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Yukiko Acalypha

Nancy, FRANCE.
Yukiko Acalypha
L'amour n'est jamais simple, surtout quand on ne s'y attend pas.
Quand la personne que notre coeur choisi n'a rien en commun avec celle que nous imaginions.
Nous rencontrons toujours la personne qui nous complète.

Attention : Relation entre deux personnes du même sexe.
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Yukiko Acalypha
C'est une histoire que nous connaîtrons tous, que ce passera-t-il lorsque la mort frappera à notre porte.

Regretterons-nous notre vie?
Voudrons-nous d'une nouvelle?
Serons-nous satisfait de celle-ci?
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Défi
Yukiko Acalypha


À l’époque, je n’aimais ni lire ni écrire et aujourd’hui je ne pourrais plus vivre sans.
Moi qui, à l’âge où l’on construit ses rêves, me suis retrouvée en plein cauchemar. Ceci n’est clairement pas une histoire joyeuse, mais elle peut très bien le devenir, puisqu’elle n’est pas encore finie. Chaque jour qui passe ajoute un chapitre à l’histoire de ma vie.
Ce chapitre raconte la transformation d’une petite fille qui venait tout juste d’avoir dix ans, en une psychotique de vingt-cinq ans.
Tout simplement, une scolarité solitaire, des blâmes pour des choses qui n’ont jamais eu lieu, des insultes, des brimades, toutes les méchancetés dont des enfants peuvent faire preuve, sans s’en rendre compte, bien plus atroces que celles des adultes, pour le cœur d’une jeune fille.
Le pire de tout cela, la personne responsable de tout. Quand vous vous rendez compte, qu’elle est censée dans ce monde, celle qui devait vous protéger contre tous. Cette personne avec qui vous partagiez votre sang, votre propre grand frère, celui que vous admiriez. Et le pire dans tout ça, c’est qu’au final, ce n’est pas à lui que j’en ai le plus voulu.
À l’époque, bien trop naïve, ma pauvre enfance fut jetée dans la cage aux lions.
Je vivais en pleine campagne, les amis que j’avais, sur lesquels je me reposais, avec qui je rigolais toute la journée, comme les enfants que nous étions, n’allaient pas au même collège que moi.
Je me suis dit que cela n’était pas la fin du monde, j’allais me faire de nouveaux amis, rien ne pouvait m’arriver, puisque mon cher grand frère était dans le collège où j’allais aller.
Je suis bien vite descendu de mon petit nuage. Alors âgée de dix ans, j’allais commencer ma première année au collège, la première année de mon calvaire.
Je me souviens de ma première semaine, elle reste floue aujourd’hui, mais elles est quand même là, quelque part dans ma tête, dans mes souvenirs embrumés par les années.
J’étais dans la cour, seule, je cherchais mon frère du regard, lui était entouré par des gens, des amis, ce que je n’avais pas réussi à me faire.
Tout cela à cause de rumeurs me concernant, des gens me jetant des regards de dégoûts dès que j’entrais dans leur champ de vision.
La première chose que je me suis demandée à l’époque, c’était « Pourquoi ? qu’ai-je fais de mal ». Aujourd’hui, je peux répondre à cette question, « Rien », je n’avais rien fait. Mais mon frère lui n’était pas blanc comme neige dans cette affaire.
Il avait profité de l’année qui nous séparait pour lancer de tas de rumeurs sur mon dos, tellement, que je ne me souviens de même pas la moitié.
« Elle répète tout ce qu’on lui dit, une vraie baltringue. »
« Elle ne vaut même pas la peine qu’on la regarde, elle est nulle. »
« Une vraie salope, elle suce déjà à son âge, demande-lui elle ne dira pas non. »
« C’est une zoophile, j’l’ai vu caresser un chien la dernière fois qu’elle pensait être seule. »
Mais il n’avait pas été tout seul, il avait lancé quelques rumeurs, tout cela parce qu’il avait peur que je ne répète les conneries qu’il faisait à nos parents. Ça avait bien marché pour lui, puisque, recroquevillée sur moi-même, je n’avais pas le temps ni l’envie de prêter attention à lui, celui qui m’avait trahi aussi ignoblement. Il y avait les autres, qui eux, ils pensaient que c’était drôle de se foutre de la gueule d’une pauvre fille, son frère le faisait alors pourquoi pas eux.
Voilà comment tout avait commencé, ce n’était que le début.
Mes années de collèges se sont suivies et se sont toutes ressemblées.
Moi ne voulant rien dire à mes parents, continuant jour après jour à me faire insulter, rejetée par tous.
Au milieu de ma cinquième, on m’a diagnostiquée dépressive. Une enfant de 12 ans dépressive.
On m’a mise sous cachets, cherchant à savoir la cause, mais je suis restée muette, je n’avais plus confiance en qui que ce soit. J’ai fini par arrêter de prendre ces cachets qui m’abrutissaient plus qu’autre chose au milieu de ma quatrième.
Je me souviens d’un jour, je devais être en troisième. J’étais dans la même classe que mon frère.
Lui avait redoublé et moi non. Je crois que ce jour, j’ai haï plus que tout de n’avoir qu’un an de différence avec lui.
Il y avait des amis à lui qui sont passés à côté de moi, j’étais seule dans la cour, ils cherchaient de l’argent dans le sac pour payer leur repas du midi. Ils m’ont regardée en rigolant, je m’y été faite, une carapace aussi dure que leur moqueries. Un d’eux avait pris des pièces, quelques centimes si ma mémoire est bonne, et les a lancées sur moi en disant « Tiens la catin, t’en auras plus besoin que moi ».
Aujourd’hui c’est le visage de ce mec qui revient en mémoire lorsque je repense à mes années de collège. C’est à lui que j’en veux le plus.
J’avais arrêté depuis longtemps à me demander pourquoi, je m’y été faite, bon gré mal gré.
Je ne parlais à personne, dès que des gens m’approchaient, je me recroquevillais un peu plus sur moi et leur lancé le plus méchant regard que je pouvais. Ce regard, je l’ai encore aujourd’hui. Beaucoup de personnes en avaient peur, les rumeurs avait empiré, disant que j’avais envoyé plusieurs mecs à l’hôpital, que j’étais complètement instable psychologiquement, que je pouvais tuer sans sourciller.
Même moi j’ai fini par y croire, j’étais devenu psychotique, toutes personnes m’approchant me voulait du mal. C’était devenu un fait pour moi, une vérité, la seule à laquelle je m’accrochais.
Voilà comment j’avais fini mon collège. Je haïssais tout le monde et encore plus celui qui m’avait jeté ces quelques centimes. Alors que lui, comme tous les autres avaient suivi le mouvement.
Mais je n’arrivais pas à me sortir cela de la tête.
J’étais entrée au lycée avec cette optique en tête, toujours seule, les autres n'étaient pas digne de confiance, aucun, pas un seul ne valait la peine. Avec un faible espoir qui me rongeait, au lycée, ils seraient plus matures, moins crétins, moins enclin à croire à tous ses mensonges.
Quel espoir futile, rien, rien n’avait changé, ma seconde fut comme le reste de mon collège. Un véritable enfer.
Il y avait de plus en plus de jours, ou je ne voulais rien faire, rester juste dans mon lit, me faire passer pour malade.
Ma seconde se finissant comme elle avait commencé, moi seul contre tous.
J’ai redoublé ... J’ai tout fait pour redoublé, ne plus être avec les gens qui m’ont tant fait souffrir.
Pendant toutes ces années, j'avais appris à m'abriter dans les livres. J'ai lu de plus en plus, encore et toujours, cherchant le réconfort auprès de ses personnages fictifs, qui ne pouvaient pas me faire de mal.
J'ai écrit aussi, sur tout et n'importe quoi, tant que cela pouvait me faire penser à autre chose.
C'est de là que me vient ma passion pour les livres. Ce fut une sombre époque, qui a laissé des traces sur moi, telles des cicatrices, ancrées au plus profond de moi.
Je suis toujours renfermée sur moi, mon regard toujours sombre. Je continue de me méfier des autres, tous ceux qui s'approchent d'un peu trop près de moi, avec toujours en tête qu'ils me veulent du mal.
D'autres choses me sont arrivées, plus tristes et plus joyeuses, qui m'ont changé aussi. Mais ça, ce sont d'autres chapitres de ma vie et qui sait les raconterais-je jour.
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Défi
Yukiko Acalypha
Je n'ai jamais écrit de poésie surréaliste, mais il y a un début à tout.
Voilà la première pour moi.
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Yukiko Acalypha
C'est une courte poésie que j'ai écrit il y a plusieurs années déjà.
Je n'ai pas l'habitude d'en écrire, j'avais simplement écrit ce qui me venait en tête lorsque que j'ai voulu tout oublier de ma vie.
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Défi
Yukiko Acalypha


Courir, il devait courir le plus vite possible, le plus loin possible. Jamais il ne devait s'arrêter.
Sa vie en dépendait après tout.
Cela faisait combien de temps, il ne savait plus, une journée, une heure ou même pas une minute.
Mais les tiraillements qu'il ressentait au niveau de sa poitrine eurent raison de lui. Il devait faire une pause, juste quelques secondes, juste le temps de reprendre son souffle.
C'était déjà trop tard, il n'aurait jamais dû s'arrêter, IL était derrière lui.
Il reprit sa course effréné. Il entendit le clic distinctif du fusil que l'on rechargeait, il avait sauté sur le côté et la détonation se fit entendre.
Pourquoi cet homme en avait après lui, il essayait tant bien que mal à se souvenir du pourquoi il en était arrivé là, à courir de toute son âme pour sauver sa vie.
Ah oui, la mémoire lui revient, la poule, c'était parce qu'il avait volé cette poule que le fermier avait prit son fusil. Il avait été sot de ne pas prendre cela en compte.
Il aurait dû savoir que le fermier ne laisserait pas cela impunie.
Mais il faillait le comprendre, il avait faim et cette poule semblait si délicieuse qu'il n'avait pas pu résister.
Il allait retenir la leçon cette fois-ci, promis, il n'irait plus là. Pourtant, la dernière fois, tout c'était bien passé.
Il y avait été en pleine nuit, il s'était facilement faufilé dans un trou du grillage pour entrer dans le poulailler. Il s'était élancé sur une des poules avec de désespoir.
La faim au ventre, lui tiraillant les entrailles, s'en été devenu insupportable, il fallait qu'il mange, là, tout de suite.
Il n'avait pas attendu d'être chez lui, il l'avait mangé sur place, là au milieu des autres volaille qui piaillait aussi fort qu'elles pouvaient, en espérant sauver leurs vies.
Un bruit sourd s'était fait entendre dehors, il s'était dépêché de sortir et de courir vers le trou dans le grillage.
Un aboiement, puis deux. Le chien, il avait réveillé le chien, un gros animal au poil gris, les babines retroussaient, des canines luisantes.
Il avait eu peur, la peur de sa vie. Mais il y était retourné, la faim dirigeait ses pensées.
Une autre détonation, il fallait revenir au présent. Il fallait qu'il sauve sa vie.
Il courait toujours, encore plus vite qu'avant, se faufilant dans la forêt, un peu plus profondément a chaque seconde.
Aller encore quelques minutes et il serait loin de l'homme, son arme ne pourrait plus rien lui faire.
Il avait réussi à sauver sa vie.
Sa joie fut de courte durait, un aboiement lui parvient aux oreilles.
Le fermier avait lâché son chien, celui bien plus rapide que lui ne tarda pas à la rattraper.
Il était à quelques mètres derrière lui.
Il se risqua à regarder derrière lui, le chien avait un regarder de dément, avec la promesse de le rattraper cette fois, ne pas le laisser fuir. Une promesse de souffrance, une douleur qui pourrait le tuer.
il ne fit pas attention à l'endroit où il avait mis les pattes, l'une d'elle s'était prise dans une racine d'arbre, il s'étala de tout son long sur le sol humide de la fôret.
Il relava la tête, sa maison n'était qu'à quelques pas de là.
Mais derrière lui, le chien s'était stoppé, se léchant les babines, appréciant la peur qu'il pouvait lire en lui.
Il se remit sur ces pattes, regardant avec terreur le chien, qui été là, a quelque mètre de lui.
Il voulait jouer avec lui encore un peu, ignorant que son domicile n'était plus très loin et qu'il serait enfin en sécurité.
Il reprit sa course, le chien derrière lui.
Vite encore quelques secondes et il serait à l'abri.
Il commençait à apercevoir le trou qui le menait à sa chère maison.
Il s'y engouffra, surprenant le chien derrière lui, bien trop gros pour le suivre dedans.
Le chien aboya pour appeler son maitre ou de désespoir d'avoir perdu sa proie si près du but.
Le fermier arriva quelque minute plus tard, apercevant le trou, comprenant que sa cible s'était échappé.
Il regarda son chien.
"Stupide animal"
Il n'avait pas réussi à attraper cette saleté de renard encore une fois.
La prochaine fois, ils l'auraient, s'en été sûr.

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Yukiko Acalypha
[DEFI]

Il s'agit d'un défi très simple qui consiste à écrire chaque jour pendant 30 jours, deux choses que l'on a aimées dans la journée.

la forme sera la suivante

Jour 1

J'aime....

J'aime...

jour 2 etc...
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