Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Hugo Poirot

Grenoble.
Lycéen en classe de première scientifique, je noie mon ennuis dans la poésie. Aussi bien lecteur qu’écrivain, je me passionne pour ce genre. Il est l'équivalent d'une véritable thérapie contre les brimades quotidiennes que l'on inflige à notre émotionnel et notre spontanéité. Qu'une manière de témoigner à ma muse à quel point elle m'est précieuse.

J’espère que cette communauté pourra m'accompagner dans la composition de mon style et peut-être même dans la diversification des genres que j'aborde
5
œuvres
0
défis réussis
15
"J'aime" reçus

Œuvres

Hugo Poirot
Que Narcisse meure
S'éteigne, et souffre mille fois
Pour que sur Terre une fois
La Mort tue la laideur
16
30
14
6
Hugo Poirot

Lune sacrificielle haute déjà dans les cieux dégagés de notre amour. Ce naufrage sans retour au confins des méandres de celui qui nous guide. Lumineux, il s'approche. Sinueux il nous porte. Futile il nous grandit. Le temps cet ami au fond de cet océan, n'est plus qu'une vulgaire frivolité qui tantôt nous guérit tantôt se sacrifie.
Une vie, c'est le sanctifier. On l'adore, on le protège et le prolonge. Mais ce rituel n'a de but que si son récepteur nous est divin.
Sur cette plage oubliée, le dieu ne s’écoule pas; nous le côtoyons. Il est riche de conseils comme sa fille la nuit. Cette fille qui une fois notre esprit à notre esprit, ne nous quitte pas. Cette nuit où tout est clair, où tout se perçoit. Mais où rien n'a de sens. Les formes deviennent alors l'apothéose de l'abstraction et la matière d l'imagination. Cette nuit qui nous encercle et réveille ce mort; notre intérieur.
Dans ce nouveau paysage, l'imaginaire n'est rien. Je poursuis ma route sur le sable de givre. J'entre dans les saveurs, je traverse les sons. J'atteins la source du toucher.
Elle ouvre sur l'inconnu. Le tabou de tous. La joie de chacun. Ces expériences sans sens qui nous habitent pour la vie. Ces souvenirs merveilles qui nous réjouissent à la mort. A grand fracas, les battants tombent. La mer spirituelle me rattrape.
Je me suis rejeté.
2
4
10
1
Hugo Poirot


Et si on s'arrêtait. Le temps d'un instant, Le temps d'un regard.
Combien de fois vous dit-on que le temps est précieux. S'il est si précieux profitons en. Aller arrêtez têtes pensantes, individus efficaces. Un instant ne soyez plus de cette cohue.
Le temps d'un regard. Un regard amoureux? Oui après tout, comment trouve-t-on le temps d'être amoureux? Oh mais vous êtes amoureux standardisés peut-être..... Non prenez le temps. Retournez vous, observez le, la, les, vous, et pourquoi pas je. Éprenez vous. De quoi? De qui? Comment?


Et si on regardait. Les détails minuscules, les détails essentiels.
A-t-on déjà entendu simpliste, banal, et imposé? Oh mais vous, vous voyez! Avez vous observé? Avez vous oublié? Oui cette société, cette mondialisation, et l’émigration. Ah oui, tous ces petits riens qui passent pour l'unique tout.
Regardez, regardez tous les petits détails qui forment l' essence de chaque choses. Qui sommes la société? Vous comprenez. Tous ce qui ne se sont pas arrêtés, tous ce qui ne l'ont pas aimée. Mais que faire quand ce grand malade de monde n'a plus une maladie mais des milliards?


Et si on s'écoutait. Les idées réalistes, les idées fantaisistes.
Ne les avez vous jamais vu? Ces fous qui hurlent leur désespoir, ces politiques qui profèrent leurs menaces, ces écolos qui divaguent d’utopies en idéals. S'ils sont là profitons, profitons de notre bêtise pour la combler par une nouvelle. Y a t'il plus beau que de se vider l'esprit et repartir avec les idées claires?
Écoutez. Écoutez un monde qui hurle, des Hommes muets, le silence dérangé. Qui sont les connaisseurs? Sont-ils ceux qu'on ne peut tromper? Sont ils ceux qui en parlent le plus? Oui vous savants venez, hurlez, brayez! Mais lâchez, vous, nous, tout. Enfin vous parlez. Oui continuez, faîtes taire vos ego vous verrez.


Vous verrez un monde en paix. Vous l'entendrez, le sentirez. Vous y serez arrêtez. Rejetons notre haine. haine de quoi? Haine de nous. Éprenons nous. Ainsi nous nous entendrons. Ainsi notre regard nous verra. Il percera la grande responsable et nous pointera tous coupable.
Arrêtons nous, s'arrêter n'est pas mourir. S'arrêter c'est apprécier. Apprécier ce qui nous est donné, ce que l'on peut offrir. S'arrêter c'est aimer.
Le temps d'un regard suffi à voir les détails minuscules et entendre les idées fantaisistes.
1
0
0
2
0