au détour d'une ruelle par un temps pluvieux.

Ville de mon enfance, ville de l'insouciance.
Tu es resté figée dans le temps
Je trouve cela fort désappointant.

La où je suis je vis à 100 à l'heure,
À chaque carrefour les gens regardent l'heure
Ils sont pressés de tout, oublient de vivre
Je voudrais tant me sentir revivre.

Tes jolies boutiques, et ton festival interceltique
Te rendent aux yeux des habitants, magique et unique.
Des stands et marchés colorés
Emplissent mon coeur de gaité.

Ton renouveau ta fraîcheur,
Ravivent en moi une nouvelle lueur.
Les parcs, plages et campagnes,
Sont ancré en moi comme d'immarcescibles montagnes.

Mes narines s'emplissent d'une odeur iodée,
Les vagues marines me lèchent les pieds.
A l'horizon tout paraît éphémère,
C'est un nouvel hémisphère.

Le sable léger me caresse la peau
Je voudrais tant me jeter à l'eau
Nager dans ses courants marins
Saluer les passants de la main.

Le soleil réchauffe l'océan Atlantique
Mouettes et goeland entament une jolie musique.
Au loin la brûme légère enveloppele paysage,
Je donnerais tout pour plonger dans ce beau mirage.
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Défi
Sissie romancière

C'était l'été.
Le soleil irradiait les champs de blés, couleur flavescent illuminant mon être tout entier.
Je m'allongeait sur l'asphalte, pleine de gaité.
M'isolant dans une thébaïde je profitais de la beauté des lieux sauvages telle une forteresse imprenable, sous le ciel vernal.
Le soleil réchauffait ma peau, une sensation agréable se répendit dans mon corps, de la tête aux pieds.
Sous la lumière nitide du jour, je m'approchais d'une rivière et vit des nymphes d'une taille de sylphide qui sautaient dans l'eau et se repaissaient de la fraîcheur des lieux.
Je restais pantoise à les observer tel un enfant me mussant derrière un arbre. Les feuilles obombraient l'herbe fraîche.
Sur une branche, un oiseau entama une melopée triste et aigu me fondant le coeur.
En fin de journée, je laissais mes pas me guider au détour d'un chemin. L'air marin empli mes narines, je sentis le sable sous mes pieds. La mer eu sur moi un effet bouleversant. Elle était là, belle, et revigorante. L'écume des vagues, en même temps que ma tristesse; venait lécher mes pieds. Je voulais tout oublier, me fondre en elle et me laisser porter par ses douces vagues qui bercaient mon coeur.
Pour couronner le clou du spectacle, le soleil scarlatin, dans un dernier effort, se couchait sur la mer, les rayons rouge ne faisant qu'un avec l'océan.
Les souvenirs nostalgiques me revinrent en mémoires tel des ombres prédatrices. L'été d'avant tout était différent car IL était encore de ce monde.
Nous nous laissions guider par la fraîcheur vespéral de la nuit, nous promenant sous le ciel ceruléens. La musique guidaient nos pas, le tempo des trompettes et guitares nous emportaient dans un tourbillon de gens, et de lumières coruscantes. Une larme perla sur ma joue et je fermais les yeux. Maintenant plus rien ne serait comme avant.
L 'été si belle que soit cette saison avait laissé place à des souvenirs merveilleux mais si nostalgiques qu'ils me poignardaient le coeur. Tout ceci n'était que réminiscences. Je préférais désormais de loin la brise hiémal de l'hiver qui me donnait un air caligineux et où les ténèbres se refermaient sur moi avec délectation.
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